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vendredi 5 juillet 2013

Franc succès du 3ème Forum Economique Congolais dans l'Union Européenne (FECUE)

Digital Congo
28/06/2013

Organisé les 24 et 25 juin, la troisième édition du FECUE a atteint ses objectifs notamment présenter l’état des lieux de la politique économique en RDC, dévoiler les opportunités d’affaires clairement identifiées par le gouvernement en combinaison avec une présentation des réformes économiques ainsi que leur impact sur le climat des affaires… 

Pour sa troisième édition tenue dans le cadre habituel du Palais d’Egmont, les 24 et 25 juin 2013, l’édition 2013 du Forum Economique Congolais dans l’Union Européenne (FECUE), placée sous le haut patronage du Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a rempli tous les objectifs qu’elle s’était fixés : présenter l’état des lieux de la politique économique en RDC et en faire mieux connaître les performances, dévoiler les opportunités d’affaires clairement identifiées par le gouvernement en combinaison avec une présentation des réformes économiques ainsi que leur impact sur le climat des affaires et in fine, assurer des interventions de haut-niveau entre responsables politiques de RDC et d’Europe, acteurs des milieux d’affaires belge et congolais, représentants de la diaspora Congolaise et experts de haut niveau, tout en valorisant le service de qualité qui fait désormais sa renommée. 


Des orateurs de premier plan 
Durant deux jours, les 700 participants du FECUE 2013 dont des responsables politiques congolais et belges et milieux d'affaires, investisseurs et opérateurs économiques du Congo, de la diaspora et d'Europe ont, dans une atmosphère positive et constructive, débattu autour du thème « Réformes économiques, opportunités d’affaires et participation de la diaspora à la reconstruction en RDC ». 

Parmi les principaux orateurs des deux journées, on peut citer le ministre du Plan M. Célestin Vunabandi Kanyamihigo, représentant du Premier Ministre, le ministre de l’Economie et Commerce M. Jean-Paul Nemoyato Bagebole, le ministre de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, M. Rémy Musungayi Bampale, le ministre délégué des Finances M. Patrice Kitebi Mvul,le ministre belge de la Coopération au Développement, M. Jean-Pascal Labille, l’Ambassadeur de la RDC à Bruxelles, Henri Mova Sakanyi. le conseiller Principal à la Primature, Jean-Baptiste Ntagoma Kushinganine, Frédéric Lernoux, Conseiller au Ministère belge des PME, le Président de la Fédération Nationale des Artisans et Petites et Moyennes Entreprises du Congo (FENAPEC), Jean-Pierre Mbuku Mbumba. 

Trois axes de discussions 
Le FECUE 2013 a été structuré en trois axes : Le premier a concerné les récentes performances de l’économie congolaise ainsi que les reformes entreprises, le second soulignait les opportunités d’affaires et le dynamisme des investissements en République Démocratiques du Congo tandis que le dernier axe analysait le rôle de la diaspora congolaise dans la reconstruction de la République Démocratique du Congo. 

Les résultats réels d’un géant d’Afrique qui se relève 
Dans son discours de bienvenue, l’Ambassadeur de RDC à Bruxelles, Henri Mova Sakanyi a présenté la République Démocratique du Congo comme « un géant d’Afrique qui se relève » engrangeant quotidiennement des avancées indéniables sur le plan économique avec un des taux de croissance les plus élevés d’Afrique, fruit des réformes courageuses entreprises par le Président Kabila. 

Représentant du Premier Ministre, le ministre du Plan, M. Célestin Vunabandi Kanyamihigo a confirmé, par la participation d’une forte délégation gouvernementale, la volonté du gouvernement congolais d’attirer les investissements européens et travailler avec la diaspora. Il a aussi présenté les atouts naturels de l’économie congolaise : 60 millions de consommateurs internes et plus de 250 millions dans les pays voisins. Le pays dispose également d’importantes réserves de minerais, de terres arables, des fleuves et rivières ainsi que d’un potentiel hydroélectrique de 100 mille MW. 

La RDC dispose aussi de la moitié de la forêt tropicale africaine et d’une population dont la moitié est jeune, entre 15 et 35 ans. 

M. Vunabandi a mis en exergue la batterie des lois promulguées et les réformes engagées ( adhésion à l’ OHADA, guichet unique de création des entreprises en trois jours, lutte contre les tracasseries, garantie juridique, etc) pour rendre attractif l’investissement en RDC. Il a par ailleurs annoncé que les ONG et ASBL peuvent s’adresser à ses services pour bénéficier de certaines facilités (importation, facilités douanières, etc.). 

Présentant la politique macroéconomique et ses résultats, M. Patrice Kitebi Mvul, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, a insisté sur l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts pour renforcer le dispositif de recouvrement des recettes, rentabiliser les dépenses publiques, construire et réhabiliter les infrastructures de base et relancer la production agricole. 

Parmi les résultats enregistrés, il a cité la réduction du stock de la dette dans le cadre de PPTE avec le FMI – 6 milliards US-, l’amélioration du recouvrement des recettes internes, la stabilité du taux de change, la décélération du taux d’inflation, la consolidation des réserves internationales, le financement des secteurs jugés prioritaires (éducation, santé, routes, agriculture). 

Les ambitions de la RDC 
M. Kitebi a ainsi indiqué que le gouvernement compte construire et réhabiliter mille écoles à travers le pays (100 millions de dollars US), construire et équiper des centres de santé et des hôpitaux (80 millions dollars) et 14.000 km de routes. 

Il a aussi cité la création d’une société de transport dont la gestion a été confiée à la société française RATP, ainsi que la recapitalisation de la Société financière de développement (SOFIDE) pour le financement de projets et le redressement du système bancaire, avec vingt banques en activité. Le ministre a fait remarquer que le budget alloué à l’enseignement est passé de moins 2 % à 14 % et que le montant de 100 millions de dollars dégagés pour l’école vise aussi à ramener dans le système éducatif une bonne partie de 3 à 4 millions d’enfants qui en sont actuellement exclus. 

Le ministre délégué aux Finances s’attend pour cette année à une accélération de la croissance, qui passerait de 7 % à 8,2 %. L’ambition du gouvernement, a-t-il affirmé, est de passer en 2014 à une croissance à deux chiffres, de promouvoir l’entreprenariat national et de poursuivre la modernisation des infrastructures. 
Tout cela constitue un climat attractif pour les investissements, a-t-il souligné. Il a cependant relevé la faiblesse du tissu industriel, de la productivité agricole, des infrastructures routières, celle de la contribution des entreprises publiques aux recettes, ainsi que les problèmes de gouvernance. 

M. Jean-Paul Nemoyato, ministre de l’Economie et du Commerce, a, pour sa part, insisté sur la redynamisation des rapports entre le gouvernement et ses partenaires. Il a rappelé la bancarisation des salaires des fonctionnaires, concernant plus d'un million de personnes, dont les militaires et les policiers, le soutien aux jeunes entrepreneurs et lancé un appel à la solidarité internationale et à la diaspora pour contribuer à la reconstruction nationale. 

Des zones économiques spéciales mises en place en RDC (ZES) 
Le ministre de l’Industrie et des PME, M. Rémy Musungayi Bampale, qui a planché sur les perspectives d’investissement, a indiqué que le gouvernement avait décidé de relever les industries en difficultés et d’en créer de nouvelles. 

Il a cité le cas de la sidérurgie de Maluku et de la Cimenterie nationale (CINAT). C’est aussi le cas pour la Sacherie de Kisantu (emballage) et la biscuiterie de Kananga. Le gouvernement fait appel à des investisseurs potentiels à qui il offre un contrat de concession mutuellement avantageux. 

Concernant les projets industriels, M. Musungayi a annoncé la création de cinq zones économiques spéciales (ZES) à travers le pays : la zone Ouest (Kinshasa-Inga, dont Maluku), pour les activités hydroélectriques, pétrolières et manufacturières ; la zone Centre (Ilebo-Tshikapa-Kananga) ; la zone Sud (Kolwezi-Likasi) pour l’industrie lourde ; la zone Est (Uvira-Bukavu-Beni) et la zone Nord (Kisangani-Bumba) pour le bois et l’agriculture. 

Le président de la FENAPEC, M. Jean-Pierre Mbuku Mbumba, s’est félicité des mesures incitatives prises par le gouvernement, à savoir ladécentralisation de la fonction de notaire (de 1 à 4 notaires à Kinshasa), la facilité d’obtention du registre de commerce, la fin de la discrimination entre nationaux et étrangers en matière d’investissement, la fourniture des intrants agricoles aux agriculteurs et aux maraîchers, le regroupement en coopératives des artisans, ainsi que la création du Fonds de financement de la micro-finance. Les acteurs du secteur privé (PME, PMI et artisanat) ont témoigné de l’effectivité de la mise en œuvre des reformes ayant amélioré le climat des affaires, qui ont induit des conséquences positives particulièrement en terme de réduction du poids du secteur informel. 

L’impact de ces réformes s’est aussi ressenti dans le domaine du non marchand, notamment avec la présentation de différents projets dont celui de création d’une réserve animalière à Maninka dans le Katanga et le projet riz de la BRALIMA, effectif depuis 5 ans, qui permet un approvisionnement local en matières premières mais aussi de partager la création des valeurs, entre autre en améliorant les conditions de vie des populations locales. 

M. Mathias Buabua Kayembe, directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Investissement (ANAPI) a expliqué les opportunités d’investissement et les secteurs concernés : mines, transport, agriculture.. 

Pour sa part Alex Nkusu, Secrétaire Exécutif adjoint du Comité de Pilotage pour la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP) a exposé sur le partenariat public-privé adopté par l’Etat congolais qui permet d’optimiser et de rationaliser la répartition des tâches entre le secteur public et le secteur privé en fonction des potentialités de chaque acteur citant notamment les exemples du Grand Hôtel Karavia de Lubumbashi, le Grand Hôtel de Kinshasa, l’Hôtel Fleuve Congo à Kinshasa et la Sidérurgie de Maluku. 

La Belgique veut appuyer la RDC dans le renforcement de son tissu entrepreneurial 
Sur le plan de la coopération internationale au développement, la Belgique par la voix du Ministre à la Coopération au Développement, M. Jean-Pascal Labille a affirmé que son pays « peut apporter un appui à la promotion des activités du secteur privé ». 

Selon lui, la politique belge de coopération au développement en matière d’appui au secteur privé vise le développement humain durable et inclusif dans le but de redistribuer les retombées de la croissance. La coopération belge s’engage donc « à mettre en œuvre des actions de renforcement du tissu entrepreneurial pour améliorer condition de vie de population et de renforcement de capacité des acteurs concernés » en RDC. 

Pour sa part, Frédéric Lernoux, représentant de Mme Sabine Laruelle, Ministre belge des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de l’Agriculture a axé son exposé sur l’internationalisation des PME en Belgique qui pourrait faire cas d’école tant pour la diaspora congolaise que pour les entrepreneurs en RDC. 

Gouvernement- Diaspora : un dialogue franc et constructif avec des recommandations 
Dans un échange interactif avec les membres du Gouvernement, les différents représentants de la diaspora ont fait état des difficultés sur le marché du travail dans les pays d’accueil, où le taux de chômage chez les immigrés dépasse 39 % (Belgique). Selon eux, l’immigration constitue aussi la perte d’une main d’œuvre qualifiée pour le pays d’origine. Sans baisser les bras, la diaspora congolaise est très active dans de nombreux secteurs : agences de fret, assistance sanitaire, transfert d’argent, construction d’immeubles et transport. 

En 2012, plus de 1,2 milliard de dollars ont été transférés par la diaspora congolaise. Ils reconnaissent toutefois que les fonds transférés en RDC ne sont pas tous investis dans des activités de production, mais servent également à la consommation des familles. Ils ont appelé à l’établissement de liens solides entre le gouvernement et la diaspora, ainsi qu’à la création d’un Fonds d’investissement des Congolais de l’étranger. Ils ont aussi évoqué les tentatives de structuration de la diaspora ainsi que la problématique d’implication de la diaspora dans l’effort de reconstruction de la RDC. 

Représentant du Premier Ministre, le Ministre du Plan M. Vunabandi a affirmé que le Gouvernement de RDC considérait la diaspora comme « un levier stratégique pour son développement économique » et voulait son implication dans la reconstruction de la RDC. 

Conseiller Principal à la Primature de RDC, Jean-Baptiste Ntagoma Kushinganine a quant à lui exposé la vision du Gouvernement sur l’implication de la diaspora dans la reconstruction nationale et les mesures concrètes dont la création d’un Fonds d’Investissement des Congolais de l’Etranger (FICE), l’organisation prochaine d’une semaine de la diaspora à Kinshasa sur invitation du Gouvernement pour débattre des problèmes de fond, la création d’une base de données des professionnels de la diaspora.. 

L’échange s’est poursuivi autour des recommandations de la diaspora notamment la promulgation de la loi sur la double nationalité, la visibilité du gouvernement en termes de communication avec la diaspora, en assurant une information viable et de manière continue, la mise en place des mesures incitatives pour le retour de la diaspora, la nécessité d’une structuration de la diaspora, noyau pour poursuivre les discussions, la participation de la diaspora aux élections nationales, la création d’une agence de promotion des investissements de la diaspora pour la diaspora et promouvoir les transferts bancaires et la mise en place d’un régime fiscal spécial pour la femme entrepreneure. 

Satisfaction générale pour l’organisation et les participants 
Pour l’hôte du jour, l’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi, tous les défis de cette troisième édition ont été remplis aussi bien du point de vue de la participation ( plus de 700 participant présents sur les deux jours) que de l’organisation ou des conférences. 

Même son de cloche de la part des participants qui se sont dits ravis de la visibilité, du réseautage via les apartés « Business to Business » et de l’ambiance cordiale qu’offre le FECUE tout en garantissant des interventions de haut niveau. 

A propos du FECUE 
Créé en 2011 à l’initiative de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) à Bruxelles, le Forum Economique Congolais dans l’Union Européenne (FECUE) est une plateforme de dialogue et d’échanges sur la promotion des investissements en RDC dont l’action se veut permanente dans la durée. Son objectif vise à soutenir l’Ambassade dans sa mission de promotion de l’économie congolaise dans l’espace européen tant par l’attrait des investissements directs étrangers que par l’appel à une implication majeure de sa diaspora résidente dans l’Union européenne. 

Les deux premières éditions, en 2011 et 2012, ont traité respectivement de thèmes en rapport avec l’économie de la République Démocratique du Congo tels que "Des investissements en République Démocratique du Congo : perspectives générales et opportunités pour la diaspora" à la problématique du transfert des fonds entre l’Union européenne et la RDC et leur canalisation vers des projets de développement économique et social, en utilisant la technologie du mobile banking. 
Fecue.eu/MMC

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