17/09/2012
Revue de presse kinoise du lundi 17 septembre 2012.
L’Observateur : Roger Lumbala: « Je n’étais pas à Kigali et je ne suis pas en contact avec le M23 »
« Je ne suis pas du M23. Je ne suis pas en contact avec les amis du M23. Roger Lumbala est libre d’aller partout, où qu’il veuille en tant que citoyen du monde. Mais, cela ne veut pas dire que je suis allé à Kigali ».
L’observateur commence sa Une avec ces propos du député national, citant radiookapi.net
« Roger Lumbala doit venir dire tout ça devant la justice. Ce n’est pas un média qui juge des affaires pénales. Je pense que c’est une perte de temps de sa part », a pour sa part répliqué le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, cité par le journal.
Le Potentiel note que deux députés de l’Opposition Eugène Diomi Ndongala et Roger Lumbala, accusés en République démocratique du Congo (RDC) respectivement de « viol sur mineures » et de « haute trahison », pourraient perdre leur immunité parlementaire si l’Assemblée nationale accédait aux réquisitions du procureur général de la République sollicitant sa « levée ».
L’Observateur indique que pour Kinshasa, la fuite du député congolais en France ne change rien à sa démarche consistant à solliciter son extradition. Lambert Mende soutient que les indices de culpabilité pesaient sur Roger Lumbala et qu’il méritait d’être traduit en justice pour haute trahison.
Le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, a annoncé le 15 septembre à Kinshasa que « le Bureau a reçu deux réquisitions du procureur général de la République aux fins d’obtenir la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Eugène Diomi Ndongala, d’une part, et l’autorisation de poursuite de l’honorable Roger Lumbala, d’autre part ».
Dans un autre chapitre, l’Obervateur parle des ennemis du gouvernement Matata et titre : « Des cailloux dans la chaussure de Matata », en faisant allusion aux gens qu’il traque et ceux qui bousillent l’économie et les finances du pays.
Pour le tabloïd, il est évident que ces personnes ne lui feront pas de cadeaux. Il se savent en faute, mais ils ne renonceront pas de gaieté de cœur à tous ces avantages qu’ils tiraient de la vampirisation de l’économie du pays.
Ce qui fait dire à l’observateur qu’on l’accepte ou qu’on le déplore, ils ne peuvent que comploter contre celui qui les empêche de vivre comme ils ont toujours vécu, c’est-à-dire en parfaits hors la loi.
Ces cailloux dans la chaussure de Matata ne visent pas qu’un individu mais une « équipe », organisée en attaque avec Kin Key et en défense avec Kitebi, les deux joueurs clefs, écrit La prospérité.
La consœur titre à sa Une : « Equipe Matata. Kin-Kiey à l’attaque, Kitebi à la défense ! »
Il était le premier à signer une plaidoirie musclée, pour défendre l’action Matata. Lors d’une déclaration politique lue devant les médias, en son cabinet de Travail, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre des PT & NTIC, avait, en effet, appelé à l’émergence d’une Opposition constructive en RD. Congo. Ce jour-là, il avait également avancé toute une ribambelle de raisons pour lesquelles la population congolaise, très souvent désabusée par l’intox et la désinformation, devait forcément prêter foi en l’action de l’actuel gouvernement Matata, poursuit La Prospérité.
Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances, affirmera, pour sa part, dans un communiqué : « qu’il n’y a donc point d’inquiétude à se faire quant au sort du programme et à la détermination du gouvernement à satisfaire aux conditions pour la conclusion des quatrième et cinquième revues ». Concrètement, selon ce dernier : « A ce jour, les efforts de gestion budgétaire réalisés par le Gouvernement ont permis de maintenir l’environnement macroéconomique stable, gage de l’amélioration durable du pouvoir d’achat de la population. », écrit le quotidien.
XIVe sommet de la Francophonie, plus que 28 jours nous séparent de la tenue effective de la tenue du 14ième Sommet de la Francophonie, en République Démocratique du Congo, rappelle L’avenir dans les colonnes de son journal.
La Francophonie étant un événement culturel, le quotidien écrit : « les dates de la tenue du sommet de la Francophonie coïncident avec la mort de l’artiste musicien Lokangala Lua Djo Pene, dit Luambo Makiadi, qui avait quitté le sol de ses ancêtres, 24 ans après. »
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