25/10/2012
par Angelo Mobateli
La République démocratique du Congo (RDC), qui est dotée de diverses ressources naturelles (minières, forestières, agricoles, aquatiques et halieutiques), est « disposée à servir de champ d’application de nouvelles technologies industrielles de toutes marques destinées à transformer l’immense potentiel des ressources disponibles et à produire localement à grande échelle une gamme variée des produits répondant au principe de qualité supérieure ».
« Aucune restriction, aucune barrière n’est imposée pour accéder aux innombrables ressources naturelles du pays qui n’attendent que leur transformation. Il suffit seulement de se conformer à la réglementation prévue par les différentes lois en la matière », a-t-on appris jeudi 25 octobre de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (Anapi).
Dans le domaine des filières industrielles « prioritaires » (matériaux de construction, industries textiles, agro-alimentaires, industries minières, industries d’emballage), la RDC entend « favoriser les investissements lourds, grands utilisateurs d’énergie et de main-d’œuvre ».
Elle veut « asseoir une base industrielle solide sur laquelle doivent reposer une croissance économique durable ainsi que les investissements de valorisation des ressources naturelles nationales sur place afin d’en accroître la valeur ajoutée et le volume exportable ».
Guichets uniques et Zones économiques spéciales
Selon l’Anapi, « le plus grand avantage qu’a la RDC pour booster le secteur de l’industrie, c’est sans doute la disponibilité d’un important potentiel énergétique estimé à 106.000 Mw pour la seule énergie hydroélectrique, sans compter cette autre possibilité d’exploitation et d’utilisation d’énergies nouvelles et renouvelables (bio-carburant, bio-gaz, éoliennes, solaires) ».
Parmi les mécanismes mis en place pour faciliter l’entrée des machines et équipements de production sur le territoire congolais, elle cite l’exonération des droits d’entrée pour les machines, équipements et matériels de production, consécutive à l’agrément aux avantages du Code des Investissements ; la réduction de 5 à 2 % de la redevance administrative due aux services de douane, à l’importation des équipements de production.
Dans la foulée, le gouvernement congolais a « des Guichets uniques dans les postes frontaliers pour la facilitation et la rapidité des opérations d’import-export » et entrepris la « mise en place des zones économiques spéciales dans les principaux centres du pays à grande vocation industrielle ».
L’industrie agro-alimentaire, l’industrie minière et métallurgique (adjonction de traitements des minerais localement au lieu d’exporter des minerais bruts sans valeur ajoutée), l’industrie des matériaux de construction (cimenterie, céramique, verre à vitre, fonderie), l’industrie pharmaceutique et l’industrie textile sont désignés « principaux secteurs porteurs » en RDC.
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