04/06/2012
L’enquête préliminaire sur les explosions de Mpila, un dépôt de munitions d’une caserne de Brazzaville, vient d’être bouclée. Il y a trois mois, cette tragédie du 4 mars 2012 a causé la mort de près de 300 personnes. Après avoir examiné les conclusions de la commission d’enquête mise en place par le président Sassou Nguesso, le procureur de la République a écarté la thèse du court-circuit qui serait à l’origine de l’incendie. Vingt-six personnes ont été inculpées et détenues. Leurs avocats ainsi que l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) dénoncent la procédure et réclament un procès juste et équitable.
La première version officielle évoquait un court-circuit au moment même où certains parlaient d’un incendie provoqué accidentellement par de nouvelles recrues militaires. Aujourd’hui, la thèse d’un court-circuit qui serait à l’origine des explosions est désormais remise en question. C’est le procureur de la République qui a affirmé qu’elle est manifestement battue en brèche.
Joint par RFI, le ministre congolais de la Justice, Aimé-Emmanuel Yoka, précise néanmoins que les investigations sont toujours en cours et qu’il ne faut exclure aucune hypothèse.
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