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jeudi 22 mars 2012

La guerre des eaux se profile à l’horizon et la RDC court le risque d’en être une cible

Digital Congo 
21/03/2012 

Plus que l’exploitation des minerais de sang dans laquelle la RDC a subi d’énormes préjudices en vies humaines et en ressources pillées, voici le prochain conflit - du reste prédit par les analystes stratégiques - des confrontations autour de l’eau douce et dont la RDC ne manquera pas d’être le nouveau théâtre avec des conséquences plus graves si l’on n’y prend garde 

La prochaine « guerre » ne sera plus celle des « minerais de sang ». Mais de « l’eau ». Ce produit, ce bien de consommation courante dans le monde, fait désormais partie des « ressources à partager ». Deux événements retiennent l’attention des observateurs avertis : le Forum mondial de Marseille sur l’eau et la rencontre de Kinshasa sur la gestion des ressources naturelles. Deux événements d’une importance capitale tant ils sont au centre de nombreux conflits doublés de calamités naturelles à travers le monde. 


L’eau retient l’attention de toute l’humanité. Lors du Sommet de Rio 2000, elle a été déjà évoquée. Les discussions se sont poursuivies à Johannesburg, en Afrique du Sud, lors du sommet pour le développement durable. Voilà qu’à Marseille l’on revient encore sur le sujet face à ces calamités naturelles qui frappent les peuples de plusieurs pays, tant en Asie qu’en Afrique. Et avec les changements climatiques, il est désormais question de « partager l’eau » pour que tout le monde ait accès à l’eau. 

Ce qui justifie la présence des pays du Sahel à ce forum de Marseille. Une façon de dire : «comment dans le cas d’espèce songer à l’entretien des fleuves Niger et du Sénégal. Comment des pays comme le Mali, le Bénin, la Mauritanie peuvent-ils partager avec le Sénégal, le Niger, l’eau. Un bien de l’Humanité La question de l’eau se pose avec acuité. Il est déjà à l’origine de plusieurs conflits dans le monde. En témoigne, la guerre au Proche-Orient. Certes, l’on parle de la terre, des territoires occupés en ce qui concerne Israël et ses voisins de la Palestine. Mais le nœud du problème, affirment des spécialistes, c’est la gestion du Jourdain, des eaux du fleuve Jourdain. 

Dès lors qu’Israël a envisagé de détourner une bonne partie des eaux de ce fleuve pour irriguer ses terres, ses kiboutz, les armes ne cessent de crépiter. Bien plus, devant cette évidence de manque d’eau par une partie importante de la population mondiale, l’option a été levée de décréter « l’eau comme un bien de l’Humanité ». Les discussions se poursuivent en vue d’envisager une meilleure gestion afin que l’eau soit accessible à tous. Aussi, les pays qui sont incapables de bien gérer l’eau, assisteront à une intervention étrangère, une immixtion internationale dans la gestion de l’eau. Evidemment, en cas de « résistance », toutes les options sont possibles jusqu’à imposer une guerre…de l’eau. 

En attendant, l’eau est proclamée un bien de l’Humanité, et figure désormais dans la catégorie des « ressources à partager ». A commercialiser, diraient les autres à l’image de l’or, du diamant, du coltan, du cuivre, du café, du bois… et nous en passons. RDC, une cible dans cette quête de solution, la RDC figure parmi les pays qui peuvent apporter la solution à l’Humanité. Il appartient au Bassin du Congo, qui dispose du deuxième fleuve du monde en termes de débit après l’Amazone au Brésil, en plus de ses nombreux lacs, au moins 7, et affluents ainsi qu’un millier de rivières. 

Malheureusement, la RDC ne dispose pas d’une bonne politique de gestion d’eau. Pas plus tard qu’il y a 48 heures, un membre du gouvernement faisait savoir que toute la population congolaise n’avait pas accès à l’eau potable. Les besoins en eau potable se chiffrent à 800 000 m3 par jour alors que le déficit est de 150 000 m3. Dire que par minute, la RDC perd 40 000 m3 d’eau douce qui se jettent dans l’océan. 

Un gaspillage, affirment les mêmes observateurs. Bien plus grave, ceux qui accèdent à l’eau, la paient cher. Les factures de la Regideso coûtent aujourd’hui en moyenne 20 dollars par mois. Autant également pour la Snel. Ce qui dépasse de loin le revenu mensuel d’un travailleur, d’un paysan. En d’autres termes, la grande partie de la population congolaise n’a pas accès à l’eau potable, recourant ainsi à l’eau des puits avec toutes les conséquences que l’on sait. Quel contraste ! 

Cette absence de politique de gestion de l’eau serait à la base de l’installation du siège du Bassin du Congo dans un pays voisin, alors que Kinshasa devrait l’abriter. Toujours cette absence de gestion de l’eau, expose la RDC, faisant d’elle une cible de la communauté internationale. Autant d’éléments qui doivent interpeller les gouvernants et les gouvernés. En effet, la «guerre des eaux» pointe bel et bien à l’horizon. 

La RDC serait une cible facile comme il en est le cas actuellement avec les « minerais de sang ». Puisque l’eau est considérée désormais comme « un bien, une ressource à partager », il y a lieu d’en prendre réellement conscience. De bien pénétrer les résolutions du Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Marseille (France). Et maintenant cette conférence sur la gestion des ressources naturelles. Ça se tient, ça se lie. Gouverner, c’est prévoir, dit-on. 

Des experts plaident en faveur du projet PEMU 
Les travaux de l’atelier de restitution des résultats de l’enquête sur le niveau de satisfaction de la clientèle de la Regideso organisés par la Cellule d’exécution des projets eau, CEP-O, grâce à l’appui financier de la Banque mondiale, se sont clôturés, le 20 mars, au cercle Gourmand, sur une note de satisfaction. Les objectifs poursuivis par ces assises étaient, entre autres, « d’accroître de manière durable l’accès à l’eau potable dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Matadi ». 

Pour rappel, cette enquête dont le coût global se chiffre à 190 000 000 dollars américains s’inscrit dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable en milieu urbain (PEMU) et la composante B6 «Amélioration de la bonne gouvernance dans le secteur de l’eau». Menée par une ONG nationale dénommée Comité des droits de l’Homme et développement (CODHOD), cette enquête concerne trois villes ciblées de la République démocratique du Congo : Kinshasa, Lubumbashi et Matadi. 

La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur technique de la Regideso, Désiré Bagbeni Adeito, représentant personnel du ministre national de l’Energie Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba, empêché. A l’issue des travaux en commissions, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations. Illustration : la commission qui s’est penchée sur « l’accès, la quantité et la qualité de l’eau de la Regideso » a proposé la mise en œuvre effective du projet PEMU qui concerne les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Matadi. La même commission a également recommandé le renforcement et la réhabilitation des équipements et ouvrages de production et distribution. 

Dans le même registre, il a été demandé à la Regideso d’obtenir de l’Etat congolais des sites de captage contre la spoliation et la pollution. Quant à la commission qui a réfléchi sur la question de la tarification, elle a émis le vœu de voir celle-ci tenir compte de toutes les structures socio-économiques du pays. Avant de demander aux organisateurs de poursuivre cette enquête en vue d’améliorer davantage la qualité et la quantité de l’eau consommée par les clients. 

Une eau saine pour tous 
La commission qui a planché sur la performance et l’image de la Regideso a recommandé le renforcement de la communication interne et externe. Elle a également proposé la réalisation des journées portes ouvertes en direction des groupes de pression et d’organiser annuellement des enquêtes sur l’amélioration de la qualité des services… 

Au niveau de la recherche appliquée, il a été recommandé à la Regideso de relancer le projet de l’atelier compteur pour produire localement les compteurs, en partenariat avec les institutions de l’Enseignement supérieur et universitaire (Unikin, Unilu, Ista) et les entreprises locales telles que la Gecamines. Cette approche a un avantage celui de minimiser les coûts et créer des emplois au niveau local. 

Au niveau de la recherche opérationnelle, les participants ont suggéré la promotion du développement progressif d’une chaîne de développement industriel intégré qui prend en compte la transformation des ressources naturelles en produits manufacturés, etc. 

A noter que le rapport final de l’enquête sur la satisfaction de la clientèle de la Regideso couvre un éventail des critères, dont la qualité du produit, le débit d’eau au robinet, la quantité d’eau disponible par rapport au besoin des ménages et aussi par rapport au montant et mode de facturation. Cette notion de satisfaction s’étend notamment sur « l’efficacité des prestations et du règlement des conflits ». 

Cette enquête a souligné : « Toute personne, quelles que soient ses conditions de vie ou ses ressources, a le droit imprescriptible de boire une eau saine ». L’accès à l’eau potable et à l’assainissement comprend des droits pour garantir une juste répartition de cette ressource rare comme des investissements et de leur financement, ainsi que la maintenance des équipements afin de lutter contre les phénomènes d’exclusion.  

Freddy Monsa Iyaka Duku/Albert Tshiambi/Le Potentiel

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