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jeudi 12 juillet 2012

Conférence de presse des Nations Unies du mercredi 11 juillet 2012

Site de la Monusco

Activités des Composantes de la MONUSCO
Droits de l’homme : Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) est particulièrement inquiet de la situation dans la province du Nord-Kivu et de l’impact de celle-ci sur les populations civiles. Le Bureau a reçu des allégations non-confirmées de violations des droits de l’homme qui auraient été commises par différentes parties au conflit, dont des militaires des FARDC et des combattants du M23, et continue d’enquêter à ce sujet. Entre le 4 et le 9 juillet 2012, au moins quatre personnes auraient été exécutées sommairement et une trentaine de civils enlevés ou enrôlés de force par les parties en présence. Plusieurs villages auraient été pillés. 


Le BCNUDH rappelle que les droits de l’homme et le droit international humanitaire sont des obligations qui s’imposent à toutes les parties au conflit et qui doivent être respectées sans exception. Le Bureau déplore particulièrement les attaques rapportées contre des personnes du fait de leur nationalité ou de leur appartenance ethnique présumées et demande la cessation de tout acte ou incitation à la violence ou à la haine raciale. Le BCNUDH demande que toute personne qui commettrait des violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire soit poursuivie par les autorités compétentes. Dans ce cadre, le Bureau souligne que les attaques intentionnelles contre le personnel ou les installations d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies peuvent être qualifiées de crime de guerre. 

Police MONUSCO : En vue d’améliorer la capacité opérationnelle des unités FPU (Formed Police Unit) de la MONUSCO et celle d’intervention de la Police Nationale Congolaise en matière de maintien et de rétablissement de l’Ordre Public, le Bureau de Coordination FPU a organisé du 5 au 7 juillet 2012, un exercice conjoint regroupant les trois unités FPU basées à Kinshasa à savoir Bangladesh FPU, Sénégal FPU et India FPU ainsi que la Légion Nationale d’Intervention (LNI) de la PNC au Stade Tata Raphael de Kinshasa. Ces exercices se sont déroulés en présence des responsables de la Police Nationale Congolaise et de la Police MONUSCO. 

Sur un autre chapitre, l’Adjoint au Chef de la Police MONUSCO, Jacques Desilets et le Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), Scott Campbell, se sont entretenus le 06 juillet 2012, avec le Commissaire général de la PNC, le Général Charles Bisenguemana, pour évoquer les exactions commises sur la population et les agents de la PNC par le commandant de la 61ème Brigade des FARDC de Kalemie qui multiplie les atteintes aux Droits de l'Homme au motif de régler les problèmes sécuritaires dans la localité. De ce fait, le Commissaire Général a pris aussitôt contact avec le responsable FARDC de la province du Katanga aux fins de trouver une solution à ce problème récurrent. 

Enfin, en vue de marquer plus sa présence dans l’Est de la RDC, la hiérarchie de la Police MONUSCO a ouvert, le 5 juillet 2012, deux (02) nouveaux sous-secteurs à savoir celui de Dungu et de Kamina. 

Activités de l’Equipe-Pays Développement 
PNUD/Système des Nations Unies : Les membres de la délégation congolaise ayant participé à la conférence des Nations Unies pour le développement durable, RIO+20, ont partagé, ce mercredi 11 juillet 2012, à Kinshasa les principales conclusions de leurs travaux dans le cadre d’une séance de restitution organisée par le gouvernement en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

Plus de 700 engagements concrets ont été pris lors de la conférence avec, à ce jour, des promesses de financement s’élevant à plus de 500 milliards de dollars américains. Les états membres des Nations Unies ont ainsi renouvelé leur engagement pour le développement durable et ses trois composantes, sociale, environnementale et économique, et se sont entendus sur le prochain établissement d’objectifs de développement durable qui, devraient prendre le relais des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) après 2015. 

On le sait, la RDC dispose de nombreux atouts pour devenir un pays pilote en termes de développement vert, un processus soutenu par le système des Nations Unies. La gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique sont l’un des axes de coopération entre le Gouvernement congolais et l’équipe-pays des Nations Unies pour les cinq prochaines années (2013-2017). 

UNFPA : Un accès universel aux services de planification familiale, c’est le thème retenu en République démocratique du Congo à l’occasion de la Journée Mondiale de la Population célébrée ce mercredi 11 juillet 2012. 

L’accès universel à l’information et aux services de planification familiale volontaire est au cœur du développement et c’est un élément crucial pour l’UNFPA dont la vision est celle d’ « un monde où chaque grossesse soit désirée, chaque accouchement sans danger, et le potentiel de chaque jeune rempli ». Un communiqué de presse est disponible à ce sujet. 

UNICEF : La prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite se déroulera du 12 au 16 juillet dans 18 zones de santé au Katanga. A cette occasion, le Gouvernement en collaboration avec ses partenaires, l’UNICEF et l’OMS, procèdera à la vaccination de 3 499 869 enfants et adultes. Le principal objectif visé par cette vaste campagne de vaccination est d’arrêter la circulation du poliovirus. 

UNOPS : Dans le cadre de l’appui au Plan de Stabilisation de l’Est de la RDC (STAREC), l’Ambassade des Pays-Bas vient de signer un accord avec l’UNOPS concernant l’axe routier Sake-Masisi-Walikale au Nord-Kivu, pour un coût total de 5 millions de dollars américains. L’UNOPS, en tant que gestionnaire du projet, agira comme maître d’ouvrage délégué. 

Le projet s’achèvera en 2014. Il consistera en la réhabilitation et la réouverture de certains tronçons routiers ainsi qu’en des interventions d’urgence sur les passages difficiles. Par ailleurs, des végétaux seront plantés le long des routes afin de lutter contre l’érosion des pentes. 

L’amélioration de la route Sake-Masisi-Walikale vise à promouvoir le retour des déplacés et des réfugiés, réduire le coût du transport et améliorer l’accès des populations aux marchés mais aussi celui de la MONUSCO et des forces de sécurités nationales à des terrains difficiles. 

CPI : Quatorze ans de prison, c’est la peine prononcée hier par la Chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de Thomas Lubanga Dyilo. Le 14 mars 2012, Thomas Lubanga Dyilo avait été déclaré coupable de crimes de guerre consistant à avoir procédé à la conscription et à l'enrôlement d'enfants de moins de 15 ans et à les avoir fait participer activement à des hostilités entre septembre 2002 et août 2003 en Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo. 

La Chambre a aussi ordonné que le temps écoulé entre la date de la remise de Thomas Lubanga à la CPI, le 16 mars 2006, et l’annonce du verdict, le 10 juillet 2012, soit déduit de la peine totale. 


Humanitaire 
Nord-Kivu : Des centaines de milliers de personnes piégées par l’insécurité qui les privent de l’assistance nécessaire pour survivre : 

La dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu depuis le début du mois d’avril a enregistré la semaine dernière un chapitre inquiétant avec la prise de contrôle de plusieurs localités dans le Territoire de Rutshuru par le mouvement armé « M-23 ». 
Ce dernier développement est une source de préoccupation majeure pour les acteurs humanitaires qui veillent à la protection des civils et à l’assistance des personnes vulnérables. A ce jour, la situation sécuritaire n’a pas permis d’établir avec précision le nombre de personnes déplacées, où se sont-elles déplacées et quels sont leurs besoins immédiats. Plus de 220 000 personnes, dont 100 000 dans le Rutshuru, avaient déjà été déplacées entre avril et fin juin. 
Cette insécurité persistante affecte les opérations humanitaires. Plusieurs organisations ont dû suspendre des activités, ou réorganisé leurs interventions, notamment dans le Rutshuru. Cependant aucune organisation n’a quitté le Nord-Kivu. Cette limitation d’accès prive des milliers de personnes vulnérables de l’assistance dont elles ont énormément besoin. L’accès humanitaire est primordial et les organisations en appellent à toutes les forces combattantes d’assurer que les acteurs humanitaires bénéficient d’un accès total et sans entrave aux populations. 
Outre l’accès, la protection des civils est préoccupante dans les zones affectées. Le Cluster Protection est concerné par des informations faisant état des recrutements de mineurs dans les différentes localités du Territoire de Rutshuru, ainsi que par des cas de violence communautaire enregistrés dans la ville de Goma. 
Avant l’aggravation actuelle de la crise, la communauté humanitaire faisait déjà face à l’insuffisance de financement pour assister des centaines de milliers des personnes vulnérables du Nord-Kivu dont une population déplacée interne estimée à près de 600 000 personnes. La détérioration actuelle de la situation met à très rude épreuve la capacité de réponse humanitaire. La communauté humanitaire a besoin des financements supplémentaires pour répondre aux nouveaux besoins nés de la crise actuelle. 

Situation militaire 
Les activités de banditisme, pillage ; ainsi que les conflits fonciers et ethniques demeurent les problèmes majeurs liés à l’insécurité dans la partie occidentale de la République Démocratique du Congo, où toutefois le calme a été observé la semaine dernière. 

Une diminution significative des activités de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) a été observée dans le triangle Bangadi-Ngilima-Niangero en Province Orientale, où l’environnement sécuritaire a été jugé stable pendant la période sous examen. 

La Force de la MONUSCO et les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont poursuivi du 1er au 7 juillet 2012 leurs opérations conjointes dénommées « Bienvenue à la paix » et « Chuma Ngumi » (Poing d’Acier), visant respectivement à faciliter la reddition volontaire des éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), et à sécuriser la région. A cet effet, dans le cadre de la seconde phase de l’opération « Chuma Ngumi » (Poing d’Acier), le bataillon Marocain, les Forces Spéciales Guatémaltèques et le détachement aérien Bangladais de la Force de la MONUSCO, ont conduit des patrouilles de reconnaissance aérienne au-dessus de Niangara, Napopo, Bangadi et du Parc National de la Garamba, afin d’y évaluer la situation sécuritaire. 

En Ituri, l’opération de sensibilisation « Eagle Claw » (Les Serres de l’aigle) menée conjointement parla Force de la MONUSCO et les FARDC au Sud du territoire d’Irumu, s’est poursuivie sans incident la semaine dernière. 

Depuis le 2 juillet 2012, les Casques bleus du bataillon Bangladais assurent l’escorte d’une Equipe de Protection Conjointe en mission de travail d’Epulu vers Nia Nia, situé à 162 kilomètres à l’Ouest de Mambasa. 

Le 3 juillet 2012, un (01) milicien du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) basé à Boga, situé à 25 kilomètres au Sud d’Aveba, s’est rendu au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Bukiringi, avec une (01) mitrailleuse et des munitions. Il a été remis à l’Etat-major du 901ème régiment FARDC de Bogoro pour sa prise en compte. 

Le même jour, environ dix-huit (18) prisonniers se sont évadés de la prison de Mahagi, situé à 15 kilomètres au Sud-ouest de Bunia. L’un (01) d’entre eux blessé par des tirs de sommation des gardiens, a été évacué pour traitement à l’hôpital Belge de Logo. 

Le 7 juillet 2012, des accrochages ont eu lieu entre les FARDC et les miliciens du FRPI, dans la région de Koga, située à 25 kilomètres au Sud de Bogoro, suite à la reddition d’un (01) milicien FRPI que d’autres combattants tentaient de soustraire au contrôle des FARDC. Aucun bilan de ces affrontements n’a été fourni. 

La recrudescence des attaques menées par le M23 contre les positions des FARDC, suivie du retrait des troupes gouvernementales des zones contrôlées au Nord-Kivu, a occasionné la semaine dernière, une situation sécuritaire tendue dans toute la province. Les rebelles du M23 ont en effet occupé les localités de Bunagana et de Rutshuru. La Force de la MONUSCO a repositionné ses troupes, et continue de marquer une forte présence dans les régions affectées, afin d’assurer aussi longtemps que nécessaire, la protection des populations civiles. 

Le 3 juillet 2012, quinze (15) éléments des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué le village Uimia, près d’Irameso, tué sept (07) personnes et provoqué le déplacement des populations de cette région. 

Des redditions ont été rapportées le 4 juillet 2012 aux postes opérationnels de la MONUSCO de ‘’Belgian Hill’’ où un (01) rebelle du M23 s’est rendu ; et celui de Walikale, où c’est plutôt un (01) Mayi-Mayi des Forces de Défense Nationale (FDN), armé d’un (01) fusil. 

Le 5 juillet 2012 aux environs de 21 heures, le M23 a occupé Bunagana situé à proximité de la frontière avec l’Ouganda. 

Suite à l’attaque du M23 contre les positions FARDC sur les hauteurs de Bunagana, la Force de la MONUSCO a déployé un cordon sécuritaire composé de véhicules blindés autour de Bunagana, dans le but d’assurer la protection des populations civiles. Elle a riposté contre le M23 en engageant ses véhicules blindés contre les positions rebelles dans cette localité, lorsqu’elle s’est retrouvée sous le feu direct de ce groupe mutin. Un (01) Casque bleu Indien déployé au poste de commandement de Bunagana, a reçu des éclats d’obus pendant les accrochages entre l’armée gouvernementale et les mutins. Malgré les soins d’urgence qui lui furent prodigués, il succombera à ses blessures plus tard. 

Un (01) autre Casque bleu Indien est décédé à la même période à Kiwanja, suite à un arrêt cardiaque. 
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A la même date, les FARDC ont pilonné à l’arme lourde les positions de M23 à Bugina. 

Le 6 juillet 2012 vers 6 heures, environ cent cinquante (150) rebelles du M23 ont attaqué les positions FARDC situées sur les hauteurs de la région de Bunagana. Ils ont amorcé un débordement des troupes FARDC en avançant dans trois (03) directions, l’Est, l’Ouest et le Nord-ouest, jusqu’à contrôler les positions FARDC abandonnées. Les FARDC ont aussi engagé des hélicoptères d’attaque contre les positions du M23 à Nyamanima. 

Le 7 juillet 2012, la 8ème Région Militaire FARDC a annoncé la radiation des rangs de l’armée nationale congolaise pour collaboration avec le M23, de quatorze (14) officiers FARDC dont le Général Bosco Ntaganda, le Colonel Makenga et le Lieutenant-colonel Vianney Kazarama, pour ne citer que ceux-là. 

Le 8 juillet 2012, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Kiwanja a assuré au sein d’une zone sécurisée, la protection d’environ six mille (6 000) déplacés de la région, qui avaient fui les exactions d’éléments armés. 

A la même date, la Force de la MONUSCO a déployé des patrouilles motorisées à Kiwanja et Rutshuru, dans le but de contrôler la zone, de dissuader toutes exactions contre les populations civiles et d’assurer leur protection. Par ailleurs, quatre (04) hélicoptères d’attaque ont mené une patrouille aérienne au-dessus de Goma, Kibumba, Katale, Rubare, Rutshuru, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire, et ont engagé les positions du M23 à la roquette à Runyoni. La Force continue également d’assurer la protection de tous les agents humanitaires œuvrant dans la région de Kiwanja, au sein d’une zone sécurisée établie dans cette localité. 

Le 9 juin 2012, la Force onusienne a déployé de nombreuses patrouilles motorisées et aériennes notamment à l’intérieur et au-dessus des régions de Rutshuru, Kiwanja, Katale, Biruma, Kalengera, Kako, Rubare, Nihanga dans le but de dominer le terrain, d’évaluer la situation sécuritaire et de dissuader la commission par les groupes armés d’actes préjudiciables à la sécurité des populations civiles. Des véhicules blindés ont également été déployés entre Kibumba et Goma, dans le même but. 

S’agissant des opérations unilatérales lancées par la Force onusienne à travers la province, du 1er au 7 juillet 2012, l’opération « Amani Kurejesha » (Restaurer la paix) s’est poursuivie dans les localités de Remeka et de Katoyi à travers des patrouilles intensives de domination de terrain conduites par les postes opérationnels établies dans les localités sus-citées. 

L’opération « Strong presence » (Forte présence) maintien son déploiement et ses activités dans la région de Bunyampuli. 

Dans le territoire de Lubero et à Runyoni, les opérations « Instill confidence » (Inspirer la confiance) et « Strong flank » (Flanc rigide) se poursuivent normalement. 

L’environnement sécuritaire continue d’être volatile et imprévisible au Sud-Kivu, mais reste cependant sous le contrôle des Forces de sécurité présentes dans la province. Une recrudescence d’activités des Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki a été rapportée dans le territoire de Kalehe, pendant qu’une diminution d’exactions des groupes armés dans le territoire de Shabunda a été observée durant la semaine écoulée. 

Le 30 juin 2012, l’unité du Génie Militaire de la MONUSCO a mené des travaux et dégagé la route bloquée par un glissement de terrain près du village Kilambi, situé à 10 kilomètres au Nord-est de Mwenga. 

Du 1er au 7 juillet 2012, la Force de la MONUSCO et les FARDC ont dans le cadre de l’opération conjointe «Safari majini » (Safe Sail) (Navigation sûre), conduit des patrouilles intensives entre Bukavu, la péninsule d’Amssar, Baraka et Kalundu. La compagnie Uruguayenne de Patrouille Navale (URPAC) de la Force de la MONUSCO, a aussi conduit, une patrouille entre Bukavu et l’île d’Idjwi, dans le but de surveiller cet axe navigable et de dissuader toute activité des groupes armés. 

Le 3 juillet 2012, la Force de la MONUSCO a conduit conjointement avec les FARDC, une patrouille aérienne de reconnaissance au-dessus du village Lumenje, situé à 13 kilomètres au Nord-ouest de Bunyakiri, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire prévalant dans la région. 

Au chapitre des redditions, du 4 au 7 juillet 2012, deux (02) combattants FDLR accompagné d’un (01) membre de leurs familles, et quatre (04) éléments des Forces Républicaines Fédéralistes (FRF), appartenant au groupe du ‘’Colonel’’ Tawimbi, se sont rendus au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Kalehe et au camp DDRRR de Minembwe. 

En outre, depuis le 5 juillet 2012, la Force de la MONUSCO continue de mener des opérations unilatérales dans la province. A travers l’opération « Kimbilio salama » (Refuge sûr) menéedans le territoire de Walungu, des patrouilles de domination de terrain et de protection des populations civiles ont été conduites par le poste opérationnel de Ngosho. Dans l’opération « Mkesha » (Protecteur) enterritoire de Fizi, les postes opérationnels de Katalukulu, Kasisa et Kamana assurent la protection des populations civiles. Un (01) poste opérationnel a été établi à Chebumbe dans le cadre de l’opération « Kuwamacho 1 » (Vigilance 1) dans le territoire de Kabare, dans le but de rayonner dans la zone et de sécuriser les populations civiles. 

Dans le Secteur du Katanga, à part l’attaque menée le 2 juillet 2012, par cent (100) éléments Mayi-Mayi Gédéon contre les FARDC à Mitwaba, l’environnement sécuritaire est demeuré calme, mais reste toutefois volatile. L’incident de Mitwaba a occasionné trois (03) tués, dont un (01) chez les FARDC, deux (02) chez les insurgés, et a perturbé l’opération de distribution des denrées alimentaires menée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Toutefois, la situation est revenue à la normale. 

Au chapitre des redditions, le 30 juin 2012, un (01) combattant Mayi-Mayi et un (01) élément FDLR se sont rendus au bureau DDR de la MONUSCO de Kalemie. 

Le 4 juillet 2012, les FARDC ont arrêté deux (02) combattants supposés appartenir aux Mayi-Mayi Gédéon sur la route de Moba, au poste de contrôle de Lunfukwe, situé à 13 kilomètres au Sud-ouest de Kalemie. 

Le Secteur 2 est demeuré relativement calme la semaine dernière. Néanmoins, les Mayi-Mayi Simba de Morgan ont pillé le 6 juin 2012, le village Badengaido, situé à 110 kilomètres au Nord-est de Bafwasende, et kidnappé soixante-dix (70) personnes. Le même jour, trente (30) autres personnes ont été enlevées dans les localités d’Ehalo, d’Elota et de Bandumbisa. Les FARDC ont déployé des troupes dans la région d’Epulu, en vue de les traquer et de libérer ces otages. 

Enfin, concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1 328 patrouilles armées, dont 580 nocturnes, et fourni 72 escortes, pendant que 324 autres patrouilles ont été menées par les Observateurs Militaires de la Force.

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