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lundi 24 septembre 2012

A la Une : l’accord entre le Mali et la Cédéao



24/09/2012


« Cédéao-Mali : les violons s’accordent sur une musique de guerre », constate le site d’information Burkina 24. « Grippé depuis son initiative par un grand flou et de vives dissensions, le projet d’intervention des forces de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) pour la libération du nord du Mali commence à sortir de l’impasse, estime le site burkinabé. L’accord obtenu et dont un point essentiel était attendu, à savoir l’acceptation du déploiement de forces de la Cédéao sur le territoire malien, cet accord, donc, permet d’y voir un peu plus clair et d’envisager une possible libération du nord du Mali. […] 



L’option de la guerre est défensivement adoptée, estime encore Burkina 24, et rien ne fait plus barrière au déploiement d’une force ouest-africaine, sauf le OK de la communauté internationale dont on sait qu’elle exigeait seulement un projet d’intervention moins flou que celui qui lui avait été présenté. L’accord sur la présence de troupes de la Cédéao sur le sol malien ouvre donc la voie à une imminente intervention et fait dire que la négociation est une option définitivement enterrée ». 

Réaction également du quotidien Le Pays, toujours au Burkina : « Enfin ! Serait-on tenté de dire. En tout cas, il était temps qu’on avance dans la quête d’une solution à cette crise. Ce faisant, Bamako qui avait perdu le Nord dans tous les sens du terme, semble en passe de le retrouver. Bien entendu, poursuit Le Pays, ces autorités disent vouloir de la discrétion dans le déploiement des troupes. Certainement, ce discours du genre « prends-moi mais ne me touche pas » est une façon, estime encore le quotidien burkinabé, de ménager la susceptibilité de certains Maliens qui, contre tout bon sens, ne veulent pas de troupes militaires extérieures à Bamako ». 
Voilà pour les médias burkinabés… En attendant la réaction de la presse malienne, un coup d’œil sur Le Figaro, à Paris, qui affirme en Une que « la France est prête à jouer un rôle clé contre Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). […] Avec six otages français et de nouvelles filières djihadistes, Aqmi représente une menace terroriste qui presse Paris à réagir, précise Le Figaro. 

L’armée s’emploie désormais à former des militaires africains en vue d’une intervention pour reconquérir durablement le nord du Mali. Désignée comme le principal ennemi par Aqmi, la France a fait de la menace terroriste dans le Sahel l’un de ses grands sujets de préoccupation en politique étrangère. « La menace est devenue pressante, immédiate et multiforme », commente un diplomate français. Elle s’est même, au fil des ans, transformée en « un problème de sécurité nationale » ». 

Par ailleurs, Le Figaro croit savoir que les otages sont détenus dans les contreforts du massif de Tigharghar, près de la localité d’Intabdogh (aux confins du Mali et de l’Algérie). « Ils sont divisés en deux groupes et naviguent dans un rayon de 50 kilomètres sous la surveillance d’une trentaine d’hommes équipés de RPG7 (de lance-roquettes) ». C’est du moins ce qu’assure une source proche du MNLA, citée par le journal. 

Ouattara ferme les frontières avec le Ghana 
La Côte d’Ivoire à présent, avec la fermeture des frontières à l’Est décidée par le président Ouattara après l’attaque de vendredi dans la ville de Noé. Reportage sur place du quotidien Nord-Sud qui constate que « Noé est aujourd’hui une ville fantôme. Depuis les événements récents, s’y rendre est devenu un véritable parcours du combattant. L’expérience tentée hier, relève l’envoyé spécial du journal, nous a permis de constater l’effectivité de la fermeture de la frontière terrestre avec le Ghana. […] Boutiques, magasins, et banques ont baissé pavillon. […] Approchés, les services de la police frontalière nous autorisent à photographier le grand portail qui sert de frontière. Ses deux battants métalliques sont hermétiquement fermés ». 

Alors, « Ouattara met la pression sur le Ghana », s’exclame le quotidien Le Mandat. « Même si en Afrique, les frontières terrestres n’existent que de nom, remarque le journal. En prenant cette décision, le chef de l’Etat veut envoyer un signal fort à Accra ». « Accra qui serait disposé, affirme Le Mandat, à coopérer avec la Côte d'Ivoire, pour faire échec aux tentatives de déstabilisation perpétrées par des individus armés, se réclamant de l'ex-président Gbagbo Laurent ». 

En tout cas, pour L’Inter, toujours en Côte d’Ivoire, « deux grandes leçons sont à retenir de cette décision du président Ouattara. La première est que la bataille sécuritaire n’est pas encore gagnée, contrairement aux déclarations de bonnes intentions des « sécurocrates » du régime. […] La deuxième chose à retenir, c’est qu’il faut chercher une nouvelle stratégie pour la paix. Celle qui a été éprouvée depuis le 11 avril 2011, chute de l’ex-président Laurent Gbagbo, a montré toutes ses limites et faiblesses ». 

Enfin, Libération en France consacre un long article à la situation en Côte d’Ivoire. « La résurgence des violences, en août et la semaine dernière, rappelle que la paix n’est pas assurée en Côte-d’Ivoire, un an et demi après la fin de la guerre civile », constate le quotidien français. « Pour la première fois depuis la fin de la crise post-électorale, relève le quotidien français, la Côte-d’Ivoire a été le théâtre d’une série d’attaques surprises qui ont visé des casernes, des commissariats ou des postes frontières. La première série a eu lieu en août, la seconde le 20 septembre ». Et Libération de s’interroger : « peut-on se réconcilier, dans un pays qui, sans être en guerre, n’est visiblement pas tout à fait en paix ? »

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