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lundi 6 mai 2013

Des plantes insecticides pour protéger les récoltes

Université de Liège 
Gembloux Agro-Bio Tech 
http://news.gembloux.ulg.ac.be/ 
03/05/2013


Dans les pays du Sahel, les céréales constituent la base des aliments des populations africaines. Chaque année, les quantités consommées sont dépendantes de la pluviométrie mais surtout de la manière dont sont stockées les denrées. En effet, que la récolte soit bonne ou mauvaise, les paysans devront faire face à de nombreuses pertes post-récolte. Actuellement, les pertes dues aux insectes ravageurs sont estimées à un peu plus de 30%.


Afin d’éliminer coléoptères et autres insectes nuisibles présents dans les céréales stockées, les paysans utilisent des insecticides d’origine chimique dont l’utilisation ne cesse de faire des dégâts. Souvent analphabètes, les fermiers répandent ces produits de manière aléatoire, sans aucune précaution vestimentaire ou environnementale. Résultats, les souches deviennent résistantes, l’environnement est de plus en plus pollué et les intoxications sont parfois si sévères qu’elles mènent au décès du paysan. La recherche d’alternatives s’impose. 

Le docteur Momar Talla Gueye travaille à l’Institut de Technologie Alimentaire de Dakar et est spécialiste du stockage des denrées alimentaires dans les pays africains. Dans le cadre de sa thèse réalisée à Gembloux Agro-Bio Tech, il a voyagé entre la Belgique et le Sénégal pour développer des systèmes de lutte naturels et respectueux de l’environnement. Il a notamment mis en exergue la valeur répulsive de trois plantes présentes en grande quantité dans l’Afrique de l’Ouest. Ces alternatives permettront aux paysans de lutter de manière efficace contre les insectes, en toute sécurité et à moindre coût. 

La première plante, la Boscia Senegalensis est idéale pour protéger les semences dans les greniers. Elle doit encore faire l’objet de recherches afin de déterminer sa toxicité dans le cadre d’une protection des produits récoltés. La deuxième, L’Hyptis Spicigera possède d’excellentes propriétés insecticides grâce aux effluves d’huiles essentielles qu’elle répand. Outre les tests effectués en laboratoire, le Docteur Gueye a construit avec son équipe des greniers dans différents villages pour tester les plantes en « grandeur nature ». Les huiles essentielles ont protégé pendant plus de 8 mois les épis de maïs stockés dans un grenier pourtant volontairement infesté d’insectes nuisibles. Sa troisième recherche prouve que l’utilisation des fanes des épis de maïs broyés en petits morceaux et mélangés avec les grains agissent comme répulsif tout aussi efficacement qu’un insecticide classique.

Lire aussi :

Peste soit de ces insectes !


Momar Talla Guèye 
Parcours
Momar Talla Guèye se définit, au départ, comme un enfant des campagnes sénégalaises. Toute sa jeunesse a été rythmée par les plantations et les récoltes d’arachide, de mil, de niébé, etc ; et cela, rappelle-t-il, à l’époque où l’arachide constituait le moteur économique de son pays. 
Les récoltes de niébé et d’arachide fortement détruites par les ravageurs, il connaît ! 
Quand on a cultivé soi-même la terre, on n’oublie pas facilement ce genre d’épisode. 

Ce n’est pourtant pas ce genre de constat qui est à l’origine de sa vocation, mais bien les encouragements de son père, enseignant, à pousser le plus loin possible sa qualification professionnelle et académique. 

En la matière, il s’en est plutôt bien sorti ! Initialement titulaire d’une licence en sciences naturelles (puis d’une maîtrise et d’un DEA) à l’Université de Dakar, il est en effet titulaire, aujourd’hui, de deux thèses doctorales. 

La première, intitulée Ecophysiologie, structure et évolution des peuplements de Caryedon serratus (Olivier), déprédateur de l’arachide entreposée en milieu sahélien a été défendue en 2000 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Celle-ci l’a mené à travailler pendant plusieurs années à l’Institut de Technologie alimentaire (ITA) de Dakar dans le domaine du traitement phytopharmaceutique des céréales et des légumineuses, élaborant divers travaux de recherche. 

Sa deuxième thèse, il l’a défendue avec succès en janvier 2013 à Gembloux Agro-Bio Tech, après trois ans de travaux menés à la fois au Laboratoire de chimie analytique du site gembloutois et à l’ITA à Dakar. Son intitulé : Gestion intégrée des ravageurs de céréales et de légumineuses au Sénégal par l’utilisation de substances issues des plantes. 

Un troisième doctorat n’est pas à son programme… mais la thématique mérite d’être poursuivie. 

Contact
MomarTalla.Gueye@student.ulg.ac.be

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