************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

mardi 10 avril 2012

Equateur : une province pauvre aux multiples potentialités

Le Potentiel 
10/03/2012

Troisième province de la République démocratique du Congo de part sa superficie, après la Province Orientale et le Katanga, avec une population de plus de huit millions d’habitants, la province de l’Equateur regorge de potentialités qui auraient pu faire d’elle une puissance économique si tous les facteurs de production avaient été mis à profit pour promouvoir le plein emploi. 


Selon le plan quinquennal de développement de la province de l’Equateur 2010-2014, produit de la coopération entre la République démocratique du Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à travers son Programme d’appui à la décentralisation et du développement local (PADDL), la province de l’Equateur présente des conditions éco-climatiques favorables au développement de nombreuses activités. Et la diversité de sa végétation et de son climat permet le développement d’une gamme variée de cultures tant vivrières qu’industriels. 

La grande forêt ombrophile* du Sud offre des possibilités énormes en matière d’exploitation forestière, tandis que le fleuve Congo, le lac Tumba et leurs affluents riches en poisson, constituent un gage certain pour le développement de la pêche, indique ce plan. 

Les marais qui couvrent également des vastes étendus, peuvent être mis à profit pour développer la riziculture de bas-fond. Les vastes prairies et savanes du Nord sont une opportunité pour l’élevage du gros bétail révèle ce plan. 

Dans sa rubrique analyse des problèmes, le plan quinquennal de développement de la province de l’Equateur note que l’Equateur souffre essentiellement d’un enclavement manifeste qui pose d’énormes difficultés de déplacement des populations. C’est ainsi, fait-il observer, qu’il est ardu de relier les districts entre eux, la rareté des moyens de transports fluviaux et l’impraticabilité des routes constituant les problèmes clés. Sans oublier l’inexistence de transport en commun en milieu urbain, obligeant ainsi la population à se déplacer à vélo : c’est le phénomène communément appelé «Toleka ». 

Ce plan révèle que la pauvreté de la population de l’Equateur se manifeste par une agriculture se limitant à la consommation pour certaines localités, de grandes concessions agricoles abandonnées, ayant envoyé les populations au chômage, une pêche demeurée artisanale et un élevage dont le cheptel a été décimé par les épidémies et les pillages lors des guerre successives. 

Par ailleurs, l’on enregistre une baisse de la production du bois et une forte exploitation artisanale des ressources ligneuses faite anarchiquement et en désordre. L’accès difficile aux services sociaux de base comme la santé, l’éducation l’information, ainsi que la vulnérabilité de la femme et de l’enfant avec l’exclusion des populations autochtones, se complique d’avantage avec les inégalités en matière de Genre, fait savoir le plan quinquennal. Et que la femme doit parcourir des kilomètres pour atteindre la maternité la plus proche, comme l’enfant pour arriver à l’école, où il s’assoie à même le sol. 

L’habitat est indécent et la promiscuité règne à grande échelle, tant en milieu urbain que dans la campagne, avec des immondices dans les artères. L’accès à l’eau potable demeure un calvaire. Les femmes et les enfants doivent chercher où trouver une source aménagée ou un puits. Etant donné que la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso) ou le Service national de l’hydraulique rurale (Snhr) ne sont plus en mesure de servir tout le monde, indique le plan. 

Quant à l’éclairage, le plan souligne que les populations vivent dans le noir, étant donné que la production de l’électricité dépend des caprices du stock de carburant pour faire tourner les centrales thermiques. 
Mimi Tayele

*Ce qualificatif désigne les forêts tropicales humides, caractérisées par une forte pluviométrie pendant toute l'année et un très faible éclairement au niveau du sol et des strates végétatives inférieures. La plupart des espècesd'arbres qui la composent sont d'ailleurs tellement adaptées à ces conditions particulières de pénombre qu'ils ne peuvent germer et croître pendant le début de leur vie que dans des conditions de faible éclairement d'où le terme d'ombrophile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire