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mardi 7 août 2012

L’Afrique du Sud appelée à suspendre toute vente d’armes au Rwanda

Digital Congo 
07/08/2012

Le pays de Jacob Zuma avait vendu des armes conventionnelles pour une valeur de plus de 12 millions Usd au Rwanda au cours des 10 dernières années. 

Les condamnations contre le soutien du Rwanda aux rebelles de M23 pleuvent encore. L’étau se resserre de plus en plus contre le régime de Kigali. L’initiative émane du parti sud-africain de l’opposition, l’Alliance démocratique -DA. Selon David Maynier, chargé des questions politiques de ce parti politique, le rapport publié par les experts des Nations-unies sur le soutien du Rwanda au M23 devrait être « une préoccupation pour l’Afrique du sud, parce qu’elle avait vendu des armes conventionnelles pour une valeur de plus de rands 103 millions, soit USD 12 millions au Rwanda au cours des 10 dernières années », rapporte Pana. 

Les Sud-Africains suivent de très près ce qui se passe en RD-Congo. Cette fois-ci, c’est la DA qui hausse le ton. Pour ce parti d’opposition au régime Zuma, l’Afrique du sud doit se questionner sur la destination des armes qu’elle avait vendues au Rwanda au cours des 10 dernières années. Cette question prend bien des allures inquiétantes surtout quand on se rappelle que les experts indépendants de l’ONU, dans leur rapport publié au mois de juin 2012, accusent le Rwanda de fournir des armes et munitions aux rebelles de M23. 


Pour David Maynier, pas de doute. Les armes sud-africaines ont certainement dies aussi contribuées aux massacres et viols des populations civiles RD-Congolaises du Nord et Sud-Kivu, victimes de la barbarie des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Ça doit cesser, a-t-il fait savoir au ministre Sud-africain chargé de la Justice, Jeff Radebe. Après la suspension de l’aide militaire américaine qui avait été suivie peu après par la Grande Bretagne, l’Allemagne et les Pays Bas, le conseil de sécurité des Nations unies a, à son tour, condamné tout soutien extérieur aux rebelles et appelé tous les pays de la sous-région des Grands lacs à coopérer avec la RD-Congo pour en finir avec cette rébellion. Pendant ce temps, Kigali organise son petit show médiatique. Il nie toute implication dans les conflits militaires à l’Est de la RDCongo. Louise Mushikwabo, ministre Rwandaise des affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, actrice principale de la mise en scène made in Kagame, taxe ce rapport de partial et d’incohérent. 

Ce rapport est tout simplement incohérent par ce qu’il accable des officiels rwandais proches de Paul Kagame. Trop facile comme argument! La tactique, tout le monde la déjà compris. Kagame et son staff veulent distraire toute la communauté internationale afin d’échapper aux sanctions éventuelles contre leur régime. L’aire de la menace de génocide hutu-tutsi qui lui avait d’ailleurs valu à la place d’enfant chérie de la communauté internationale semble complètement dépassé. L’avenir s’annonce encore plus dure et compliqué pour le régime dictatorial de Paul Kagame qui a confisqué le pouvoir depuis 1994 et muscle toute l’opposition. 
Henry Mbuyi/AfricaNews

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