07/05/2013
Signe fort de la détermination du gouvernement de relancer le secteur agricole : l’organe exécutif vient de décider à sa structure restreinte de la Troïka économique le décaissement de 67 milliards appelés à financer l’agriculture à revaloriser désormais dans le pays
Comme chaque lundi, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a réuni autour de lui les membres de la Troïka stratégique. A trois jours de la présentation du bilan du Gouvernement, la réunion d’hier a mis l’accent sur la croissance, sans oublier la création des richesses pour faire reculer la pauvreté. « Le Chef du Gouvernement lui-même parle beaucoup plus de l’an deux du Gouvernement Matata et le point d’honneur de l’an deux du Gouvernement Matata, c’est le social », a indiqué Daniel Mukoko, Vice-Premier ministre et ministre du Budget, avant d’ajouter, que pour agir sur le social, il faut plus de richesses.
Comme pour dire qu’au cours de la réunion d’hier, après avoir examiné la situation économique générale du pays, les membres de la Troïka ont parlé du programme agricole. Pour rappel, à Lubumbashi, le Premier ministre avait annoncé un financement d’au moins 5 milliards de Francs congolais par province. Ce programme a pris corps, il se chiffre aujourd’hui à 67 milliards à peu près. C’est en moyenne 5 milliards, sauf bien sûr le Katanga qui a un programme un peu plus ambitieux de 20 milliards de Francs.
A l’occasion, il a informé qu’à la fin de la semaine dernière, le Gouvernement a liquidé la moitié de ce budget qui est positionné auprès du ministère des Finances. Les décaissements se feront progressivement en accord avec les Gouverneurs de provinces concernés et le ministre national de l’Agriculture. « C’est donc un message qui est lancé aux gouvernements provinciaux, que les ressources sont disponibles et que le plus important, c’est que chaque province ait un programme cohérent dans le secteur agricole et nous attendons les résultats de ce programme », a mentionné Daniel Mukoko. Disons que les résultats de ce programme devront s’exprimer en termes de tonnes de maïs, de manioc produits à travers le pays.
Dans son speech, Daniel Mukoko a souligné que la croissance économique reste tirée par le secteur minier et le Gouvernement n’a cessé de dire que les principaux obstacles à la croissance aujourd’hui, c’est l’électricité et le rail. En ce qui concerne l’électricité, il y a quelques problèmes entre la SNEL et les principaux producteurs miniers. Il a été décidé récemment et cela a été confirmé au cours de la réunion d’hier, qu’il doit y avoir, sous le contrôle du ministre de l’Economie et de la ministre du Portefeuille de négociations entre la SNEL et les principaux producteurs miniers pour convenir des tarifs contractuels. Même s’il est établi que ces tarifs doivent augmenter, mais progressivement pour ne pas mettre les producteurs miniers en difficulté.
JMNK/L’Avenir
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