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vendredi 28 septembre 2012

A la Une : les atermoiements onusiens sur le Mali

RFI
28/09/2012

La France et ses partenaires africains tentent de convaincre les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir pour décider d’une intervention militaire au nord du Mali. Mais la Russie, la Chine, les Etats-Unis et même le secrétaire général de l’ONU manquent d’enthousiasme sur ce projet. Et sur place, au Mali, la presse regrette ces hésitations. 


Certes, cette « prudence de l’organisation mondiale se justifie », concède L’Indicateur du renouveau. Car, toutes les guerres ont des effets collatéraux sur les populations civiles. Mais, poursuit le journal, comme on le dit généralement, « entre deux maux, la sagesse recommande d’opter pour le moindre mal. (…) Aujourd’hui, le vin est tiré, il faut le boire, enjoint L’Indicateur du renouveau. (…) Trahi, blessé dans ce qu’il a de plus cher, notamment son honneur et sa dignité, le Mali n’aspire aujourd’hui qu’à une seule et unique chose : recouvrer à n’importe quel prix l’intégrité de son territoire ». 

Seulement voilà, soupire ainsi le 22 septembre, sans une « résolution claire, aucune instance sous-régionale ou régionale ne pourra s’installer au Mali, encore moins apporter un quelconque appui à nos militaires pour la libération du nord du Mali. La balle est donc dans le camp de l’ONU, complète le journal L’Indicateur du renouveau. Vivement que l’instance onusienne se retrouve “au plus vite”, pour reprendre les termes du président français », s’impatiente-t-il. 

Mali : paso-doble à Bamako 
Et s’il n’y avait que l’ONU. Au Mali même, quand ils évoquent la reconquête du nord, les chefs ne parlent pas d’une même voix. Et le journal burkinabè L’Observateur-Paalga le souligne. « Cacophonie au sommet de la transition », lance le quotidien ougalais. D’un côté, le Premier ministre Modibo Diarra sollicite l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité. De l’autre, le président intérimaire Dioncounda Traoré, il y a quelques jours, « embouchait une toute autre trompette, celle de la négociation » avec les occupants du nord du Mali, constate L’Observateur. « Un pas en avant, deux pas en arrière…le « paso doble » semble se poursuivre au sommet d’un Etat malien, formule-t-il. (…) A ce rythme, les barbus qui occupent le nord du Mali n’ont pas de mouron à se faire (…) la guerre pour la reconquête du nord n’est pas pour demain » ! 

France-Mali : François l’Africain 
Ces atermoiements des Nations unies tranchent, en tout cas, avec le discours François Hollande à l’ONU. Ce qui conduit Slate-Afrique à souligner que, cette fois-ci, ça y est, le président français est plongé « dans le marigot africain ». Le site d’informations en ligne évoque non seulement les prises de positions du chef de l’Etat sur la « crise au Nord-Mali », mais aussi les déplacements, dans les semaines à venir, de François Hollande à Dakar comme à Kinshasa, pour le sommet de la Francophonie. « Attention terrain miné », prévient Slate. 

Au sujet du Mali, le site internet avertit que « s’enliser dans les sables du Sahel, en pleine crise économique en Europe, ne serait pas une bonne chose pour l’exécutif français. (…) Il faudra faire preuve (…) de beaucoup de tact et de pédagogie pour convaincre l’opinion publique française que le soutien à une force africaine au Mali est indispensable, même s’il peut conduire à menacer la vie de ressortissants français ». 

D’autant, ajoute Slate-Afrique, que Paris « devra s’assurer au préalable du soutien de la super-puissance africaine, l’Afrique du Sud ». Or, rappelle le journal en ligne, la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine « n’est autre que l’ex-épouse de Jacob Zuma », le président sud-africain. 

Lybie : mystère macabre à Benghazi 
Les interrogations se poursuivent sur la sécurité défaillante de l’ambassadeur américain en Libye, mort à Benghazi lors de l’attaque du consulat des Etats-Unis. Des « questions sur un fiasco » sécuritaire que pose le journal Libération

Qu’est-il vraiment arrivé à Christopher Stevens cette nuit du 11 au 12 septembre entre 21h30 et 00h30 locales ? Trois heures d’horloge durant lesquelles le « flou complet (…) nourrit les rumeurs les plus folles sur internet », constate le quotidien français, qui les relate et que nous préférons ne pas relayer tant qu’elles ne sont pas avérées. 

Le FBI mène l’enquête et le « black-out de l’information imposé à Washington » est total. Mais Libération a recueilli le témoignage d’un ancien agent de renseignements au département d’Etat américain qui, certes, ne remet pas en cause la thèse de la mort de l’ambassadeur par « inhalation de fumée », mais qui concède tout de même que « le temps qu’il a fallu pour que le bâtiment du consulat se remplisse de fumée et le moment où les assaillants sont entrés dans l’enceinte n'est pas clair ». 

Oui. Qu’est-il arrivé à Christopher Stevens. Et qu’a fait l’ambassadeur dans l’intervalle ? A-t-il détruit des documents classifiés, comme l’évoque Libération ? Possible, mais, de toute façon, ce qui s’est passé cette nuit-là à Benghazi montre « de très graves failles du renseignement et de la sécurité » de ce consulat américain, souligne Libération.

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