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mardi 18 décembre 2012

Le milicien congolais Mathieu Ngudjolo acquitté par la Cour pénale internationale

RFI
18/12/2012
Par Stéphanie Maupas

Mathieu Ngudjolo Chui acquitté par la CPI
pour crimes de guerre (ici en 2009).
REUTERS/Michael Kooren 
Le milicien congolais, Mathieu Ngudjolo, a été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en février 2003. C’est le second verdict rendu par la Cour depuis sa mise en place à La Haye, aux Pays-Bas, il y a dix ans. 

Après trois ans de procès, Mathieu Ngudjolo a été acquitté, mardi 18 décembre, de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Les juges de la Cour pénale internationale ont estimé que le procureur n’avait pas apporté la preuve des crimes reprochés au milicien congolais. Des meurtres, des viols et des pillages commis contre la population de Bogoro, un village de l’est de la République démocratique du Congo, où le 24 février 2003, près de 200 personnes trouvaient la mort. 



Pas de preuves
Les magistrats de La Haye ont bien confirmé l’existence du massacre, mais estimé que les preuves de la participation de l’accusé n’avaient pas été apportées. Trois témoins, qui avaient déposé en partie à huis clos et sous pseudonyme (la Cour évoquant des problèmes de sécurité) avaient affirmé l’avoir vu sur le terrain. Mais leur déposition a été jugée « peu crédible ». 
D’autant que l’accusé lui-même avait un alibi : le jour de l’attaque de Bogoro, il procédait à un accouchement à Kabutso, loin des sites de crimes. 

Ngudjolo n’était pas le chef 
Dans son réquisitoire, le procureur avait bien tenté de plaider sa culpabilité en qualité de supérieur hiérarchique, affirmant que dès lors, Mathieu Ngudjolo n’avait pas besoin d’être présent sur le terrain pour émettre ses ordres. Mais à l’époque des faits, « il n’était pas le chef des commandants Lendu ayant participé à l’attaque », ont estimé les juges. Selon les preuves présentées aux magistrats, ce n’est en réalité qu’un mois plus tard que Mathieu Ngudjolo quitte sa blouse blanche et prend du galon, en devenant le chef d’état-major adjoint chargé des opérations au sein de l’alliance de deux milices congolaises, le Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI) et la Force patriotique de l’Ituri (FRPI). 

Pour Ngudjolo, l’attaque était conduite par Kinshasa 
Lors de leur plaidoirie, les avocats de l’accusé avaient pointé la responsabilité de Kinshasa dans cette attaque, tout en estimant que celle-ci était légitime puisqu’elle visait à reprendre des territoires occupés par les forces armées ougandaises. L’Ouganda et le Rwanda ont régulièrement été pointés du doigt par les Nations unies pour leur implication dans les conflits à l’est du Congo. Les deux Etats ont régulièrement été accusés de conduire leur guerre, par milices interposées, pour s’emparer des richesses du pays. 

Nouvel échec du procureur 
Second verdict rendu par la Cour pénale internationale depuis sa mise en place en juillet 2002, l’acquittement de Mathieu Ngudjolo marque un nouvel échec du bureau du procureur. A ce jour, près d’un quart des dossiers présentés devant les juges s’est soldé par un échec. Outre l’acquittement, quatre suspects ont bénéficié d’un non-lieu dans les dernières années. Succédant à Luis Moreno Ocampo, la nouvelle procureur, Fatou Bensouda, a assuré récemment qu’elle reverrait des techniques d’enquêtes qui jusqu’ici n’ont pas fait leurs preuves. 

Assurant qu'aucune « circonstance exceptionnelle » ne justifiait son maintien sous les verrous, le juge Bruno Cotte a annoncé que « la chambre rejette la demande de maintien en détention ». Mais il n'a pas précisé pour autant quand celui-ci serait libéré.

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