30/05/2012
Stupéfiante révélation de l’enquête menée par l’Ong « Free Fair » du député anglais Eric Joyce qui signale que près d’une soixantaine de sociétés, toutes fictives, qui exploitent frauduleusement les minerais de la RDC sont basées dans les Iles vierges britanniques et à Gibraltar
Une enquête de l’Ong Free fair RDC du député britannique Eric Joyce renseigne que 59 compagnies fictives, qui exploitent frauduleusement les minerais de RD Congo, sont basées dans les lies Vierges britanniques et à Gibraltar.
En séjour à Damas fin 2011, le parlementaire britannique Eric Joyce avait publié les résultats d’une enquête similaire dans laquelle il accusait les dirigeants politiques congolais d’avoir fait perdre à l’Etat 5,5 milliards USD en sous-évaluant les contrats miniers contractés avec des sociétés fictives des îles vierges britanniques.
« Nous avons (en RDC) un gouvernement qui vend secrètement les ressources de l’Etat aux soi-disant compagnies, à des prix fortement en dessous de leur valeur réelle. Ces sociétés fictives n’investissent pas. Elles finissent par vendre ces ressources naturelles aux plus gros intérêts, à des compagnies minières qui les exploitent et en font des bénéfices (sans -indiquer les noms de ces entreprises) », a déclaré le représentant spécial de Free Fair DRC, Herman Nzeza, cité par radiookapi.net
Ces compagnies fictives, dont « une bonne partie appartient à un homme d’affaires juif qui entretiendrait des relations d’amitié avec le sommet de l’Etat congolais continuent à percevoir ainsi, chaque année, des millions de dollars américains », a-t-il soutenu, indiquant que « certaines d’entre elles apparaissent à la bourse de Londres ».
« Nous venons d’adresser une lettre ouverte à M. Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, lui demandant de constituer une commission d’enquête pour statuer sur les personnalités étrangères, et congolaises qui exploitent le secteur minier en RDC », a annoncé Herman Nzeza.
Au mois de juillet 2011, l’ONG Action contre l’impunité pour les droit humains (ACIDH) avait publié un communiqué dénonçant « la vente en catimini » par la Gecamines de ses parts dans les sociétés minières Mutanda Mining et Kansuki Sprl, respectivement aux sociétés Actifs rowny Itd et Biko Invest, liées l’homme d’affaire israélien Dan Gertler.
Selon des estimations trouvées dans les documents de Glencore la valeur de la mine de Mutanda avoisinerait 3,1 milliards de dollars. La Sodimico a, pour la part, cédé 30% des actions qu’elle détient dans la société minière Sodet’or (créée par la Sodimicoct Fortune, une société minière hongkongaise), soit 30 millions de dollars américains.
A ce propos, le ministre des Finances. Augustin Matata Ponyo, avait reconnu le 27 septembre à la Radio Top Congo que le fonds monétaire international (FMI) avait exigé que le gouvernement congolais apporte des explications sur les contrats signés par la Sodimico et la Gecamines. La transaction de la Sodimico avait bien été publiée sur le site du ministère congolais des Mines, mais il estimait que l’entreprise a sous-évalué la valeur de ses actifs rappelle-t-on.
Une enquête de l’Ong Free fair RDC du député britannique Eric Joyce renseigne que 59 compagnies fictives, qui exploitent frauduleusement les minerais de RD Congo, sont basées dans les lies Vierges britanniques et à Gibraltar.
En séjour à Damas fin 2011, le parlementaire britannique Eric Joyce avait publié les résultats d’une enquête similaire dans laquelle il accusait les dirigeants politiques congolais d’avoir fait perdre à l’Etat 5,5 milliards USD en sous-évaluant les contrats miniers contractés avec des sociétés fictives des îles vierges britanniques.
« Nous avons (en RDC) un gouvernement qui vend secrètement les ressources de l’Etat aux soi-disant compagnies, à des prix fortement en dessous de leur valeur réelle. Ces sociétés fictives n’investissent pas. Elles finissent par vendre ces ressources naturelles aux plus gros intérêts, à des compagnies minières qui les exploitent et en font des bénéfices (sans -indiquer les noms de ces entreprises) », a déclaré le représentant spécial de Free Fair DRC, Herman Nzeza, cité par radiookapi.net
Ces compagnies fictives, dont « une bonne partie appartient à un homme d’affaires juif qui entretiendrait des relations d’amitié avec le sommet de l’Etat congolais continuent à percevoir ainsi, chaque année, des millions de dollars américains », a-t-il soutenu, indiquant que « certaines d’entre elles apparaissent à la bourse de Londres ».
« Nous venons d’adresser une lettre ouverte à M. Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, lui demandant de constituer une commission d’enquête pour statuer sur les personnalités étrangères, et congolaises qui exploitent le secteur minier en RDC », a annoncé Herman Nzeza.
Au mois de juillet 2011, l’ONG Action contre l’impunité pour les droit humains (ACIDH) avait publié un communiqué dénonçant « la vente en catimini » par la Gecamines de ses parts dans les sociétés minières Mutanda Mining et Kansuki Sprl, respectivement aux sociétés Actifs rowny Itd et Biko Invest, liées l’homme d’affaire israélien Dan Gertler.
Selon des estimations trouvées dans les documents de Glencore la valeur de la mine de Mutanda avoisinerait 3,1 milliards de dollars. La Sodimico a, pour la part, cédé 30% des actions qu’elle détient dans la société minière Sodet’or (créée par la Sodimicoct Fortune, une société minière hongkongaise), soit 30 millions de dollars américains.
A ce propos, le ministre des Finances. Augustin Matata Ponyo, avait reconnu le 27 septembre à la Radio Top Congo que le fonds monétaire international (FMI) avait exigé que le gouvernement congolais apporte des explications sur les contrats signés par la Sodimico et la Gecamines. La transaction de la Sodimico avait bien été publiée sur le site du ministère congolais des Mines, mais il estimait que l’entreprise a sous-évalué la valeur de ses actifs rappelle-t-on.
Le Potentiel
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