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mardi 24 juillet 2012

Procès des assaillants de la résidence de Kabila : la défense demande l’acquittement des prévenus

Radio Okapi
24/07/2012

Des présumés assaillants de l’attaque contre la résidence
du Président Joseph Kabila, lors de l’ouverture
du procès le 28/05/2012 à la prison centrale à Kinshasa.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 
Dans le procès des assaillants accusés d’avoir attaqué la résidence du chef de l’Etat Joseph Kabila le 27 février 2011, les avocats de la défense ont demandé lundi 23 juillet l’acquittement de leurs clients à cause des irrégularités qu’ils ont constatées dans le dossier d’instruction. Selon les défenseurs, les prévenus ont été détenus durant une année dans des cachots illégaux et même torturés par des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

L’audience se tient devant la Cour militaire de la Gombe qui siège à la prison centrale de Makala.

Près de 200 détenus sont poursuivis, les uns pour possession de caches d’armes à Kingasani, dans la partie Est de la capitale, entre 2008 et 2010, et d’autres pour l’attaque de la résidence du chef de l’Etat et du camp Kokolo en février 2011.



Me Peter Ngomo, un des avocats de la défense, dénonce plusieurs irrégularités dans les dossiers de ses clients et demande donc l’annulation par la Cour de tous les procès verbaux.

« Vous avez des procès verbaux qui sont établis par des gens qui se disent OPJ [officier de police judiciaire] de l’ANR. Ils ne se présentent pas comme il se doit. L’article 126 de l’ordonnance sur la police judiciaire est claire : L’OPJ doit nommément se présenter », a-t-il affirmé.

Me Peter Ngomo dénonce aussi le fait que certains biens des accusés saisis par la police n’ont pas été repris dans les procès verbaux de saisie.

L’avocat rapporte aussi des cas de torture qu’auraient subis ses clients. « Pour dire qu’au niveau des services dits de renseignement et de sécurité ANR, ce sont des tortures que les gens sont en train de vivre », a-t-il déclaré.

Me Peter Ngomo dit aussi constater la persistance des lieux de détentions illégaux, malgré l’engagement pris par le gouvernement d’y mettre fin.

« Quand vous voyez dans les dossiers, les gens ont été arrêtés au niveau des camps PM [Police militaire], au niveau de l’Etat major FARDC, à différents endroits. Pourquoi ? Alors qu’il y a des cachots qui sont connus », a-t-il dit.

Le défenseur a dénoncé la détention illégale de ses clients en s’interrogeant sur le « pouvoir » dont dispose un OPJ de « détenir quelqu’un pendant une année » sans que le ministère public ne réagisse.

Le procès des présumés auteurs de l’attaque contre la résidence du chef de l’Etat Joseph Kabila et du camp militaire Kokolo avait débuté lundi 28 mai à Kinshasa.

Près de 200 personnes, dont des officiers et des retraités de l’armée ainsi que des civils sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel.

Selon le ministre des Médias, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, ces mutins mis en déroute au niveau de la résidence présidentielle à la Gombe, seraient passés par le camp Kokolo dans leur fuite.

A l’issue de cette attaque, le porte-parole de la police avait présenté un bilan de huit morts dans le rang des Forces armées de la RDC (FARDC) et de onze morts parmi les assaillants.

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