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dimanche 20 mai 2012

Paul Kagame est juste un nègre de service

Congo Indépendant
19/05/2012

Mufoncol Tshiyoyo
Je me demande toujours pourquoi tout ce tintamarre interne et externe autour du personnage Paul Kagamé. Nombreux, parmi ceux que l’on peut encore qualifier d’élite congolaise, si du moins elle en existe, chinent sérieusement à croiser cet homme. Plus particulièrement ceux du camp dit du « pouvoir » à Kinshasa. Il semblerait même que tout réussirait à Kagamé auprès de qui quelques misérables tentent tant bien que mal d’arracher un salut en vue de siéger dans ce que cette canaille nommerait le « gouvernement du Congo ». 

Ils ne seraient pas les seuls, ceux-là qui accomplissent le rituel de Kigali. Évidemment, l’appétence de ce camp a engendré une rivalité secrète mais réelle au sein de la même « classe politique » du Congo. Celle qui se baptise dans ce pays « Opposition congolaise », qui s’oppose on ne saura jamais contre qui alors qu’elle est non seulement issue du même système mais aussi en dépend ; elle en constitue d’ailleurs un de ses joyaux sans laquelle le système tiendrait comme une force de nuisance, ces fameux opposants congolais emboitent le pas à ceux du camp « adverse » dans ce qui se formalise depuis quelque temps comme un passage obligé de tous ces pauvres Congolais dans leur pèlerinage à Kigali. Ils se rendent tous à Canossa alors que Paul Kagamé est juste un nègre de service. 

ASSEZ DONC DE NOUS RABÂCHER LES OREILLES AVEC PAUL KAGAME À LONGUEUR DE JOURNEE… 
Commodément, des Congolais succombent aux appâts d’une campagne mensongère qui commercialisent une image chimérique de Paul Kagamé que ses maîtres font passer auprès de leurs proies comme le souverain actuel du Congo ou des Grands Lacs. Le bourreau en chef ou le nègre vassal de ses maîtres, que l’on appellerait « Muana bitinda » dans la langue de chez nous au Congo, se présente sous la plume de François Soudan de Jeune Afrique, et même s’il reprenait le classement de Magazine Times, comme 
« l’homme […] parmi les cent personnalités les plus influentes au monde et que se disputent les universités américaines [ô tempore, Ô mores], pour leurs conférences inaugurales, dont le fils aîné étudie à l’Académie militaire de West Point et qui ne s’accorde d’autre distraction que le tennis ou la lecture ». 

Mais en quoi cet homme serait-il devenu un modèle? Il a vite appris à tuer d’autres nègres comme lui et ce au nom et à la place de ceux qui l’ont non seulement recruté mais aussi formé. Et comme eux, il apprend à tirer profit de ses crimes commis sur un peuple auquel Dieu le père, selon une version révisée de la Bible made in au Rwanda, a promis à Paul Kagamé et aux siens « une terre qui était la patrie d’autres peuples. Il leur dit de tuer ces peuples, leur donnant pour ordre express de commettre un génocide. Pour une raison quelconque, il désigna le peuple Tutsi du [Rwanda], lui ordonnant d’éradiquer tous » [les Congolais]. Kagamé le modèle transforme ses crimes, ses viols et vols au Congo en immeubles et autres décors de luxe qui séduisent des serfs au Congo. Et ce faisant, ils sont prêts à la balkanisation du Congo juste pour le plaisir de mener une vie à la « rwandaise ». De quelle existence s’agirait-il lorsque le poète Simaro Ndomanueno avise que « nyonso oyo egengaka na miso ezali pauni te (tout ce qui brille n’est pas or). 

Mais si le fait de massacrer des Congolais constituait un fait de bravoure, il y a lieu de s’interroger pourquoi ceux qui encensent Paul Kagamé et l’ont désigné pour ce sale boulot désavantagent le Congo et les Congolais par leur refus de leur vendre des armes avec lesquels ils prouveront à la face du monde qu’ils saut tout sauf des lâches. Le Kivu est en feu et en flammes pour cause des nègres comme lui. 

C’est pourquoi des Congolais refoulent l’idée de passer par Kigali ou par un medium quelconque lorsque l’Occident qui a fabriqué Paul Kagamé et ne s’en cache point se trouve juste en face. Donc, Il est connu et reste jusqu’à preuve du contraire accessible. 

La possibilité de négocier directement avec le maître du chien existe, mais tout en se rappelant que sa méthodologie consiste à désigner lui-même ses proies à qui il lui arrive de confier momentanément la gestion de terre sous son contrôle. Mobutu fut recruté et placé au pouvoir par la CIA et les Belges. Il en fut de même de Saddam Hussein enrôlé au Caire en Égypte par la CIA et installé par la suite au pouvoir à Bagdad. De Paul Kagamé, il est recruté et formé par les Anglo-saxons qui le maintiennent au pouvoir à Kigali. Dans « The Mission Song » de John le Carré, on y découvre comment on a à peine ramasser un autre investi comme vassal de Paul Kagamé à Kinshasa. 

Mais importe-t-il d’aller vers l’Occident lorsqu’il se fabrique lui-même ses Nègres de service du genre de « muzungu anasema » ? L’Occident se trouve dans une situation de privilèges par rapport à ceux qui vont à sa rencontre. Il a tout à perdre s’il s’ouvrait à ses potentielles proies. C’est simple parce qu’il sait tout obtenir de lui-même et ce à moindre effort via ses pions qui lui doivent toute leur virilité. Et même dans le cas où il faudrait y aller, quid de la question du rapport de forces en l’absence de laquelle l’Occident ou toute autre empire s’obligerait moins de s’asseoir autour d’une table avec quelques petits quémandeurs incapables de s’élever au rang d’interlocuteurs. 

La montée en puissance de la Chine et d’autres pays que le discours occidental qualifie des pays émergeants, et je me demande jusqu’où cela pouvait peser dans la balance, serait à même de requalifier la stratégie occidentale. Il n’y a pas lieu à jouer la Chine contre l’Occident ni ce dernier contre la Chine. Les deux peuvent aussi s’entendre au détriment de leurs proies quand on sait que l’intention première de la Chine est loin la dispute de leadership à l’Occident. Elle s’invite à la table des prédateurs et ce avec précaution de respecter les normes établies. Sa position lui permet non seulement de s’assurer une place de choix mais aussi de délimiter son territoire. Au lieu de s’intéresser à nous comme «interlocuteurs » dans un monde en mutation, l’Occident jette son dévolu sur les Arabes, bien que pour des raisons financières évidentes, avec lesquels il partage le mépris de l’homme dit Noir. Dans Le Génocide voilé, Tidiane N’Diaye, citant lui-même Édouard Guillaumet, auteur du livre L’Esclavage au Soudan, écrit : « Quel malheur pour l’Afrique, le jour où les Arabes ont mis les pieds dans l’intérieur. Car avec eux ont pénétré et leur religion et leur mépris du Nègre » (Ndiaye, 2008 : 65). Le massacre des Noirs en Libye illustre bien ce sentiment que toute l’Histoire confirme. Malgré cela, il est constamment requis aux plus faibles d’oublier le passé pendant que les mêmes autorisent et arment un autre Nègre, Paul Kagamé, de liquider ses propres « frères » noirs au Congo. L’Occident a préféré les Tutsi aux Congolais. Faut-il se rapprocher de l’Occident ? Oui, mais à quel prix ? 

Peut-on envisager la possibilité d’un affrontement avec le Maître ? Il s’agit particulièrement de ceux qui ont produit, font et entretiennent Paul Kagamé. Déjà, quelques voix s’élèvent de ceux qui sont friands de la commodité. Incapables de cogiter en amont comme en aval, ils se transforment en commentateurs des évènements qui se déploient sous leurs regards ébahis. Ces larrons se contentent du peu c’est-à-dire des postes au sein de je ne sais quel type de gouvernement dont la mission se résume à la duplication d’un modèle d’organisation de société faussement dénommée « universelle ». 

« Quand on refuse à un homme de mener la vie dans laquelle il croit, il n’a pas d’autre choix que de devenir un hors-la-loi », (Mandela, 1995: 270). Le fruit est mûr Likambo ya mabele 

Mufoncol Tshiyoyo, un homme politique congolais

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