16/11/2012
REUTERS/James Akena |
Le bilan des affrontements du jeudi 15 novembre dans le Nord-Kivu entre l’armée et le M23 est assez difficile à établir et très variable selon les sources. Le calme est revenu mais ces combats ont encore jeté des milliers de personnes sur les routes, aggravant la situation humanitaire déjà très précaire dans la province.
La fièvre est retombée aussi vite qu’elle est montée dans la zone de Kimbumba à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, où les principaux combats ont eu lieu. Au lendemain des accrochages, les bilans sont incertains. L’autorité provinciale annonce pas moins de cent cinquante morts parmi les combattants du M23 (Mouvement du 23-Mars).
Aujourd’hui vendredi, un porte-parole de l’armée, sans donner plus de précisions, parlait d’une dizaine de morts. Et du côté du M23, on ne reconnaissait aucune perte.
Comme c’est souvent le cas, c’est la population civile qui paie un lourd tribut. Des blessés par balles ont été soignés au camp de réfugiés de Kanyarucinya et 7 000 réfugiés supplémentaires sont arrivés dans ce camp du nord de Goma. Ils ont profité de l’accalmie pour partir avec leurs effets personnels, leurs chèvres, le long de la route qui descend vers la capitale provinciale. La rébellion du M23, qui a commencé il y a six mois, a poussé hors de chez eux plus de 300 000 habitants du Nord-Kivu.
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