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mardi 29 janvier 2013

Faute de compromis entre dirigeants africains, Addis-Abeba n’a pu accoucher du très attendu accord-cadre sur la RDC !

Digital Congo
29/01/2013 

Les dirigeants africains réunis à Addis-Abeba n’ont pas accordé leurs violons sur le dossier de la RDC qui attendait une solidarité continentale comme le Mali en bénéficie pour se débarrasser de la pègre terroriste sur laquelle est faite une mauvaise lecture s’agissant du pays de Lumumba et de Laurent-Désiré Kabila parce que les instigateurs de sa balkanisation soudoient toujours les décideurs du monde 

En marge du 20ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les dirigeants africains ont repoussé sine die la signature, prévue hier lundi, d’un plan régional de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. La signature de l’accord a été reportée car « la présidence de la SADC (Communauté des pays d’Afrique australe) a affirmé ne pas avoir été mise dans la boucle » et n’avoir pas été suffisamment informée.
 

L’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo avait pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans cette zone. Et selon une source diplomatique de la Rdc, l’accord prévoyait un renforcement des capacités de la Mission de l’ONU en Rdc (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe contribuant à déstabiliser l’Est du pays. 

Les chefs d’Etat des Grands Lacs avaient décidé, en marge du précédent sommet de l’UA, de mettre sur pied une "Force neutre" censée éradiquer les groupes armés dans l’Est de la RDC. Outre les présidents de Rdc, du Rwanda et de l’Ouganda, ceux d’Angola, du Burundi, du Congo (Brazzaville), voisins de la Rdc, ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de Tanzanie devaient signer cet accord. 

Pendant que tout le monde attendait la signature d’un accord-cadre censé mettre fin au cycle de violences continues à l’Est de la Rd Congo, les nouvelles qui nous viennent d’Addis-Abeba ne sont pas du tout rassurantes. En effet, en marge du 20ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les dirigeants africains ont repoussé sine die la signature, prévue hier lundi, d’un plan régional de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. 

Les dirigeants africains n’ont donc pas réussi à s’entendre sur un plan régional de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo, lundi dernier en marge d’un sommet également consacré à la mise en place d’une force africaine face aux islamistes au Mali. 

La signature d’un accord-cadre régional pour ramener la paix dans cette région de la RDC minée par les agissements de groupes rebelles était prévue hier lundi, en marge du 20e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Mais la cérémonie a été annulée in extremis, a annoncé l’ONU. La signature de l’accord a été reportée car « la présidence de la SADC (Communauté des pays d’Afrique australe) a affirmé ne pas avoir été mise dans la boucle » et n’avoir pas été suffisamment informée, a indiqué à la presse un haut responsable onusien sous couvert d’anonymat. 

Des raisons connues d’avance 
« C’est un sujet très complexe » et « des discussions se poursuivent », a déclaré sans autre détails Eri Kaneko, une porte-parole du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, sous l’égide duquel cet accord aurait dû être conclu entre huit chefs d’Etat, dont ceux de la région des Grands Lacs. Aucun détail n’a pu être obtenu sur les raisons de cette annulation. Lundi matin, les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni s’entretenaient en tête-à-tête en marge du sommet, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils ont été rejoints plus tard par leur homologue congolais Joseph Kabila. 

Kigali et Kampala ont été accusés dans un rapport de l’ONU de soutenir la rébellion du M23, qui combat l’armée de RDC depuis mi-2012 et a pris le contrôle d’une partie de la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda. L’ « accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo » avait « pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes » dans cette zone, avait expliqué dimanche M. Ban Ki-moon à l’ouverture du sommet de l’UA. 

Selon une source diplomatique de la RDC, l’accord prévoyait un renforcement des capacités de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe contribuant à déstabiliser l’Est du pays. Outre les présidents de RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, ceux d’Angola, du Burundi, du Congo (Brazzaville), voisins de la RDC, ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de Tanzanie devaient signer cet accord. 

Le Rwanda et l’Ouganda qui ont été à la base de toutes les rebellions dont la Rd Congo est victime aujourd’hui, ne pouvaient pas accepter, corde au cou, de s’engager de cette façon. Pour eux, l’Est de la Rd Congo devrait demeurer un ventre mou, une zone de non droit, qui leur permettrait de toujours continuer le pillage des ressources naturelles du pays. Raison pour laquelle ils ne peuvent en aucun moment accepter une solution qui aurait pour objectif d’instaurer la paix, la sécurité dans cette partie de la République. 

Forts de leur soutien au Conseil de sécurité, ces deux pays continueront à freiner toute initiative tendant à établir la responsabilité de tout un chacun dans l’instabilité actuelle de la Rd Congo. De même, aussi longtemps que le lobby rwandais et ougandais seront forts non seulement aux Etats-Unis, mais aussi à l’ONU, rien de bon ne pourra y sortir. 

Raison pour laquelle les chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC devraient se réveiller de leur profond sommeil si et seulement si ils veulent venir au secours de la Rd Congo menacée constamment par les terroristes du M23 qui sont à quelques Km de la ville de Goma. Sinon, et comme l’a dit la Monusco, la situation dans cette partie de la République reste imprévisible et les terroristes peuvent réoccuper la ville à tout moment, d’autant qu’ils renforcent leur position au vu et au su de tout le monde. 

Projet de brigade d’intervention 
La Tanzanie et l’Afrique du Sud sont candidates pour contribuer à une « brigade d’intervention » que l’ONU souhaite déployer aux côtés des quelque 17.000 hommes de la Monusco déjà en Rdc. M. Ban avait évoqué dimanche la création d’une telle « force d’imposition de la paix au sein » de la Monusco, critiquée pour son incapacité à mettre fin à la violence dans l’Est de la RDC. Les chefs d’Etat des Grands Lacs avaient décidé, en marge du précédent sommet de l’UA, de mettre sur pied une « Force neutre » censée éradiquer les groupes armés dans l’Est de la RDC. 

Dimanche, une réunion d’un groupe de travail UA-ONU a porté notamment « sur l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour mettre fin au cycle de violence continue dans l’est de la RDC ». Selon un communiqué publié à l’issue de cette réunion, il est désormais envisagé d’intégrer la Force neutre envisagée par l’UA « au sein de la Monusco, comme brigade d’intervention ayant mandat de conduire des opérations coercitives et robustes ». Des responsables onusiens ont récemment annoncé que cette brigade pourrait compter 2.500 hommes. 

Le sommet de l’UA, qui s’est terminé hier lundi, devait par ailleurs permettre d’accélérer le déploiement d’une force africaine au Mali pour soutenir, et à terme succéder à l’armée française qui est intervenue militairement en toute hâte à la mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l’avancée vers Bamako des insurgés islamistes qui occupent le nord du pays depuis mi-2012. 

Dans la foulée du sommet de l’UA, l’ONU, l’UE, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon doivent, entre autres, participer mardi à Addis-Abeba à une conférence des donateurs destinée à financer le déploiement de cette force africaine et la restructuration de l’armée malienne. Le chef d’Etat béninois Thomas Boni Yayi, président sortant de l’UA, avait « salué » dimanche l’intervention française au Mali « face aux délais de réaction extrêmement longs des leaders africains et même de la communauté internationale ». 

Les contours flous de la fameuse brigade 
Au-delà des raisons que nous venons d’annoncer ci-haut, disons que la fameuse brigade avait tous les éléments de sa propre décadence. Pendant que les pays membres des pays des Grands Lacs ont décidé, en juillet 2012, du déploiement d’une force internationale neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda afin de combattre les rébellions du M23 et des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), l’ONU s’est appropriée cette idée, se proposant d’intégrer cette brigade au sein de la Monusco. 

Cette force constituera une nouvelle brigade de la Monusco, qui en compte déjà trois (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri). « Ce sera une brigade commandée par un général sous les ordres du commandant de la Force des Nations Unies en RDC », précise M. Gaye, ajoutant que la nouvelle brigade se verra confiée des « tâches spécifiques et non équivoques en vue de stabiliser durablement la région ». 

Vite, Ban ki-Moon a oublié que la Monusco qui est déployée sur place en Rd Congo n’a pas été à la hauteur de sa tâche. Elle a même été incapable de protéger la population, mission qui justifie sa présence en Rd Congo. De même, à cause de tout ce qu’on reproche à la Monusco, peut-être qu’il était intéressant de faire de la brigade une force autonome. 

Mais c’est à ce niveau que le problème de moyens allait vite se poser, d’autant que depuis le lancement de cette idée, les pays membres de la SADC n’ont pas mis la main à la poche, ni proposer les troupes, etc. Pendant que la Rd Congo avait besoin de cette aide, l’opinion a été surprise d’apercevoir les troupes sud-africaines en Centrafrique, justifiée par l’existence d’un accord de coopération entre les deux pays. 

Pour la Rd Congo, pays membre de la SADC, de même que l’Afrique du Sud, rien n’a été proposé. En plus, même si l’accord a été discuté entre l’UA et l’ONU avant qu’il ne soit soumis aux chefs d’État concernés pour signature, il revenait quand même aux pays de la SADC en particulier de comprendre quel est réellement le rôle qu’ils devront jouer dans ce bataillon. 

Voilà qui pousse certains observateurs à dire que cette fameuse force neutre risque de ne jamais voir le jour. Une occasion accordée donc à tous ceux qui veulent réaliser leur plan diabolique de balkanisation de la Rd Congo. Et pourtant, l’accent devrait être accordé au réarmement moral et physique des FARDC. Car, il n’y a qu’une armée forte et dissuasive qui sera capable de bien protéger l’intégrité du territoire national. 
L’Avenir

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