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lundi 9 avril 2012

RDC: des femmes séropositives défilent pour l’accès au traitement

RFI
31/03/2012  

Des femmes séropositives défilent pour l’accès au traitement, 
à Kinshasa en RDC, le 30 mars 2012. 
RFI/ Habibou Bangré Par Habibou Bangré 
Douze femmes séropositives ont alerté ce vendredi 30 mars l’Etat congolais et les bailleurs de fonds sur le risque de pénurie d’antirétroviraux suite à la baisse des financements. « Avec les ARV, je suis en bonne santé ! », « Est-ce que j’ai l’air d’être malade ? », « Non à la stigmatisation, non à la discrimination ! », « La lutte contre le VIH n’est pas finie ! ». Elles ont défilé au Centre catholique Nganda, dans l’est de Kinshasa, pour délivrer ces messages aux décideurs. Un show glamour pour lancer un SOS. 

En République démocratique du Congo, seuls
50 000 des 350 000 personnes ayant besoin d’antirétroviraux (ARV) sont sous traitement, et environ 15 000 sont sur une liste d’attente de patients qui doivent recevoir d’urgence des médicaments, au risque de mourir « d’ici à trois ans », alerte Médecins sans Frontières (MSF)-Belgique, organisateur du défilé.  

Le gouvernement congolais ne dépense pas entièrement les 7% de son budget santé alloués au volet VIH/sida, et les bailleurs réduisent ou annulent leurs financements pour cause de crise internationale. Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme – principal bailleur pour la RDC – ne fait pas exception. Et l’inquiétude grandit. 

« Si les bailleurs nous quittent, que deviendrons-nous ? Que deviendrons-nous ! Les plus riches achètent leurs produits. Mais les plus pauvres ? Il y aura des morts en catastrophe ! », s’inquiète Clarisse Mawika, présidente du Réseau national des organisations à assise communautaire (RNOAC), partenaire de l’événement avec Médecins du monde. 

Egalement superviseur d’un poste de distribution d’ARV à Kinshasa, elle n’a pas défilé mais a sensibilisé les apprentis mannequins à se lancer. « J’ai expliqué aux filles pourquoi nous devions le faire : si nous gardons le silence, personne ne va nous aider, personne ne va parler pour nous. » L’engouement a été immédiat. Il a fallu sélectionner. 

Sur les douze femmes retenues, « il y en avait qui étaient courtes, d’autres qui n’avaient pas les épaules larges, d’autres qui avaient un peu de ventre… On a essayé d’adapter les créations aux mannequins », raconte Noëlla Budjamabe, présidente de l’Amicale des stylistes. 

Au programme, deux tenues. La première était taillée dans le pagne de la Journée mondiale de la femme 2011 à Bukavu (est), choisie pour sa couleur rouge. Un clin d’œil au fameux ruban rouge, symbole de la lutte contre le VIH/sida qui a orné la plupart des créations, dont celles en tissu blanc ou noir. 

« Je vais tout faire pour que le gouvernement règle le problème des médicaments, plaide Rachel, autre mannequin, dont le fils de 4 ans est mort du sida à quelques jours du défilé. Je veux faire sortir tout ces séropositifs cachés dans leurs maisons. » 

« Ces femmes ont conscience de leur statut sérologique et elles l’assument, ce qui est une étape importante dans la lutte contre le VIH/sida, souligne Patient Logodi, assistant de communication à MSF. Ce défilé, c’est également un hommage à leur courage. »







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