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vendredi 22 février 2013

Colonisation: « En RDC, l’enseignement de l’Histoire est bien plus développé »

Radio Okapi
22/02/2013

La période de la colonisation belge en Afrique centrale reste génératrice de passions et entourée de nombreux tabous. L’enseigner correctement aux jeunes générations demeure un vrai défi. L’historienne Anne Cornet, spécialiste de cette période, a été conseillère dans un projet de kit pédagogique destiné aux élèves du secondaire. Elle était l’invitée de notre chat de ce midi, un chat qui confirme la nécessité d’établir un enseignement « indépendant » sur la question. 

L’historienne Anne Cornet, spécialisée dans le dossier de la colonisation belge en Afrique centrale, a participé activement au projet de développement du kit pédagogique mis au point par l’ASBL Kulturea. 

Plus de cinquante ans après l’indépendance du Congo, l’heure est-elle arrivée pour un regard dépassionné sur la question de la décolonisation? Est-il désormais possible de faire enfin face aux atrocités commises durant cette période? Faut-il, comme l’a fait la France, reconnaître un « rôle positif » à la colonisation belge? 



« Comprendre comment les mémoires des anciens coloniaux et des anciens colonisés peuvent diverger autant« 
Le chat de ce midi, où ces questions ont été abordée, a démontré l’existence de divergence dans les mémoires des colonisateurs et des colonisés, mais également dans celle de leurs descendants. A ce sujet, Anne Cornet a souligné l’importance d’une démarche nuancée lorsqu’on aborde cette période complexe. « 

Pour comprendre comment la relecture du passé dans les mémoires des anciens coloniaux et des anciens colonisés peuvent diverger autant« , explique l’historienne, le « dossier pédagogique ne fait pas l’impasse sur des questions très graves d’abus (les fameuses mains coupées) ou sur l’exploitation quotidienne de la main-d’oeuvre sur place. Il ne fait pas l’impasse non plus sur les réalisations dans le domaine de la santé, de l’enseignement primaire, des infrastructures. La colonisation, c’est un tout, sélectionner un élément au détriment des autres ne permet pas aux adolescents d’apprendre à lire le monde dans toutes ses dimensions« . 
« Au Congo, l’enseignement de l’histoire est très développé, y compris l’histoire mondiale, bien plus que chez nous« 
« Est-ce qu’on enseigne aussi la réalité des choses dans les écoles congolaises? Car le problème avec les colonisations, c’est qu’on étudie en général l’histoire de la métropole (cf. « nos ancêtres les Gaulois » pour les Algériens)« , a demandé Isabelle lors du chat. 

« Oui, au Congo, l’enseignement de l’histoire est très développé, y compris l’histoire mondiale, bien plus que chez nous (en ce compris à l’université)« , répond notre invitée. « Les historiens congolais actuels offrent une vision très complète et nuancée de leur passé, au sein du quel la colonisation occupe seulement trois à quatre générations« . 

« Il y a aussi une part de gêne, et peut-être de culpabilité, dans le chef des autorités belges » 
Lorsque Amélie lui demande pourquoi « on enseigne la Shoah avec tant de volontarisme et qu’on peine à trouver l’énergie comparable pour le faire sur la colonisation et la traite négrière?« , Anne Cornet rappelle qu’elle se bat « depuis longtemps pour que l’histoire coloniale ait davantage de place dans l’enseignement tant des adolescents qu’à l’université« . 

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