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jeudi 17 mai 2012

Les exploitants industriels des forêts de la RDC trompent impunément l’Etat !

Digital Congo 
16/05/2012 

C’est un secret de polichinelle de dire que les exploitants industriels des forêts congolaises trompent sinon escroquent l’Etat notamment avec des supercherie d’utilisation des permis artisanaux alors qu’ils pratiquent une exploitation industrielle, et c’est la complaisance et la complicité des services de l’Etat qui favorisent ce scandale 

Au lieu de ne servir qu’à la consommation locale tel que prévoit à la l’exploitation artisanale de bois en RD Congo sen plot aux expatriés qui l’exécutent l’échelle industrielle.
  
Ces exploitants industriels qui se déguisent en exploitants artisanaux détournent donc le moratoire sur l’allocation de nouvelles concessions d’exploitation forestière en RDC. Fort de celle malheureuse réalité, Greenpeace exige un Gouvernement congolais l’annulation des permis artisanaux utilisés pour des opérations d’exploitation forestière Industrielle.

La représentation de l’Ong internationale de protection de l’environnement Greenpeace en RDC a réuni hier à son siège les professionnels des médias pour leur présenter son briefing intitulé : « Exploitation artisanale exploitation industrielle forestière déguisée. 

C’est en fait le rapport accablant d’une mission de terrain que vient de réaliser cette Ong en collaboration avec le Réseau ressources naturelles (RRN) de la société civile environnementale congolaise dans la province du Bandundu, districts de Maï-Ndombe et du Plateau, plus précisément dans les territoires d’Oshwe et Bolobo. 

Dans cette région, selon le constat de la mission mixte Greenpeace-RRN, plusieurs sociétés d’exploitation forestière à la fois industrielle (à grande échelle dans les forêts de production permanente) et artisanale la petite échelle dans les forêts des communautés locales) sont actives. Pourtant pendant que le moratoire actuel sur l’attribution de nouvelles concessions forestières interdit l’octroi de nouvelles concessions aux industriels de bois, la délivrance de permis d’exploitation artisanale a considérablement augmenté aujourd’hui dans cette partie de la RDC. 

Mais ces permis de coupe artisanale, dont ne doivent bénéficier seulement que des exploitants personnes physiques agrées de nationalité congolaise sont octroyés aux personnes morales ou entreprises souvent étrangères et non congolaises, ce en violation de la loi. Pire, ces exploitants soi-disant artisanaux expatriés utilisent des engins lourds avec une ampleur de l’exploitation industrielle dans les forêts dites des communautés locales. 

En plus la plupart de ces entreprises étrangères possèdent plus de deux permis de coupe artisanale par un, en violation de la loi congolaise qui n’autorise que deux. Et le grand nombre de ces permis n’ont pas été octroyés par le gouverneur de la province tel qu’exigé par la loi mais par le Ministère de l’Environnement dans la capitale Kinshasa. Aussi, les accords sociaux sont signés seulement avec les chefs des terres qui sont les seuls à bénéficier des avantages de cette exploitation artisanale et non pas des communautés locales. 

Voilà pourquoi, au cours de l’échange avec les journalistes, M. Joseph Bobia, le coordonnateur du RRN a déclaré que « la RDC est spécialiste de la déconsidération de ses propres lois et arrêtés ». Pour lui, toute la forêt n’est pas exploitable. Et si les forêts congolaises son valorisées, a-t-il estimé, l’exploitation du bois peut contribuer 2.500.000.000 de dollars américains par un à l’économie nationale. Il ajoute qu’il y a nécessite de revoir le code forestier. 

Pour Mme Irene Wabiwa, chargée de campagne Greenpeace Afrique, il y a actuellement un vide juridique en ce qui concerne l’exploitation artisanale des forêts. « Nous espérons que le nouveau gouvernement prendra des mesures conséquentes pour arrêter ce détournement du moratoire 

Les recommandations de Greenpeace 
A en croire ce rapport Greenpeace une bonne partie du bois artisanal de la RDC est exploitée à l’échelle industrielle. Ce qui est en réalité l’exploitation forestière industrielle degusée. Et cette pratique est courante non seulement à Bolobo et Oshwe, mais elle est devenue une démarche commune dans tout le pays dans le but de contourner le moratoire sur l’allocation des nouveaux titres d’exploitation industrielle. 

Greenpeace déplore que la situation relative à l’octroi des permis de coupe artisanale en RDC est a ce jour chaotique, sans aucun respect de la loi. En lieu et place d’authentiques permis de coupe artisanale délivrés par le gouverneur de province ce sont des permis artisanaux pour l’exploitation industrielle des forêts qui sont remis par le Ministère de l’environnement à Kinshasa. 

Sur terrain, personne ne vérifiée si les sociétés d’exploitation artisanale des forêts respectent à loi en terme de volumes de bois d’espèces d’arbres, de diamètres autorisés été Les entreprises forestières n’établissent aucun accord social crédible avec les communautés locales et les conditions sociales des travailleurs forestiers sont épouvantables. Aucune statistique officielle fiable sur les opérations d’exploitation artisanale n’est disponible, malgré la présence d’observateurs indépendants financés par des bailleurs internationaux et plusieurs demandes de Greenpeacé les exploitants forestiers travaillent en dehors de tout contrôle ou surveillance en toute impunité cela empêche également le pays de collecter les recettes fiscales obligatoires Greenpeace recommande par conséquent que les permis délivrés illégalement soient annulés, que le moratoire sur l’attribution de nouveaux titres d’exploitation industrielle soit applique et que la législation actuelle sur l’exploitation forestière soit respectée et élargie pour conclure le contrôle et la surveillance de l’exploitation artisanale. 

Que les droits légaux des communautés locales soient renforcés et respectés, en insistant sur leurs droits traditionnels, les limites territoriales et les clauses sociales du cahier des charges avec les opérateurs forestiers de faire en sorte que les décisions soient prises avec le consentement libre et éclairé et préalable des communautés locales qui dépendent de la forêt. Que la transparence ans ce secteur forestier soit radicalement amélioré en mettant à la disposition du public toutes les informations revives aux permis à la surveillance et au contrôle. 
Lepetit Baende/L’Avenir

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