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jeudi 2 mai 2013

Une Saison au Congo d'Aimé Césaire

Pièce de théâtre mise en scène par Christian Schiaretti 
Du mardi 14 mai au vendredi 7 juin 2013 au Théâtre National Populaire 8 Place Lazare-Goujon 69627 Villeurbanne

Nous sommes au Congo belge en 1958 lorsque la pièce débute. 
C’est une période d’effervescence qui va mener le pays à l’indépendance. 
Une fois celle-ci acquise, se font jour les oppositions et les diverses pressions pour l’acquisition d’une parcelle du pouvoir. 
Les colonisateurs, qui semblent avoir quitté la scène politique, attisent les dissensions et tentent encore de conserver le pouvoir économique, au besoin en encourageant la sécession d’une des provinces congolaises. 
Patrice Lumumba, nommé Premier Ministre, dénonce ces malversations. 
L’atmosphère de liberté et de luttes politiques fiévreuses pour la conquête de l’indépendance puis l’ascension de Patrice Lumumba constituent le cœur de l’intrigue. 
Un héros au temps compté, un chemin semé d’embûches, une mort violente et prématurée, tout est là pour créer à la fois le mythe politique et théâtral. 
A partir de ces faits politiques précis et à peine modifiés, Césaire transfigure la réalité pour faire de Lumumba une figure charismatique à la lucidité exaltée, symbole de toute l’histoire d’un continent. 
Loin des « héros positifs » du réalisme socialiste surgissant dans les théâtres de nombreux pays africains qui deviennent indépendants dans les années 60, Lumumba, comme Césaire, est un poète « déraisonnable ». 
Figure de Prométhée, porteur de feu ou Christ souffrant, l’unité Dieu / homme est ici transformée en Afrique / Lumumba. 
La durée de la pièce constitue à la fois un espace et un temps prophétiques où, d’une certaine façon, le poète devient l’outil et la mémoire de cette prophétie. 


Le livre :

Aimé Césaire évoque dans ce recueil l'Afrique au temps du vertige des indépendances reconquises. 
De temps en temps, au fil des pages, une grande figure apparaît. 
Au Congo, c'est celle de Patrice Lumumba, homme politique, sans doute le seul du Congo, selon Césaire, et le plus grand de l'Afrique. 
C'est qu'il y voit en lui un voyant et un poète. 
A travers cet homme que sa stature même semble désigner pour le mythe, toute l'histoire d'un continent et d'une humanité se joue de manière symbolique. 

 Aimé Césaire, Poète et homme politique martiniquais, est né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et est décédé le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique).


J'ai plié la langue française à mon vouloir-dire 
Issu d'une modeste famille de sept enfants, Aimé Césaire étudie d'abord au lycée Schoelcher, à Fort-de-France. Grâce aux conseils d'un de ses professeurs, il obtient une bourse pour partir poursuivre ses études à Paris, au lycée Louis Le Grand. C'est là qu'il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec lequel il fonde, en 1934, L'Etudiant noir. C'est dans cette revue qu'Aimé Césaire emploie, pour la première fois, le mot qui, à lui seul, résumera son combat, tant littéraire que politique : la "négritude". A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il publie le 'Cahier d'un retour au pays natal', texte fondateur à bien des égards, puis rentre en Martinique, pour y enseigner le français. 


PORTRAIT D'AIME CESAIRE (1913-2008) 
L'éveilleur 
Mathieu Durand pour Evene.fr - Avril 2008 -

Avec la disparition d'Aimé Césaire le 17 avril, à l'aube de sa 95e année, la langue française perd l'un de ses plus dignes représentants, la poésie, l'une de ses plus belles voix, la négritude, l'un de ses plus ardents défenseurs, et le soleil en a le "cou coupé". 
Portrait d'un écrivain pour qui l'engagement n'était pas une posture mondaine mais un art de vivre, pour qui politique et poésie partageaient le même objectif : l'éveil. 

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