************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

samedi 11 février 2012

Vatican : Laurent Monsengwo honoré par Benoît XVI

Congo Indépendant 
09/02/2012

Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.
Photo CIC
 

C’est une dépêche de l’agence d’informations religieuses I media, reprise, jeudi 9 février, par l’Agence France presse, qui annonce la nouvelle. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a été désigné par le pape pour prêcher, du 26 février au 3 mars, les «exercices spirituels de Carême» de la Curie romaine. 


«Ce choix n’a rien de particulier», commente un des prêtres congolais de Bruxelles contacté par la rédaction de Congo Indépendant. Comme pour nuancer cet avis, il ajoute : «Des bruits laissaient entendre que Rome n’aurait pas apprécié l’interférence du cardinal Monsengwo dans les questions politiques au Congo. Cette désignation constitue sans doute un démenti sur le différend qui existerait entre Monsengwo et le Vatican. Et qu’il continue à jouir de la confiance du Saint Père...».

La dépêche de l’AFP de préciser : «Cette sélection récompense toujours une personnalité estimée pour ses qualités de pasteur ou de théologien, ou les deux». L’agence de rappeler le parcours du «Cardinal Laurent» notamment le rôle de «médiateur» qu’il a joué dès le lendemain de l’introduction du pluralisme politique au Zaïre au cours de la première moitié des années 90 en soulignant son passage à la présidence de la CNS (Conférence nationale souveraine), une assemblée qui avait réuni les différents courants politiques. 

Dans un conteste congolo-congolais, la désignation du cardinal Monsengwo à cette «charge» prend le relief d’un «désaveu» - pour ne pas parler de pied de nez - à l’endroit du pouvoir kabiliste. Un pouvoir qui a dépassé toutes les limites de la bassesse en traînant ce religieux dans la boue à travers les médias d’Etat. Un lynchage suivi par le nonce apostolique en poste au Congo. A contrario, cette décision papale pourrait être analysée comme un "soutien appuyé" à "Laurent" qui s’est départi de la langue de bois en contestant à haute et intelligible voix la crédibilité des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. «Ces résultats ne sont conformes ni à la vérité ni à la justice», clamait-il. "Joseph Kabila", lui, a reconnu des "erreurs". "Fraus omnia corrumpit", tonne un constitutionnaliste congolais. Traduction : "la fraude corrompt tout". «L’Eglise catholique encourage les évêques africains à intervenir pour la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et la réconciliation, mais sans entrer directement en politique, dans un parti ou un gouvernement», poursuit la dépêche. 

«Duel singulier » 
Depuis mi-novembre dernier, l’archevêque de Kinshasa et le pouvoir kabiliste se livrent à une sorte de «duel singulier». Le dimanche 18 décembre, un journaliste de la télévision d’Etat (RTNC) a chahuté Monsengwo au moment où il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Rome. «Vous avez allumé le feu et vous tentez de quitter le pays en catimini », aurait lancé le folliculaire agissant manifestement en «service commandé». Le pouvoir tentera en vain de diviser le clergé. 

Dans une déclaration lue le dimanche 12 janvier à la cathédrale Notre-Dame du Congo, la Conférence épiscopale du Congo (Cenco) invitait la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à «corriger les graves erreurs» relevées lors de la présidentielle et des législatives de novembre 2011 ou «démissionner». Les évêques fustigeaient par ailleurs les attaques contre la personne du Cardinal. La déclaration du Cenco dénonce non seulement la fraude et les bourrages des urnes mais aussi la répression et les intimidations ayant émaillé les opérations électorales. 

Pour des analystes, en invitant la Ceni à corriger ses erreurs ou à démissionner, les évêques du Congo «ne reconnaissent pas la réélection de Joseph Kabila». Secrétaire général de la mouvance kabiliste dite majorité présidentielle, Aubin Minaku de rétorquer : «Le Congo-Kinshasa est un Etat laïque». Une manière de balayer d’un revers de la main le «carton rouge» brandi par la puissante église catholique. 

La décision de Benoît XVI d’honorer le cardinal Monsengwo tombe comme du «pain béni» au moment où l’Eglise romaine du Congo-Kinshasa prépare une grande manifestation à l’occasion de la commémoration du 20ème anniversaire de la «Marche des chrétiens» du 16 février 1992. Le 12 janvier, les évêques avaient prévenu : «Nous ne nous lasserons pas de dénoncer tout ce qui met en péril l’édification d’un Etat démocratique. L’on ne construit pas un Etat de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire