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vendredi 3 février 2012

Cinq questions à Etienne Tshimpe (*)

Le Potentiel 
03/02/2012

1. La table ronde autour du président Joseph Kabila est-elle le seul plan de sortie de crise électorale en RDC ? 
Je suis d’accord avec le principe. Cependant, je préfère une autre terminologie, celle de dialogue. Dialogue entre les principales parties en présence dans cette crise électorale. Concrètement, au travers ce dialogue, il s’agira de rapprocher le président de la République, Joseph Kabila, au président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. S’il faut se fier aux résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ces deux personnalités ont prouvé de manière chiffrée, leur poids politique sur l’échiquier national. A en croire la CENI, nous savons que le président actuel a réalisé plus de 8 millions de voix contre 5 millions réalisés par son principal challenger. En tant que tel, je pense que l’un comme l’autre ne peut pas être exclu si vraiment nous voulons ramener la paix dans notre pays, et si vraiment il y a la volonté de ramener cette paix prônée par tous. Donc, il est question que l’un comme l’autre puisse se dépasser, même de certaines influences négatives de leurs entourages respectifs, et ne voir que l’intérêt supérieur de la Nation. Ce dialogue doit être inclusif dans la mesure où le Congo appartient à tous les Congolais. Pour gagner le temps, le plus important serait de voir d’abord les acteurs principaux de ce processus électoral parler un même langage. 



2. Quel serait, d’après-vous, le rôle de l’Eglise dans cette démarche ? 
L’Eglise facilitera toute chose en termes de médiation. Et moi, j’offre déjà mes services quant à cette médiation. Etant donné que M. Tshisekedi, qui m’a déjà reçu dans le cadre de ma mission d’évangélisation de la classe politique, il a reçu également la parole de Dieu. Il a reçu Jésus-Christ par notre prédication, je crois que c’est déjà un atout. Je ne crois pas non plus que la tache sera difficile pour raconter ou faire accepter certaines vérités au nom de la paix et de la cohésion nationale, au président Joseph Kabila. Pour moi, le fait que les deux aient prêté serment, dans lequel chacun de son côté, s’est engagé à déployer ses énergies pour la paix au Congo, je pense que c’est le moment de traduire ces serments en action. Une telle mission ne saura être accomplie par le Comité de médiation qui a été institué au sein de la CENI, dans la mesure où bien des acteurs rejettent en bloc, tout le travail accompli par la CENI. 

3. Comment requalifier le processus électoral, afin de mettre tout le monde d’accord sur les prochaines échéances ? 
Je crois qu’en toute responsabilité, la requalification du processus électoral en cours, soit le premier rôle du Parlement élu qui sera mis en place. Cela doit être une priorité. Il ne faudrait pas qu’on fasse fi de toutes les irrégularités relevées autour du processus jusque-là, et décriées par tous les acteurs, qu’ils soient de la Majorité au pouvoir tout comme de l’Opposition. Ce serait, j’estime le premier test de la nouvelle législature. 

4. Candidat malheureux aux législatives, quel est votre état d’esprit ? 
Je suis très serein. Je ne suis pas entré dans la scène politique exclusivement pour viser l’hémicycle du Palais du peuple. Je dois vous révéler que je suis entré dans la politique par vocation. A cet effet, je me sens missionnaire lorsque j’évoque les questions politiques pour l’avancée de notre pays, d’autant que ce dernier est appelé à jouer un rôle important dans le concert des nations. J’en ai reçu mandat venant de mon Seigneur. Ce mandat reste valable. Je veux dire qu’il n’y a pas découragement parce que je sais pourquoi je le fais. 

5. Selon vous, que doit faire le président réélu pour assurer le succès de son mandat ? 
A mon avis, le chef de l’Etat réélu doit commencer par balayer sa cour. Il doit s’investir à combattre efficacement la corruption, en mettant, si possible, sur pieds une Commission anti-corruption qui sera indépendante, et verrouillée contre toute influence politique et d’où qu’elle vienne. Cette Commission, loin de se substituer au Parlement pourra pourtant aider cette Institution dans la répression contre la corruption qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale. L’avenir du Congo se joue maintenant. Que chacun où qu’il se trouve prenne ses responsabilités pour faire avancer les choses. Voyez-vous qu’actuellement le Brésil sur l’échiquier international vient de prendre la place de l’Angleterre. Quelle performance, sachant qu’il y a de cela quelques années le Brésil avait pratiquement le même niveau de sous-développement que le Congo. Cette avancée à pas de géant devait faire réfléchir le leadership et management congolais. C’est pour dire que le Congo a enregistré un retard important, et qu’il est temps que toute l’intelligence congolaise soit mise en contribution pour que les choses avancent dans notre pays. 

 Propos recueillis par Pitshou Mulumba 

 *Pasteur et acteur politique

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