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jeudi 29 mars 2012

Primature : J.C. Masangu après A. Muzito ?

Congo Indépendant
28/03/2012

L’Informateur Charles Mwando Nsimba, sujet de sa majesté le roi Albert II, a transmis mardi 27 mars son rapport au «raïs» alias le président «mal réélu» de la République très très démocratique du Congo, alias «l’autorité morale» de la majorité présidentielle et commandant suprême de la garde présidentielle et de la police nationale. Depuis mardi soir, la capitale congolaise est devenue la ville des toutes les rumeurs. On assiste à une surenchère de pronostics. Une seule question revient dans toutes les bouches : Qui sera le prochain chef du gouvernement ? Plusieurs patronymes sont égrenés parmi les remplaçants possibles du très débonnaire Adolphe Muzito : Jean-Claude Masangu, Matata Ponyo, Evariste Boshab, Léon Kengo, Aubin Minaku, Louis Koyagialo, Edouard Mokolo wa Mpombo et tutti quanti. Connaissant le goût prononcé des "Kongomani" pour les postes, le "raïs" continue à entretenir le suspens. 


Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-lez-Immondices, les bonzes de la Kabilie estiment que le futur «Premier» doit être un kabiliste pur et dur. Un fidèle parmi les fidèle. C’est-à-dire un bougre capable de se faire hara-kiri pour le «raïs». A en croire mon ami, c’est l’actuel gouverneur de la Banque Centrale du Congo, le très corrompu Jean-Claude Masangu (JCM), pourrait rafler la mise. C’est lui qui correspondrait à ce portrait-robot. L’ex-employé de la City Bank à Kin se ferait passer depuis un certain temps pour le «sous-grand-chef» des Baluba du Katanga, après le Grand chef Kasongo Nyembo. «JCM» occupe désormais l’espace qu’il disputait jadis à son ennemi intime feu Augustin Katumba Mwanke. 

Mon ami qui sait décidément tout me dit que l’arrivée éventuelle de « JCM » à la Primature serait un mauvais signal digne d’un coup de grâce assené à un pays à l’agonie. Avec ma candeur habituelle, j’ai demandé à mon ami de me parler un peu de l’homme-Masangu que je connais plutôt très mal. Pédant comme à l’accoutumée, mon ami de lancer : «Qui est Jean-Claude Masangu Mulongo?», et de répondre : «Agé de 58 ans, l’homme a étudié le Master of business administration aux Etats-Unis. Embauché à la banque yankee City Bank en 1981, il y est découvert par le Mzee Laurent-Désiré Kabila qui le fait propulser au poste de gouverneur de la Banque Centrale du Congo». Adoptant un ton grandiloquent, mon ami de poursuivre : «Jean-Claude Masangu est donc le père du Franc congolais mis en circulation en juin 1998.» Et de me rappeler que lors du lancement de cette nouvelle devise kongomani, il y a quatorze ans, les «Mamans ya Zando» déboursaient à peine 1,32 FC pour acheter le billet vert yankee soit 1 dollar. 

A en croire mon ami, les mêmes "Mamans" doivent aujourd’hui se délester de pas moins de 900 francs pour obtenir le même billet vert. Stupeur et effroi! En mars 2010, le «Gouv» s’est félicité du fait que le pays a terminé l’année «avec 930 FC le dollar alors que dans le budget 2010, le taux est estimé à 950 FC le dollar». C’est donc une performance par l’absurde. 

Mon ami de déverser un tapis de bombes sur un Masangu qu’il considère comme un des «grands prédateurs de la République» aux côtés notamment de la «fratrie Kabila» et compagnie. «Il a liquidé à son propre profit le patrimoine immobilier de la Banque Centrale du Congo ainsi que celui de la Nouvelle Banque de Kinshasa, assure mon ami. Il a mis la Banque Congolaise (BC) en faillite à cause d’un actionnariat peu clair». Il paraît que la propre nièce de Masangu, nommée Natacha Mwamba, faisait partie des «actionnaires» de la "BC". Un prête-nom. Et de rappeler l’interpellation, l’année dernière, à Washington, de l’épouse Masangu née Irène Kayembe Maloba. "Mama gouverneure avait, semble-t-il, oublié de déclarer un montant de 48.000 $ US en espèces qu’elle tentait de faire passer clandestinement en violation de la réglementation américaine sur le change", ironise-t-il. A en croire mon ami, cette affaire digne de «money landrying» ou blanchiment aurait été étouffée. Et de rappeler au passage que le "Gouv" a été administrateur dans la société "Katanga Mining" de GAF (George Arthur Forrest). Une situation incompatible avec le statut d’autorité monétaire. 

Doté d’une mémoire d’éléphant, mon ami de se souvenir de ce conclave organisé en février 2011 par quelques «notables» balubakats à Kamina, au Katanga. Selon lui, l'actuel gouverneur de la BCC était présent. Sans omettre : le «général» John Numbi Banza de la police nationale, les députés Jean Mbuyu et Vicky Katumwa, le ministre des Hydrocarbures Célestin Mbuyu, le président de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza et l’actuel procureur général Flory Kabange Numbi. L’ordre du jour avait pour thème : l’élaboration des stratégies pour assurer la victoire de «Joseph Kabila Kabange» à l’élection présidentielle de novembre 2011. Mon ami de conclure : «Cet objectif étant apparemment atteint, les Babalukats vont maintenant à l’assaut de la Primature. L’Etat, c’est eux !». Après 41 mois de «peste Muzito», les Congolais vont-ils besoin devoir souffrir du «choléra Masangu»?
 Issa Djema

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