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mardi 20 novembre 2012

Madnodje Mounoubai : « La Monusco supporte le gouvernement congolais»

Radio Okapi 
20/11/2012 

Madnodje Mounoubai, Porte parole de la Monusco
 intervention au Conference de Presse hebdomadaire
du Mercredi 22/02/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA
 
Après le contrôle de Goma par les rebelles du M23, la Monusco va continuer à « supporter » le gouvernement de la RDC, a déclaré le porte-parole de la mission des Nations unies en RDC, Madnodje Mounoubai. Au cours d’une interview accordée mardi 20 novembre à Radio Okapi, il a affirmé que les rebelles seront tenus responsables de toutes les violations des droits de l’homme qui se commettraient dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

« La Monusco ne prétend pas soutenir le gouvernement congolais mais elle supporte le gouvernement congolais », a indiqué Madnodje Mounoubai.

La ville de Goma est tombée sous les mains des rebelles mardi 20 novembre dans la matinée. Ces derniers contrôlent les lieux stratégiques de la ville notamment le mont Goma qui abrite la Radio télévision nationale congolaise. L’aéroport, selon Mounoubai est sous contrôle de la Monusco.



La Monusco s’était engagée à soutenir les FARDC et à protéger Goma pour qu’elle ne tombe pas sous le contrôle des rebelles.

Mais pour Mounoubai, les FARDC étant absentes de Goma, la Monusco ne peut pas soutenir des gens qui ne sont plus sur le terrain.

« Le verrou de protection de Goma était mis en place avec les FARDC. Et la Monusco a mis ses moyens célestes et terrestres à la disposition de l’armée congolaise dans ses actions. Et aujourd’hui, si vous constatez, les FARDC ne sont plus à Goma et nous ne pouvons pas soutenir des gens qui n’y sont plus », a expliqué le porte-parole de la Monusco.

Violation des droits de l’homme
Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma s’illustrent déjà par des enlèvements des femmes et des enfants, selon le porte-parole adjoint de l’ONU Eduardo Del Buey. L’ONU détient des informations selon lesquelles les rebelles ont blessé des civils et ont détruit des propriétés et intimidé des journalistes et ceux qui ont tenté de résister à leur avancée, selon une dépêche de l’AFP.

La situation dans et autour de Goma a atteint un point critique, a déclaré mardi 20 novembre à des journalistes Eduardo Del Buey.

Madnodje Mounoubai dit tenir le M23 responsable de la ville de Goma et que ce mouvement devra répondre de toutes les formes des violations de droit humanitaire dans la ville.

« Aujourd’hui le M23 en prenant le contrôle de la ville en devient le responsable. Pour la Monusco tout ce qui va se passer à Goma du point de vue des abus des droits de l’homme, de maltraitance des habitants, des violences, la Monsuco tiendra la M23 responsable de tout cela », a poursuivi Madnodje Mounoubai.

Le porte-parole de la Monusco précise que les casques bleus sont restés à l’aéroport pour protéger la population civile.

« C’est pour cela que nous restons toujours en place dans le cadre de notre mission de protection de la population civile pour continuer à surveiller l’état dans lequel la population de Goma vit pour qu’il n’y ait pas de violences contraires, d’atteintes aux droits de l’homme et que l’intégrité physique de toute personne vivant dans la ville de Goma soit respectée », a martelé Mounoubai.

A la question de savoir si la Monusco cautionne l’administration du M23, Madnodje Mounoubai affirme que la mission des Nations unies « ne cautionne rien du tout ».

Révision du mandat de la Monusco
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fustigé le mandat de la Monusco qui ne leur permet pas aux 17 000 casques bleus d’intervenir pour s’opposer à « quelques centaines d’hommes. »

Pour Laurent Fabius, la Monusco n’a pas été en situation d’empêcher ce qui s’est passé face à quelques centaines d’hommes.

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a reconnu au cours de l’émission Dialogue entre congolais diffusée sur Radio Okapi, que depuis la création du M23, il a pu avoir accès à des armes très sophistiquées.

« Nous ne sommes pas en mesure de dire que ces armements viennent du Rwanda, mais ils viennent de quelque part. Mais ce qui est sûr est que ces armements n’ont pas été fabriqués par le M23. Les rebelles doivent l’avoir acquis de l’extérieur de la RDC », a-t-il ajouté.

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