06/10/2012
Gestion durable des écosystèmes forestiers et de savanes
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Dix axes principaux forment le fil conducteur de l’atelier de capitalisation et d’analyse des actions menées dans le cadre de l’exécution du plan de convergence de la Comifac en RDC.
Les dix Etats membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) mènent des actions, élaborent des programmes spécifiques au niveau de chaque pays afin d’atteindre les objectifs convergents. Ces objectifs visent à traduire en actes palpables les résolutions adoptées dans la déclaration de Yaoundé en mars 1999. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’organisation de l’atelier à Kinshasa le 1er octobre 2012, sur la capitalisation et l’analyse des actions menées en RDC dans le cadre de la mise en œuvre du plan de convergence de la Comifac.
Au cours de cet atelier, les participants se sont proposés d’élaborer un registre de capitalisation du plan cité ci-haut, en vue d’une évaluation et actualisation. Et pour ce faire, la RDC aligne des stratégies importantes. Celles-ci se traduisent par la mise en place de plusieurs programmes. Entre autres le Programme national environnement, forêt, eaux et biodiversité (PNEFEB), la Stratégie nationale de la biodiversité et du plan d’action national (SNDB) et autres.
Selon le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, Bavon N’sa Mputu Elima, plusieurs réformes sont déjà initiées par le gouvernement central dans pour rendre effective du plan de convergence de la Comifac. Allusion faite à la promulgation de la loi-cadre de l’environnement, du Code forestier ainsi que de leurs mesures d’application. La RDC, a-t-il ajouté, compte promulguer très prochainement le code de l’eau.
Agir ensemble
Quant à la menace dont est victime la sécurité alimentaire dans le Bassin du Congo, le ministre de l’Environnement appelle à une gestion concertée. « Les ressources forestières du Bassin du Congo se dégradent de manière inquiétante. Et au jour le jour, on assiste à des activités anthropiques et variations climatiques, imputables à des pratiques de gestion inadaptées dans les zones de forêts et de savanes, mais aussi dans les zones montagneuses…. Cela menace la sécurité alimentaire de nos populations, notamment pour les communautés locales et les peuples autochtones.
Ce qui aggrave considérablement le fléau de l’exode rural et de l’immigration. C’est donc l’occasion pour le gouvernement de la République de réitérer l’engagement pour une gestion concertée et efficiente des ressources forestières du Bassin du Congo », a-t-il observé. Le plan de convergence de la Comifac, a rappelé le ministre de l’Environnement, est le cadre de référence consensuel d’harmonisation et de mise en œuvre des politiques nationales pour une gestion durable et rationnelle des ressources forestières en Afrique centrale.
Pour lui, la RDC constitue un sanctuaire écologique de l’humanité, disposant des ressources forestières incomparables. Et qu’à ce titre, elle a réalisé plusieurs actions qui concourent à la mise en œuvre effective du plan de convergence dont question. Rappelons que le plan de convergence de la Comifac constitue le document qui présente des actions sous-régionales ainsi que la compilation des programmes spécifiques d’actions nationales devant concourir à atteindre les objectifs convergents traduisant les faits, les résolutions de la volonté politique exprimée lors de la déclaration de Yaoundé en mars 1999.
Adopté en décembre 2000 et réactualisé en avril 2003 par le secrétariat exécutif de la Comifac, le plan de convergence de la Comifac a été revisité le 5 février 2005 par les dix pays membres signataires. Ce, en vue de le réadapter aux différentes politiques nationales. Il forme ainsi le fil conducteur présentant en dix axes stratégiques et prioritaires des actions communes d’intervention des Etats et des partenaires au développement de l’Afrique centrale, en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers et des savanes.
Au cours de cet atelier, les participants se sont proposés d’élaborer un registre de capitalisation du plan cité ci-haut, en vue d’une évaluation et actualisation. Et pour ce faire, la RDC aligne des stratégies importantes. Celles-ci se traduisent par la mise en place de plusieurs programmes. Entre autres le Programme national environnement, forêt, eaux et biodiversité (PNEFEB), la Stratégie nationale de la biodiversité et du plan d’action national (SNDB) et autres.
Selon le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, Bavon N’sa Mputu Elima, plusieurs réformes sont déjà initiées par le gouvernement central dans pour rendre effective du plan de convergence de la Comifac. Allusion faite à la promulgation de la loi-cadre de l’environnement, du Code forestier ainsi que de leurs mesures d’application. La RDC, a-t-il ajouté, compte promulguer très prochainement le code de l’eau.
Agir ensemble
Quant à la menace dont est victime la sécurité alimentaire dans le Bassin du Congo, le ministre de l’Environnement appelle à une gestion concertée. « Les ressources forestières du Bassin du Congo se dégradent de manière inquiétante. Et au jour le jour, on assiste à des activités anthropiques et variations climatiques, imputables à des pratiques de gestion inadaptées dans les zones de forêts et de savanes, mais aussi dans les zones montagneuses…. Cela menace la sécurité alimentaire de nos populations, notamment pour les communautés locales et les peuples autochtones.
Ce qui aggrave considérablement le fléau de l’exode rural et de l’immigration. C’est donc l’occasion pour le gouvernement de la République de réitérer l’engagement pour une gestion concertée et efficiente des ressources forestières du Bassin du Congo », a-t-il observé. Le plan de convergence de la Comifac, a rappelé le ministre de l’Environnement, est le cadre de référence consensuel d’harmonisation et de mise en œuvre des politiques nationales pour une gestion durable et rationnelle des ressources forestières en Afrique centrale.
Pour lui, la RDC constitue un sanctuaire écologique de l’humanité, disposant des ressources forestières incomparables. Et qu’à ce titre, elle a réalisé plusieurs actions qui concourent à la mise en œuvre effective du plan de convergence dont question. Rappelons que le plan de convergence de la Comifac constitue le document qui présente des actions sous-régionales ainsi que la compilation des programmes spécifiques d’actions nationales devant concourir à atteindre les objectifs convergents traduisant les faits, les résolutions de la volonté politique exprimée lors de la déclaration de Yaoundé en mars 1999.
Adopté en décembre 2000 et réactualisé en avril 2003 par le secrétariat exécutif de la Comifac, le plan de convergence de la Comifac a été revisité le 5 février 2005 par les dix pays membres signataires. Ce, en vue de le réadapter aux différentes politiques nationales. Il forme ainsi le fil conducteur présentant en dix axes stratégiques et prioritaires des actions communes d’intervention des Etats et des partenaires au développement de l’Afrique centrale, en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers et des savanes.
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