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mercredi 20 mars 2013

Des essais prometteurs laissent entrevoir un nouveau traitement contre le paludisme

LE MONDE Planète
20.03.2013  
Par Paul Benkimoun

Un enfant infecté par le paludisme, dans un hôpital de Djouba, 
au Sud-Soudan, en avril 2009. 
AFP/TONY KARUMBA

Une équipe internationale de chercheurs a testé avec succès chez l'animal une nouvelle classe de médicaments contre le paludisme, maladie qui, chaque année, frappe au moins 200 millions d'individus et fait 1,2 million de morts.



S'il est trop tôt pour savoir si cette molécule serait utilisable chez l'homme pour traiter les personnes infectées, son éventuelle arrivée serait une excellente nouvelle, alors que même les traitements antipaludéens les plus récents rencontrent des résistances.

Le paludisme est dû à un parasite, le plasmodium, transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle. Le plasmodium connaît un cycle en plusieurs phases chez l'individu porteur. Du sang, il gagne le foie, où il peut séjourner avant de reprendre son cycle évolutif. Une fois reparti dans la circulation sanguine sous sa forme infectieuse active, il pénètre les globules rouges.

RÉSISTANCE
C'est au cours de la phase "sanguine" que la maladie se manifeste par des crises et c'est également pendant cette période que des parasites peuvent être aspirés par une femelle moustique, laquelle pourra infecter un autre individu.

Neuf décès sur dix surviennent en Afrique et, dans près de 90 % des cas chez des enfants de moins de 5 ans. Utilisés depuis une douzaine d'années, les traitements antipaludéens les plus modernes sont les combinaisons à base d'artémisinine (désignées par le sigle anglais ACT), un principe actif produit par une variété d'armoise chinoise.

Les ACT ont permis de réduire notablement la mortalité du paludisme, mais ce succès est menacé par l'apparition de plasmodiums qui leur sont résistants, notamment en Asie du Sud-Est.

Pulvérisation d'insecticides en prévention du paludisme, en Afrique du Sud en 2003.
AFP/ALEXANDER JOE

"La plupart des médicaments employés pour soigner la maladie ne ciblent que les stades sanguins de l'infection", rappellent Aaron Nilsen (Veterans Affairs Medical Center de Portland, Oregon) et ses collègues auteurs de la nouvelle recherche, publiée mercredi 20 mars dans Science Translational Medicine.

La nécessité se fait donc sentir de disposer de nouvelles molécules qui puissent, de plus, agir à différentes étapes du cycle du parasite.

En effet, outre bloquer l'infection chez le malade, empêcher l'acquisition du parasite au cours de la phase sanguine par le moustique vecteur de la maladie présente un double intérêt : aider à réduire la transmission de la maladie et la dissémination des formes résistantes aux traitements.

Créée en 1999, et financée par plusieurs bailleurs publics et la fondation Wellcome, la Medicines for Malaria Venture ("entreprise de médicaments pour le paludisme") a soutenu différents projets de recherche, dont celui d'Aaron Nilsen et de ses collègues. Ces derniers ont testé chez des souris servant de modèle de l'infection par le paludisme deux dérivés d'une famille d'antibiotiques, les quinolones, dont un composé portant le nom de code ELQ-300.

GUÉRISON COMPLÈTE
Cette molécule s'est montrée capable de cibler le parasite tant lors de la phase hépatique que pendant la phase sanguine du cycle du plasmodium. Une dose unique très faible (0,03 mg/kg) par voie orale prévenait les infections et quatre doses quotidiennes de 1 mg/kg induisaient une guérison complète des infections avérées.

Reste à entreprendre les différentes étapes d'essais cliniques afin de s'assurer de l'innocuité de cette molécule et de son efficacité chez l'homme.

En cas de succès, le nouveau médicament pourrait être intégré à des combinaisons thérapeutiques pour mieux faire reculer le fléau que constitue le paludisme. 
Paul Benkimoun

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