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jeudi 22 mars 2012

La RDC à la recherche du Premier ministre idéal appelé à impulser une diplomatie qui rassure l’extérieur

Digital Congo
21/03/2012

Pendant que se cherche la personnalité idéale à laquelle confier les charges de chef de gouvernement que la RDC attend, il est suggéré par l’analyste avisé en la personne de l’ambassadeur Umba Ilunga qu’il est impératif de jeter le dévolu sur un Premier ministre capable d’impulser une diplomatie qui rassure les partenaires extérieurs 

Face aux enjeux de la reconstruction nationale, de la relance économique et du bien-être social qui en découle, les efforts que les animateurs des différentes Institutions de la République ne cessent de déployer, ne pourront aboutir dans les temps sans aides extérieures. C’est pour mieux se conformer à cette réalité incontournable que le Président de la République a manifesté, dans son discours d’investiture du 20 décembre 2011, sa volonté de donner, tout au long de l’actuelle législature, une forte priorité à la diplomatie qui rassure le monde extérieur. 


Cette résolution est d’autant plus bénéfique que le succès de ce qui se fait à l’intérieur d’un pays est généralement garanti par ce qui se passe à l’extérieur. D’où l’importance d’élever le niveau de performance de notre diplomatie qui nos différentes ambassades en consulats généraux qui doivent de nouveau être en mesure de fonctionner de manière à servir le prestige du pays à assumer pleinement les responsabilités justifiant leurs présences à l’étranger et surtout à jouer dignement leurs rôles de portes d’entrée de tous ceux qui, par leurs projets de coopération, d’investissement ou de tourisme, pourraient se révéler d’une très grande utilité pour la RD-Congo. 

1. La nécessité d’une diplomatie apaisante 
L’un des attributs essentiels de la diplomatie d’un Etat est sa capacité à créer, partout où elle opère, les conditions permettant d’agir en sorte que le monde extérieur soit bien disposé à son égard. Sa raison d’être étant de résoudre les différends entre Etats, et non d’en créer, de façon sinon à préserver, du moins à rétablir les relations d’amitié et de coopération qui existaient entre eux. Mais comme les Etats n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts, les puissances mondiales ou régionales ne qualifient d’amis que les pays dont les relations diplomatiques avec elles se fondent sur des intérêts économiques ou stratégiques communs. Ce sont ces pays-là qui bénéficient de leur part d’un traitement de faveur, d’une oreille propice et d’une indulgence incompréhensible en cas d’erreur manifeste des lois et de la morale internationales. 

A l’inverse, les Etats qui, par nationalisme ou par simple esprit de justice, refusent de faire coïncider leurs propres intérêts avec ceux des grands de ce monde courent le risque d’être en défaveur auprès de ces derniers et de tomber dans la déconsidération de l’opinion publique internationale. Ce qui les désigne aussitôt à la vindicte publique, les mettant à la merci de plusieurs médias à leur dévotion, qui relèvent à raison mais amplifient à longueur des journées moindres atteintes aux droits humains et signalent leurs auteurs comme méritant d’être mis au ban de la Communauté internationale. 

C’est dans le cadre de cette manipulation de l’opinion internationale que certains de nos compatriotes de la diaspora, victimes de cette désinformation, s’arrogent le droit d’agresser physiquement et d’une façon intolérable, les artistes et les personnalités politiques RDcongolais, toutes tendances confondues, pour peu qu’ils soient soupçonnés d’émettre sur une même longueur d’onde que l’actuel chef de l’Etat. Joseph Kabila. Ce dernier étant à tort présente, dans certains milieux des RD-Congolais de l’étranger pas assez avertis des réalités politiques de leurs pays, comme étant l’homme par qui le malheur de la RDCongo est arrivé. 

Le chef de l’Etat est vivement critiqué pour avoir, selon eux, mis la République en danger, on entend aucune condamnation, de la part de ces redresseurs de torts des temps modernes, au sujet des discours incendiaires du leader de l’UDPS, appelant la population à la violence, proclamant sa victoire électorale bien avant même le début du scrutin à tour unique et lançant, sur les chaînes de télévisions, une fatwa contre Joseph Kabila. Et ce, au mépris de tous les principes en vigueur dans toutes les vieilles démocraties où ces compatriotes de la diaspora ont choisi de vivre et pour lesquels ils ont toujours prétendu se battre afin d’assurer leur triomphe dans leur pays d’origine. 

Alors qu’au sujet de l’homme mis injustement au pilori, il est de notoriété publique qu’à l’actif de son action à la tête du pays sont mis la fin de la guerre d’agression, la réconciliation nationale, le partage équitable et équilibré du pouvoir avec les chefs de l’Opposition armée et non armée, le redémarrage du processus de démocratisation dont il point d’orgue est la tenue de ces deuxièmes élections démocratiques de l’ère post-Mobutu, financées à 95% sur fonds propres de la République, l’exécution des aux de la reconstruction, de la réhabilitation et de la modernisation des infrastructures de base de notre pays ainsi que macroéconomique ayant permis une augmentation, d’année en année, du budget de l’Etat, la maîtrise de l’inflation ramenée de 500% en 2001 à 15,44% aujourd’hui, la stabilité de la monnaie nationale de 2001 à ce jour, une croissance économique qui était négative de -2,1% en 2001 et qui passe aujourd’hui à 6,9%, avec à la clé, l’atteinte du Point d’achèvement de l’Initiative Pays pauvres très endettés, entraînant la réduction de plus de 90% de la dette extérieure de la RD-Congo de 14 milliards USD héritée des régimes précédents. 

C’est malheureusement, à ce propos, le fait que tous ces bons résultats économiques et ces avancées démocratiques n’aient pas encore eu leurs répercussions positives dans tous les domaines de la vie sociale des couches les plus défavorisées de la population RD-congolaise qui porte ombrage au bilan de l’action du chef de l’Etat à la tête du pays. Espérons que tel sera le cas au cours de ce nouveau quinquennat placé sous le signe du social. Mais pour revenir sur le front de la lutte contre la pauvreté, on constate que les efforts d’assainissement du cadre macroéconomique ayant abouti à la réduction de 90% de la dette extérieure de notre pays constituent un grand exploit comparé à la situation d’un grand nombre de pays occidentaux -Grèce, Italie, Portugal, Espagne, France, Belgique, etc.- « qui se sont endettés au-delà de la norme prudentielle internationale de 60% de la dette par rapport au FIB et se sont permis des niveaux de déficit au-delà de 3% du PIB ». 

Le prix de ce surendettement a été non seulement la dégradation, par les Agences de notation, de leurs notes passées de AAA à AA+ mais aussi le remplacement, dans certains pays tels que la Grèce et l’Italie, des chefs de gouvernement démocratiquement élus par des technocrates nommés sous la pression des effets de la crise économico-financière.

Curieusement, en dépit de tous ces succès engrangés dans un environnement difficile à l’échelle mondiale, le pouvoir en placé à Kinshasa est diabolisé à l’extérieur au-delà du raisonnable. Alors qu’ailleurs en Afrique, durant la même période, bon nombre de gouvernements ayant obtenu dans les mêmes domaines d’activités des résultats inférieurs aux siens sont encensés. C’est cette inégalité de traitement, face aux auteurs des situations plus ou moins comparables, qui explique le fait que sur presque tous les dossiers brillants de n’importe quelle région du monde, en particulier les crises palestinienne, iranienne, libyenne, ivoirienne, syrienne, birmane, nord-coréenne, tibétaine, etc., l’on enregistre des voix discordantes au niveau du Conseil de Sécurité des Nations unies, chacune des puissances mondiales siégeant en son sein, essayant, au nom de la défense de ses propres intérêts, de protéger des régimes qui lui sont favorables. Les preuves supplémentaires de mes allégations, à ce sujet, peuvent aisément se trouver dans les réticences, du début, de la CPI I étendre ses investigations aux présumés crimes de guerre et crimes contre l’humanité qu’auraient commis les Forces du camp opposé à celui de l’ex-président ivorien Laurent Gbagbo. 

Les pays qui, pour des raisons de divergences d’intérêts ou d’idéologies, ont le malheur de ne pas être qualifiés d’amis, sont traités comme des vrais parias. Ils ont beau dénoncé, dans les forums internationaux organisés sur la marche du monde, le double jeu des grandes puissances et le principe de deux poids deux mesures dont ils sont victimes, ils n’ont pas gain de cause. Le monde étant organisé en fonction des critères servant les intérêts des puissances mondiales et des pays leur donnant des preuves d’amitié. 

Ces intérêts, de par la structuration du monde, sont quotidiennement défendus sur le plan tant multilatéral-ONU, OTAN, CPI, FMI, BM, BAD, OMC, etc.- que bilatéral- d’Etat à Etat. A ce propos, il importe de souligner que le multilatéralisme, à qui l’on a, à dessein, donné des moyens d’intervention beaucoup plus limités et le bilatéralisme, qui met face-à-face deux Etats dont les rapports de forces sont inégales, ne sont en réalité que les deux côtés de la même médaille. 

Car, le degré de satisfaction que chaque pays tire de son appartenance au système des Nations unies est généralement tributaire de la qualité des relations bilatérales qu’il entretient avec chacun des membres influents de la Communauté internationale. La RD-Congo a faillit en faire une amère expérience. Elle qui, à la faveur de la revisitation des contrats miniers menée par son Gouvernement, a relevé des cas de fraudes et de graves irrégularités sur lesquelles une entreprise canadienne « First Quantum Minerals Ltd » avait bâti son projet. Ne pouvant l’accepter, la RD-Congo a décidé, conformément à ses lois, de retirer à celle-ci son titre minier. S’estimant victime d’un abus de pouvoir, cette firme a porté l’affaire devant ha Cour arbitrale internationale qui a fini par trancher en sa défaveur. Non contente de cette décision judiciaire, elle s’est, d’une part, lancée dans une campagne de dénigrement, présentant, avec lobbies étrangers, la RD Congo sous un jour effrayant et à, d’autre part, incite le gouvernement canadien à peser de tout son poids pour l’aider à obtenir gain de cause, quitte pour cela à se servir de tous ses moyens d’influence pour convaincre ses partenaires du Club de Paris de bloquer le processus de décision relatif à l’octroi en faveur de notre pays du Point d’achèvement de l’initiative PPTE. 

Le plus paradoxal dans cette histoire est de constater que ceux qui s’érigent habituellement en donneurs de leçons dans le domaine de la bonne gouvernance sont ceux-là même qui, à la première occasion, choisissent de protéger leurs entreprises, malgré l’implication avérée de celles-ci dans la fraude, la corruption ou, ce qui est encore pire, dans le commerce illicite des minerais se trouvant dans les zones de conflit de l’Est de la RD-Congo. Ce qui ne fait que rappeler que le propre de toute Puissance mondiale est de refuser aux autres ce qu’elle revendique pour elle-même. 

Puisqu’il en est ainsi, la République Démocratique du Congo, qui n’ignore rien de cette réalité internationale, a intérêt à tenir davantage compte dans ses choix stratégiques de la dimension diplomatique que comporte le mode de fonctionnement du système de passation des marches publics Que ceux-ci soient de gré à gré ou sur appel d’offre. Car aussi longtemps que le monde dans lequel que vit sera dominé par de graves problèmes de positionnement stratégies, d’approvisionnements en matières premières au prix le plus bas possible et de recherche de pays susceptibles de constituer des débouchés considérables pour les industries des grandes puissances occidentales, elle sera toujours regardée avec convoitise par les autres. Le risque inhérent à cette situation est qu’à la moindre détérioration de ses relations diplomatiques avec l’une ou l’autre puissance mondiale, elle devient aussitôt une proie tentante pour ses voisins dont certains n’ont pas hésité dans un passé récent à porter, avec la complicité des groupes d’intérêts étrangers, atteinte à sa souveraineté territoriale. 

Cela est d’autant plus vrai que même de nos jours, des sources dignes de foi imputent à l’odeur du pétrole, du gaz et de tant d’autres ressources naturelles transfrontalières non seulement les refroidissements périodiques des relations entre la RDCongo et trois de ses voisins de l’Afrique centrale mais aussi et surtout les bruits de bottes qui ont menacé Kinshasa depuis l’Equateur, en passant par le Bandundu et le Bas-Congo jusqu’à la résidence même du Chef de l’Etat. Ce qui montre toute l’importance de la dimension diplomatique dont on devrait davantage tenir compte dans le cadre du règlement à l’amiable du différend relatif à l’exploitation les gisements pétrolifères entre Kinshasa et Luanda. 

Dans un tel contexte international, la capacité de notre pays de préserver ses intérêts vitaux et d’éviter les atteintes intolérables à sa souveraineté dépend essentiellement de son aptitude a revenir dans les bonnes grâces tant des puissances étrangères détenant chacune un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations unies que des pays influents de l’Organisation internationale de la Francophonie -OIF-, dont elle est l’un des membres importants, tels que la France, la Belgique, le Canada, la Suisse, etc. 

Une fois que ces derniers se sentiront rassurés quant à leurs intérêts dans notre pays, ils assureront spontanément sa défense partout où ses intérêts seront en péril. Non pas par amour de la paix ou de la justice mais uniquement parce que toute attaque contre notre pays sera aussitôt perçue comme une tentative de leur déstabilisation. Comme on l’a vu hier dans le cadre des deux guerres du Shaba à travers la promptitude de la réaction de la France, de la Belgique et du Maroc pour écarter les menaces des ex-gendarmes katangais sur le régime Mobutu. Ne dit-on pas d’ailleurs, à ce propos, que c’est en acceptant les contraintes imposées par le plus fort que l’Homme ou l’Etat peut jouir sereinement de ses droits à l’autodétermination? C’est moralement injuste mais parfaitement conforme aux exigences de la realpolitik basée uniquement sur des considérations des rapports de forces. 

Le monde étant ce qu’il est avec ses imperfections, comment faire pour sinon préserver, du moins rétablir les relations d’amitié et de coopération qui existaient si heureusement entre la RDCongo et ses principaux partenaires traditionnels? 

 2. Comment restaurer nos bonnes relations avec nos partenaires traditionnels? 
La réponse a cette question peut se concevoir à différents niveaux de responsabilité : - Le premier niveau s’observe à travers l’examen des faits majeurs qui ont récemment été à la base de la mésentente entre la RD-Congo et ses principaux partenaires traditionnels. Parmi ces faits, prédominent ceux portant sur les révisions des contrats miniers dont certains se sont faits au détriment de certaines multinationales à direction occidentale ci surtout celui ayant trait à l’Accord de financement conclu avec la Chine en 2007 et grâce auquel les cinq chantiers sont entrain d’être réalisés, pour Ie bonheur du peuple congolais, à travers tout le pays. 

A ce sujet, il semble impossible de revenir sur l’Accord de financement avec la Chine pour avoir déjà fait l’objet de longues et difficiles négociations avec les Institutions de Bretton Woods à l’issue desquelles il est passé injustement de 9 à 6 milliards de dollars américains. En revanche, je crains que l’on ne puisse en dire autant de certains contrats miniers, des prospections pétrolières, etc., dont les révisions devraient, à mon humble avis, être envisagées dans l’optique de faire coïncider nos propres intérêts avec ceux des puissances mondiales et régionales. 

Car ces dernières, après avoir joué un rôle décisif dans la conclusion des Accords de paix de Sun City, finance en grande panic les élections de 2006 et assuré la sécurisation du processus électoral, s’estiment mécontentes de n’avoir pas pu en retirer suffisamment les dividendes économiques escomptés. Comme elles ne sont pas prêtes à tourner la page, elles essayeront par tous les moyens de profiter de la moindre occasion qui se présente, y compris de celle que leur offre la contestation des résultats électoraux, pour revenir à la charge, avec une volonté explicite de donner un contenu économique à leurs relations diplomatiques avec la RD-Congo. Pour y parvenir, tous les scénarios de la déstabilisation du Pouvoir en place sont prévisibles, tant sont grandes leurs capacités de nuisance. 

C’est dans ce sens que l’on dit que la diplomatie d’un pays ne se résume pas aux seules activités de ses diplomates attitrés mais englobe l’ensemble des comportements de ses différents ministères ayant un impact à l’extérieur. Car, les performances de l’appareil diplomatique de notre pays constituent, avec la sécurité juridique, l’adhésion au Traité de l’OHADA, la bonne gouvernance, le respect des Droits humains, quelques-unes des conditions essentielles du retour de la confiance de la Communauté financière internationale dans les Institutions de là République Démocratique du Congo. - 

Le deuxième niveau où se conçoivent les éléments de réponse complémentaires à ce qui précède apparaît à travers la désignation du Premier ministre et des membres de son équipe gouvernementale. Cette désignation, qui relève évidemment de la seule responsabilité du Chef de l’Etat, se fera, sans doute, dans le souci de répondre aux aspirations des millions de RD-Congolais qui l’ont porté à la magistrature suprême et aussi de rassurer la Communauté politique et financière internationale avec laquelle la RD-Congo coopère sous diverses formes. 

Partout au monde, le choix des hommes et des femmes devant accompagner, tout au long de son mandat, un Président de la République fraîchement élu a toujours été porteur de signaux clairs que celui-ci envoie au monde extérieur sur ses véritables intentions. Puisque notre chef de l’Etat, plaçant son quinquennat sous le signe du social, a promis, dans son discours d’investiture, un changement qualitatif d’orientation du mode de gestion du pays, ce changement attendu est, d’abord et avant tout, perceptible à travers le choix de ses principaux collaborateurs censés l’incarner. 

C’est à ce niveau-ci que se pose le problème de la crédibilité d’une équipe gouvernemental qui doit, dès sa constitution, bénéficier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, d’une présomption de compétence favorable. D’autant plus que le seul et unique message que le Chef de l’Etat doit absolument faire passer lors de la désignation du Premier ministre et de son Equipe est celui de son engagement à continuer à faire de son mieux pour que la gouvernance du pays change dans le sens de plus de social pour les masses populaires. Ce qui ne pourra se faire sans aides extérieures sur les plans tant du redressement des finances publiques que de la stabilisation de la vie politique. 

D’où la nécessité pour le Chef de l’Etat de choisir, parmi les diverses personnalités éminentes qu’il connaît, celle qui incarne le mieux la nouvelle génération des hommes et femmes politiques de la RD-Congo, à la fois unanimement respectée pour ses compétences en matières économiques, pouvant se prévaloir d’un bilan positif dans l’exercice de ses fonctions passées et présentes, respectueuse des règles tant du jeu démocratique que de la bonne gouvernance, n’ayant jamais fait l’objet des scandales politico-financiers, appréciée dans son milieu professionnel pour sa grande sensibilité aux souffrances des membres de son personnel indépendamment de leurs appartenances ethniques ou provinciales, ayant un poids parlementaire considérable et dont la loyauté envers lui est a toute épreuve. 

Que ce Premier ministre soit de l’Est, de l’Ouest, du Centre ou du Nord du pays, peu importe. Pourvu qu’il ait le profit recherché pour avoir de la crédibilité aux yeux de la Communauté nationale et internationale et surtout pour motiver chaque jour davantage son Equipe gouvernementale de manière à la rendre apte à relever, à la satisfaction générale, le délit de l’émergence de note pays. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de mener, sous l’égide du Chef de l’Etat, une politique de développement économique et social ambitieuse et capable d’aider la RD-Congo à se débarrasser de sa triste réputation d’être le pays des guerres à répétition, de la corruption permanente et de la misère qui s’étale à tous les coins de rue, malgré les richesses dont regorge son sous-sol. 
 Umba Ilunga Ambassadeur

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