26/03/2012
L'ex-premier ministre Macky Sall est devenu hier le chef de l'Etat sénégalais en battant au second tour de la présidentielle son rival Abdoulaye Wade, lequel a reconnu sa défaite avant même les résultats officiels d'un scrutin qui s'est déroulé pacifiquement.
En dépit des craintes suscitées par la nouvelle candidature du président Wade, 85 ans, élu en 2000 et réélu en 2007, la victoire acceptée de son ancien subordonné qu'il appelait son "apprenti", est le signe de la vitalité démocratique du Sénégal.
"Ce soir, une ère nouvelle commence pour le Sénégal", s'est félicité M. Sall, qui a salué la maturité des électeurs et de la démocratie sénégalaise.
Le Sénégal est souvent cité comme l'un des rares exemples de démocratie en Afrique, en particulier en Afrique de l'Ouest, souvent secouée par des violences politico-militaires, comme en témoigne le coup d'Etat qui a renversé, jeudi au Mali voisin, le président Amadou Toumani Touré.
La campagne a donné lieu à quelques incidents entre partisans des deux candidats, sans commune mesure toutefois avec les manifestations et les violences avant le premier tour, le 26 février, qui avaient fait entre 6 et 15 morts et au moins 150 blessés.
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