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mardi 30 octobre 2012

PEG 2 : les divergences en voie d’être aplanies entre la RDC et le FMI

Digital Congo 
30/10/2012

Plus d’obstacles sur le chemin du PEG 2, dont les 4ème et 5ème revues feront bientôt l’objet d’un examen approfondi des experts du FMI qui préparent déjà leurs valises pour Kinshasa. 

Entre le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI), les divergences sont en voie d’être aplanies. Ce qui devrait relancer le PEG2. Les tergiversations dans la publication de cinq contrats de la Gecamines relèvent désormais du passé. La raison a pris le dessus sur des intérêts obscurs. Plus d’obstacles donc sur le chemin du PEG 2, dont les 4ème et 5ème revues feront bientôt l’objet d’un examen approfondi des experts du FMI qui préparent déjà leurs valises pour Kinshasa. Fort heureusement pour le PEG 2 ! 

Le second Programme économique du gouvernement (PEG 2) ne subira pas le même sort que son précédent, le PEG arrêté brutalement le 31 mars 2006 à la suite de l’accumulation d’un certain nombre d’erreurs par la RDC. Bloqué au niveau des 4é et 5èmes revues, le PEG 2 est en voie de connaître un dénouement heureux. 


Des sources gouvernementales renseignent que la RDC a fini par répondre aux exigences du FMI en publiant les contrats miniers mis en cause, notamment ceux signés dernièrement par la Générale des carrières et des mines (Gecamines). 

La détente 
Entre-temps, le FMI a un nouveau représentant-résident en RDC. Celui-ci séjourne à Kinshasa depuis bientôt une semaine. En l’absence du Premier ministre, alors en mission en Europe, c’est avec le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, que le Salvadorien Oscar Meihado, a entrepris ses premiers pas en terre congolaise. 

En effet, le nouveau représentant-résident prend possession de son nouveau poste d’attache à un moment particulier de l’histoire des rapports entre le FMI et la RDC. Car, depuis bientôt une année, le second Programme économique du gouvernement (PEG 2), durement négocié entre mars 2006 et décembre 2009, traverse une zone de fortes turbulences. Bloqué au niveau de 4e et 5èmes revues, le PEG 2 tarde à avancer. Matata Ponyo Mapon. 

Depuis son siège de Washington, le FMI a fait valoir ses exigences pour dégager le chemin obstrué de ce programme. Pas de publications de derniers contrats signés par la Générale des carrières et des mines (Gecamines), pas non plus des négociations autour de la conclusion des revues en suspens. Pendant longtemps, le gouvernement a hésité, cherchant à se justifier pour faire plier le FMI. Mais, à Washington, la ligne d’attaque a été d’ores et déjà arrêtée. Et, le FMI n’entendait pas transiger. 

Le PEG 2 bloqué, malgré l’embellie sur le plan des chiffres, le gouvernement n’avait plus de choix. Cependant, il fallait au départ convaincre la Gecamines qui attendait, de son côté, faire preuve de son indépendance vis-à-vis de l’Etat, et ce, depuis son passage sous statut société commerciale. La Geamines avait des arguments pour faire valoir sa position. Car, c’est en développant cette ligne de défense qu’elle a pu d’ailleurs gagner ses derniers procès contre les fonds vautours FG Hémisphère. 

Dans le dénouement du contentieux avec le FMI, tout dépendait désormais de la Gecamines. Seul actionnaire de cette société commerciale, l’Etat congolais jouissait cependant d’une marge de manoeuvre assez large. 

Levée de boucliers 
Pressée de toute part, la Gecamines a fini par céder. Des sources concordantes rapportent que la RDC a répondu favorablement aux exigences du FMI en publiant finalement sur le site du ministère des Mines les contrats faisant l’objet du contentieux. Ils sont cinq au total, renseignent les mêmes sources. Ils sont désormais portés à la connaissance du grand public, pour plus de transparence. 

Mais, sur le site du ministère des Mines, les derniers contrats publiés sont notamment : Contrat 1’association Gecamines Highwind ; ordonnance Metalkol ; Statuts et Acte constitutif de Metalko! ; Contrat de cession des parts sociales entre la Gecamines et Biko Invest Corp (Kansuki) ; Contrat de verne des parts sociales entre la Gecamines et Rowny Assets Ltd (MUMI Sprl). Pas de trace, cependant, du contrat de la Compagnie minière de développement (Comide) pour lequel le FMI avait également souhaité obtenir des explications. 

Difficile donc de se fixer sur les contrats réellement publiés par le gouvernement. Tous les regards sont désormais tournés vers le gouvernement, seul capable de lever définitivement le pan de voile sur ce dossier. 

Toujours est-il que dans les couloirs de l’Exécutif congolais, l’on se réjouit déjà de la levée de boucliers opérée par les services du FMI. Devant le vice-Premier ministre, ministre du Budget, le nouveau représentant résident du FMI en RDC a, tout en saluant les progrès dans la consolidation du cadre macroéconomique, annoncé la reprise imminente des pourparlers avec les autorités congolaises. Une délégation est annoncée à Kinshasa pour parfaire ce dossier. Sans doute, la conclusion des 4è et 5èmes revues pourrait être décantée à la même occasion 

Le Fmi récidive 
Dans les conclusions de leur consultation au terme de l’article IV avec la RDC, les administrateurs du FMI avaient souligné l’importance pour le gouvernement « d’intensifier les efforts destinés a améliorer la gouvernance et la transparence des industries extractives ainsi que le climat des affaires de manière plus générale si le pays veut tirer parti des avantages avec la République démocratique du Congo de sa grande richesse en ressources naturelles ». 

Sans pour autant citer la Gecamines, les administrateurs du FMI ont, en particulier, émis le voeu de voir les autorités de la RDC « agir rapidement pour remédier aux insuffisances récemment mises à jour par la transformation des entreprises d’Etat en sociétés privées dans le secteur des ressources naturelles ». 

C’est dire que, de l’avis du FMI, le gouvernement doit faire diligence pour récupérer le contrôle des entreprises publiques transformées, notamment la Gecamines et la Sodimico. 

Divergences aplanies, la RDC peut donc envisager avec sérénité l’atterrissage en douceur du PEG 2, programme conclu en décembre 2009 pour une durée de trois ans. Ce qui devrait ouvrira la voie aux négociations plus apaisées d’un nouveau programme avec le FMI, au titre de la Facilité élargie de crédit. 

S’il faut se réjouir de cette évolution, il est regrettable que le pays ait été force pratiquement à jouer le jeu de la transparence par le FMI. Et pourtant, rien ne pouvait justifier ces tergiversations funestes de la part de la RDC, face aux efforts fournis dans ce qui a toujours constitué l’épine dans l’évolution des programmes avec le FMI, a savoir la maîtrise du cadre macroéconomique. 

Tous les indicateurs étant maîtrisés, pour quelle raison la RDC avait-elle pris le risque de jouer à l’insensé, en se cabrant sur la publication des contrats de la Gecamines? Là est toute la question, malgré l’issue heureuse qui profile à l’horizon. 
Le Potentiel

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