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mercredi 12 septembre 2012

RDC/Francophonie : Mende répond à Amirshahi : « Au Congo, l’opposition n’est pas muselée »

Le Potentiel
Groupe de Presse
11/09/2012
Par Angelo Mobateli


Le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga, a réagi mardi 11 septembre aux propos du député socialiste français Pouria Amirshahi selon lesquels François Hollande doit se rendre en octobre au 14ème Sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa pour y « défendre les principes de liberté et d’Etat de droit ».

« J’ai, moi aussi, suivi ce matin M. Pouria Aimirshahi. Il me donne l’impression de quelqu’un qui ne connaît pas la situation politique de la République démocratique du Congo, qui pense que l’opposition et la société civile au Congo ne peuvent s’exprimer qu’à la faveur de la présence du président français à Kinshasa, qui raisonne en se fondant sur des prismes déformants et le cliché des années Mobutu. Je lui réponds que ces temps sont révolus. Au Congo, l’opposition n’est pas muselée, le Congo a beaucoup évolué », a réagi brièvement l’homme d’Etat congolais dans un entretien téléphonique au journal Le Potentiel.

A RFI, le député des Français de l'étranger et secrétaire national à la Coopération et à la Francophonie, Pouria Amirshahi, a dit que François Hollande à Kinshasa va « donner la parole à la société civil. Et nous verrons que les opposants, journalistes, artistes, intellectuels, mais aussi la jeunesse congolaise ne prendront pas cela pour une trahison mais au contraire comme un acte solidaire et courageux ».

« Se rendre à Kinshasa c’est aussi, au-delà de la capitale congolaise et de sa société civile si active et vivante, marquer sa solidarité avec le peuple congolais martyrisé par des années de guerre. Une guerre qui n’est pas totalement terminée, à l’Est, avec des menaces sur l’intégrité territoriale de ce grand pays, et une population qui continue à souffrir de déplacements, meurtres, exactions de toutes sortes », a-t-il ajouté.

Il a expliqué que « se rendre à Kinshasa, ce n’est pas donner un blanc-seing à Joseph Kabila. Se rendre à Kinshasa, c’est saisir l’opportunité d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation politique et sécuritaire au Congo».

A son avis, « les autorités françaises doivent dès à présent s’assurer que notre délégation pourra rencontrer librement les acteurs de la société civile, avec pour objectif de tisser et de renforcer nos liens avec elle, car c’est elle qui possède les clefs de l’avenir du pays ».

Par ailleurs, Pouria Amirshahi a souligné la « dimension capitale » du « moment dédié à la Francophonie » pour justifier par ailleurs « la présence du président de la République française à Kinshasa (qui) ne se placerait pas dans le cadre d'une visite officielle d'Etat ».

« Pour toutes ces raisons, il me semble nécessaire de se rendre à Kinshasa. Pour cela, il faudra éviter deux écueils : celui de la chaise vide d'une part, celui du silence – forcément complice – d'autre part. Et à la condition qu'avec d'autres, la France formule un nouvel horizon francophone, qui se veut aussi un espace citoyen et démocratique », a encore expliqué le député socialiste français.

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