12/06/2012
Etienne Tshisekedi à la tête de l'UDPS AFP PHOTO/GWENN DUBOURTHOUMIEU |
La course est toujours ouverte entre les partis de l’opposition de RDC pour désigner leur porte-parole. Il s’agit d’un poste officiel inspiré du modèle anglo-saxon, prévu par la Constitution de 2005, mais qui n’a jamais été attribué jusqu’à aujourd’hui. Un poste convoité puisque ce porte-parole aura rang de vice Premier-ministre. Tous les partis tentent de se placer pour la désignation qui doit être faite par les parlementaires sauf un : l’UDPS. Les fidèles d’Etienne Tshisekedi ne veulent pas entendre parler de cette fonction.
L’entourage d’Etienne Tshisekedi est logique avec lui-même. Si Tshisekedi est président comme il l’a
proclamé, il ne peut pas être à la fois le leader officiel de l’opposition. Le secrétaire général de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Jacquemin Shabani, resté fidèle au vieux leader, annonce donc qu’il n’a rien à faire dans cette désignation d’un porte-parole de l’opposition.
« Il est question pour nous d’un combat pour la vérité des urnes, qui permettra à Monsieur Etienne Tshisekedi de recouvrer l’effectivité de ses fonctions de président de la République, affirme-t-il. C’est à la suite de cela que l’opposition va s’organiser. Si Monsieur Kabila le veut, il pourra postuler comme chef de file de cette opposition », adresse-t-il à l'égard de celui qui est à la tête de l'Etat.
Mais que faire du groupe de députés UDPS de l’Assemblée nationale, où il représente le groupe d’opposition le plus important de ce Parlement ? « Ils font ce qu’ils veulent » répond Jacquemin Shabani. « Ce groupe là ne concerne pas notre parti. Ils ont choisi une voie. Libre à eux. Nous leur souhaitons bonne chance ». Une prise de position en forme de pierre dans le jardin des parlementaires de l’UDPS qui briguent ce poste officiel. Les autres groupes d’opposition en profitent pour lui dénier le droit d’y prétendre.
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