30/01/2013
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| Des chefs coutumiers le 24/07/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Photo John Bompengo |
Deux chefs coutumiers de Mitwaba (Katanga), pris en otage en décembre dernier par des Maï-Maï du groupe de Kyungu Mutanga, alias Gédéon, se sont évadés. L’un d’entre eux, le chef Kalenga Tamba, de la chefferie de Kyona Ngoy, est arrivé à Lubumbashi lundi 28 janvier, et l’autre est retourné directement à Mitwaba. On n’a toujours aucune nouvelle des onze autres chefs coutumiers kidnappés par la même milice, dont neuf se seraient pourtant évadés quelques jours après avoir été enlevés.
A en croire le récit du chef coutumier évadé, lui et ses compères ont été pris en otage le 11 décembre dernier lors de leur arrivée à Kimono où ils devaient négocier avec les Maï-Maï. Il affirme avoir été torturé.
Les miliciens reprocheraient notamment à ces chefs coutumiers partis négociés avec eux de travailler pour le gouvernement.
Selon lui, un autre chef traditionnel qui a tenté de s’enfuir a été rattrapé par les miliciens. Kalenga Tamba dit ignorer le sort qui lui a été réservé.
Les Maï-Maï du groupe de Gédéon sèment depuis plusieurs semaines l’insécurité dans le territoire de Mitwaba, obligeant plusieurs notables de ce territoire à le fuir.
Huit chefs coutumiers de Mitwaba, qui ont trouvé refuge à Lubumbashi, invitent le gouvernement à faire cesser la menace que représentent ces combattants Maï-Maï, afin de leur permettre de retourner dans leur territoire.
Depuis quelques semaines, la milice de Gédéon insécurise le nord de la province du Katanga, attaquant des villages et rançonnant les habitants.
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, reconnaissant cette situation préoccupante, avait accusé les Maï-Maï de Gédéon, ainsi que d’autres groupes armés, de se livrer à des tueries, des vols, des destructions méchantes et des actes de terrorisme».
Le ministre Muyej avait indiqué que le gouvernement travaille avec les autorités provinciales pour éradiquer ces groupes armés.
Le groupe Maï- Maï de Kyungu Mutanga a semé la terreur dans les territoires de Mitwaba, Pweto et Manono entre 2004 et 2006, avant l’arrestation de son chef. Après son évasion de la prison de Kasapa à Lubumbashi, en septembre 2011, le chef Gédéon s’est réinstallé dans le territoire de Mitwaba où il a réorganisé sa milice.
A en croire le récit du chef coutumier évadé, lui et ses compères ont été pris en otage le 11 décembre dernier lors de leur arrivée à Kimono où ils devaient négocier avec les Maï-Maï. Il affirme avoir été torturé.
Les miliciens reprocheraient notamment à ces chefs coutumiers partis négociés avec eux de travailler pour le gouvernement.
Selon lui, un autre chef traditionnel qui a tenté de s’enfuir a été rattrapé par les miliciens. Kalenga Tamba dit ignorer le sort qui lui a été réservé.
Les Maï-Maï du groupe de Gédéon sèment depuis plusieurs semaines l’insécurité dans le territoire de Mitwaba, obligeant plusieurs notables de ce territoire à le fuir.
Huit chefs coutumiers de Mitwaba, qui ont trouvé refuge à Lubumbashi, invitent le gouvernement à faire cesser la menace que représentent ces combattants Maï-Maï, afin de leur permettre de retourner dans leur territoire.
Depuis quelques semaines, la milice de Gédéon insécurise le nord de la province du Katanga, attaquant des villages et rançonnant les habitants.
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, reconnaissant cette situation préoccupante, avait accusé les Maï-Maï de Gédéon, ainsi que d’autres groupes armés, de se livrer à des tueries, des vols, des destructions méchantes et des actes de terrorisme».
Le ministre Muyej avait indiqué que le gouvernement travaille avec les autorités provinciales pour éradiquer ces groupes armés.
Le groupe Maï- Maï de Kyungu Mutanga a semé la terreur dans les territoires de Mitwaba, Pweto et Manono entre 2004 et 2006, avant l’arrestation de son chef. Après son évasion de la prison de Kasapa à Lubumbashi, en septembre 2011, le chef Gédéon s’est réinstallé dans le territoire de Mitwaba où il a réorganisé sa milice.
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