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mardi 13 novembre 2012

Célébrant le 37ème anniversaire de son indépendance : l’Angola promet de défendre l’intangibilité des frontières de la RDCongo

Digital Congo 
13/11/2012

A l’occasion de la célébration du 37ème anniversaire de son accession à l’indépendance le 11 novembre, l’ambassadeur angolais Emilio Guerra en a profité pour fixer l’opinion congolaise sur la position de son gouvernement sur la guerre dans l’Est de la RDC. 

L’Angola lance un vibrant appel à tous les pays épris de paix à soutenir la RDC dans la lutte qu’elle mène pour la préservation de son intégrité territoriale et à travailler dans le sens de mettre fin à la guerre à l’Est de son territoire qui ne fait qu’apporter d’énormes souffrances physiques et morales aux populations civiles innocentes. C’est ce qu’a annoncé l’Ambassadeur de la République d’Angola accrédité à Kinshasa, M. Emilio Guerra. 

C’était lors de la célébration de l’anniversaire indifféré de l’accession de son pays à la souveraineté nationale et internationale.

« L’Angola n’acceptera jamais le démembrement de la RDC », déclare Emilio Guerra. Mettant de côté tous les différends qui existeraient entre lui et Kinshasa, Luanda privilégie l’essentiel dans les rapports entre voisins sur le continent. Sans éviter des questions qui fâchent, le diplomate angolais a eu un langage de vérité devant les médias congolais. 

Pour l’Angola, il ne sert à rien de se hasarder dans la voie de l’acceptation de l’implosion de la RDC dans ses frontières héritées de la colonisation. 

Tranchant, le diplomate angolais martèle : « S'agissant particulièrement de la situation à l'Est de ce pays, la position de l'Angola est claire et sans équivoque : l'Angola défend l'intangibilité des frontières de la République démocratique du Congo telles que héritées de la colonisation, car cautionner le démembrement de la RDC ou d'un autre Etat africain serait un mauvais précédent qui n'apporterait pas du bonheur aux peuples africains ». 

Luanda n’entrevoit pas l’éventualité d’une partition de la RDC : « l’Angola ne la cautionnera jamais ». Pour cause, ouvrir la voie au démembrement des Etats africains équivaudrait à ouvrir une brèche qui ne se refermera plus jamais. En effet, si rien n’est fait pour stopper pareilles velléités expansionnistes des voisins, téléguidés par des puissances occidentales, le prochain sur la liste après la RDC risque d’être l’Angola. 

Des stratèges de la sous-région sont formels à ce sujet. Les Angolais eux-mêmes doivent avoir fait une analyse similaire. En clair, cette voie répandrait le virus de la déstabilisation de l’ensemble du continent. L’Angola ne serait donc pas partie prenante à une autodestruction par passivité du continent africain. 

Quant à la présence de l’armée angolaise à l’intérieur des frontières congolaises à Tshela précisément, Emilio Guerra se défend de voir accréditer la thèse que l’Angola nourrirait des velléités expansionnistes sur le territoire congolais. 

Aussi, justifie-t-il la présence des militaires angolais à Tshela, dans le but d’exercer le droit de poursuite contre les rebelles du Flec, dont les bases arrières sont établies sur le territoire congolais. 

Dans un langage de franchise, il s’est interrogé : « Comment expliquer qu’un pays ami puisse abriter une armée rebelle sur son territoire pour attaquer un pays voisin ? » Toutefois, note l’ambassadeur Emilio Guerra, « en ce qui concerne les relations avec la République démocratique du Congo, nous les considérons bonnes et fraternelles, malgré quelques incidents ». 

Des « incidents » qui ne peuvent effacer tous les sacrifices consentis par les deux peuples dans la consolidation de leurs liens séculiers. Les preuves abondent à ce sujet : en 1998, lors de l’invasion rwandaise à Kitona, l’intervention de l’armée angolaise était décisive pour stopper l’avancée des mercenaires venus de Kigali et les rebelles du RCD. 

Même s’il n’est pas acquis que l’armée angolaise pourrait intervenir dans l’Est contre le M23 et ses soutiens, la dynamique sur le terrain des opérations pourraient conduire à des changements décisifs dans les positions des uns et des autres au regard de leurs prédispositions et sensibilités respectives face à cet épineux dossier. Ci-après l’intégralité du message y afférent à cette cérémonie. 
Discours de l’Ambassadeur Emilio Guerra à l’occasion de la commémoration du 37emeanniversaire de l’indépendance de la République d’Angola célébrée le 12 novembre 2012 
Excellence Monsieur 

Excellences Messieurs les Ambassadeurs et Représentants 
des Organisations Internationales, 
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités, 
Mes Chers Compatriotes, 

Avant toute chose, j’aimerais au nom de la Mission diplomatique, de ses membres, de mon épouse et au mien propre, m’acquitter d’un devoir inévitable dans des circonstances pareilles, celui de vous souhaiter la bienvenue et de vous remercier, à vous tous qui êtes venus vous associer à notre joie, malgré vos multiples occupations. 

Nous fêtons aujourd’hui, en différé, le 37ème Anniversaire de l’accession de l’Angola à l’Indépendance sous le fond dé fierté nationale pour avoir réalisé des élections présidentielles et législatives, sans heurts, ni débordements ni contestations majeures. Après deux précédentes élections, c’est la première fois que l’Angola a un Président de la République démocratiquement élu. 

Ces élections ont été déclarées transparentes, justes et crédibles par des observateurs internationaux. 

Pour nous angolais, du point de vue stabilité, cohérence et maturité politique, ceci veut dire que nous nous situons déjà dans une position visible dans le monde. Il ne reste qu’aux dirigeants choisis de démontrer qu’ils respecteront la volonté de ceux qui les ont élus démocratiquement, en créant une société inclusive, de progrès, de bien-être et de justice sociale. 

Il est connu de tous qu’après une longue et féroce guerre de libération qui a duré 14 années, le pays s’est glissé, en 1975, dans une autre, cette fois-là, fratricide qui n’a pris fin qu’en 2002. 

Aujourd’hui, l’Angola a retrouvé et consolidé la paix par la stabilité politique et le renforcement de la capacité institutionnelle, surtout au niveau de l’Administration Publique car, sans ces préalables, toute consolidation de l’Etat de droit qui, du reste, est une des conditions pour la garantie de la stabilité macroéconomique, n’aurait eu aucun sens. 

Et, grâce à cette paix, l’Angola fait du chemin dans presque tous les domaines. Des échos outre continentaux qui sortent de milieux financiers ne cessent de le confirmer. 

S’agissant du développement économique, en 2008, l’Exécutif angolais a élaboré une stratégie à moyen terme appelée « Angola 2015 ». 

Parmi les priorités de cette stratégie, figurent la réhabilitation et la construction de voies de communication. A ce jour, 2.920 kilomètres de chemins de fer, 6.404 kilomètres de routes, 430 ponts et 9 des 18 principaux aéroports nationaux et internationaux que compte le pays ont été déjà réhabilités et reconstruits, pour permettre une meilleure circulation de personnes et de biens, ainsi que les échanges entre les zones rurales et les villes. 

Outre les besoins internes, ces infrastructures aménagées seront lies à des réseaux des pays frontaliers comme la République Démocratique du Congo, la Zambie, la Namibie et la République du Congo. 

Comme vous le savez, jusqu’à présent, l’économie angolaise est essentiellement basée sur le pétrole et le diamant. Pour la diversifier et répondre aux besoins des populations, l’Exécutif a parié dans la relance de l’Agriculture, de la Pèche et de l’Elevage, en y injectant, en 2012, 5% du budget national une initiative qui vise à attendre les 10% recommandés par les pays membres de la SADC Parallèlement, le secteur de l’industrie transformatrice, avec la création de 750 entreprises privées, particulièrement dans les secteurs alimentaires et de boissons, a connu une croissance moyenne annuelle de l’ordre de 8%. 

On prévoit que, pendant le quinquennat de 2012 à 2017, ces secteurs enregistrent une croissance moyenne annuelle de 10 % et que le nombre moyen annuel de postes de travail à créer soit de 7.400 emplois directs et 7.580 d’emplois indirects. 

Dans le cadre du Programme National de l’Urbanisme et Habitat, le Gouvernement, le secteur privé et les coopératives exécutent dans les capitales de 18 provinces et dans 127 sièges des municipalités, un programme qui vise la construction de plus de 350 mille foyers de différents types, des quels à peu près 200.000 sont sous la responsabilités de l’Etat. 

La population à loger est estimée à au moins 2.000.000 des personnes. 

Il convient de souligner que, dans chaque municipalité lotie, des résidences des professeurs et personnels soignants ont été construits à côté de nouvelles écoles, maternité et des centres de santé. 

Tout ce travail déjà battu a permis qu’en 2012 le PIB soit fixé à (8,2%, le taux de croissant à 9,7%, et le taux d’inflation soit ramené à un chiffre). 

Toutefois, malgré les avancées susmentionnées, sur le front social, le pays reste encore confronté à d’énormes difficultés liées à la desserte d’eau potable et d’électricité aux populations. 

Une lutte contre la pauvreté et le chômage est en cours, en vue d’améliorer le développement humain, car l’incidence de la pauvreté est estimée à 36 % et le taux de chômage à environ 26 %. 

Compte tenu de tout ce lot de problèmes, le pays va continuer à consacrer plus de 30 % de son budget à des secteurs sociaux. Par exemple, en 2012, les budgets consacrés à l’éducation et à la santé ont été étoffés de 10% 

Excellence Monsieur, Excellences Messieurs les Ambassadeurs et les Représentants des Organisations Internationales 

Distingués Invités, 

Mes Chers Compatriotes, 

En ce qui concerne sa politique extérieure, les actions de l’Angola seront toujours basées sur le respect mutuel et des avantages réciproques, sur le bon voisinage et sur l’accélération du processus d’intégration économique régionale au niveau de la SADC, de la CPLP et de la CEAC. 

Membre de l’ONU et de l’UA, l’Angola continuera à respecter tous les engagements internationaux et à appliquer toutes les normes des traités internationaux auxquels il fait partie ou auxquels il a adhéré. 

En ce qui concerne les relations avec la République Démocratique du Congo, nous les considérons bonnes et fraternelles, malgré quelques incidents. 

S’agissant particulièrement de la situation à l’Est de ce pays, la position de l’Angola défend l’intangibilité des frontières de la République Démocratique du Congo telle que héritées de la RDC car cautionner le démembrement de la RDC ou d’un autre Etat africain serait un mauvais précédent qui n’apporterait pas du bonheur aux peuples africains. 

De ce fait, l’Angola lance un vibrant appel à tous les pays épris de paix à soutenir la RDC dans la lutte qu’elle mène pour la préservation de son intégrité territoriale et à travailler dans le sens de mettre fin à la guerre à l’Est de son territoire qui ne fait qu’apporter d’énormes souffrances physiques et morales aux populations civiles innocentes. 

Je ne peux pas terminer mon propos sans féliciter, au nom de mon pays, la République Démocratique du Congo pour avoir organisé avec succès le XIV Sommet de la francophonie. Bravo, Peuple congolais pour vos efforts. 

Excellences Mesdames et Messieurs, Chers Compatriotes 

Voilà ce que j’avais à dire à l’occasion de cette mémorable date et je vous invite à lever vos verres pour la santé, bonheur, prospérité de nous tous et pour la paix dans le monde. 

Je vous remercie et bonne fête ! 

Célestin Lutete/MMC

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