25/07/2012
La police encadre les partisans de l’UDPS le 5/9/2011 à Kinshasa, lors du dépôt de
la candidature d’Etienne Tshisekedi pour la présidentielle 2011, le 5/09/2011
au bureau de réception, traitement des candidatures et accréditation des témoins
et observateurs de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
L’Union pour la démocratie et le progrès a déposé une pétition ce mercredi 25 juillet à l’ambassade de France, à Kinshasa pour réclamer la délocalisation du sommet de la Francophonie.
Ce parti d’opposition déplore le non respect des droits de l’homme, le manque de transparence dans les dernières élections générales et la crise dans l’Est du pays et estime que pour toutes ces raisons le XIVè sommet de la Francophonie prévu en octobre 2012 doit être délocalisé.
Devant l’ambassade de France à Kinshasa, les partisans de l’UDPS tenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Non à la Francophonie, non à la Balkanisation du pays et oui à la vérité des urnes. François Hollande, respecte tes engagements électoraux. France, terre des lumières et des droits de l’homme, va-t-elle soutenir un régime despotique ?».
Les responsables de l’UDPS disent avoir fait circuler une pétition qui aurait déjà recueilli plus de vingt mille signatures des Congolais favorables à la délocalisation de ce sommet. La manifestation de l’UDPS a coïncidé avec le début d’une visite de trois jours à Kinshasa de Yamina Benguigui, la ministre française déléguée à la Francophonie. Elle vient en RDC se rendre compte de l’état d’avancement des préparatifs du sommet. Son agenda prévoit des discussions avec les autorités congolaises, les partis politiques et la société civile.
«La ministre vient pour demander les avis des Congolais sur la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa. L’UDPS dit que ce sommet doit être délocalisé», a dit le secrétaire général intérimaire de l’UDPS.
Le parti d’Etienne Tshisekedi pense que sa démarche aboutira effectivement à la délocalisation du sommet et se propose de saisir directement le président français, François Hollande.
Le Comité national chargé de la préparation et de l’organisation de ce forum francophone a mis toutes les batteries en marche pour la réussite de l’événement.
Cependant, une polémique est très engagée dans les milieux politiques congolais autour de la venue ou non de certaines hautes personnalités politiques, principalement le président Hollande à ce sommet de la Francophonie dont le thème est: «Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale».
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