Kagame le Don Quichotte de Kigali veut toujours foncer sur Goma !

Digital Congo 
07/08/2013

Sultani Makenga, Laurent Nkunda et l’ancien gouverneur du Sud-Kivu Chirimwami, en trois mousquetaires vassaux du dictateur de Kigali comme l’écuyer Sancho Pansa le fut pour le dément chevalier à la triste figure Don Quichotte, ont été réunis lundi 5 août à la frontière RDC-Rwanda sous les ordres de leur enragé suzerain pour déclencher une fantastique chevauchée de nouvelle invasion de Goma. C’est le cauchemar qui chatouille la communauté internationale pour ridiculiser la RDC ! 

Après une réunion stratégique tenue lundi 05 août 2013 à la frontière entre la Rd Congo et le Rwanda par les officiers rwandais et leurs vassaux Makenga, Nkunda et Shirimwami, Kigali confirme l’envoi d’une Brigade d’occupation de Goma. Lambert Mende, porte-parole du gouvernement qui prend cette information au sérieux, croit savoir que des ordres opérationnels doivent déjà être donnés aux FARDC pour repousser l’envahisseur jusque dans son dernier retranchement. 

Quelle mouche a encore piqué le Rwanda ? Qui a conseillé le pays de mille collines à tenter une nouvelle expérience aussi suicidaire que l’attaque de Goma en Rd Congo ? Ce sont là les questions que se posent plusieurs observateurs, d’autant plus que selon des sources dignes de foi, une réunion stratégique s’est tenue lundi 05 août 2013 à la frontière entre la Rd Congo et le Rwanda par les officiers rwandais et leurs vassaux du M23. Il s’agit de Sultani Makenga, Laurent Nkunda et l’ancien gouverneur du Nord-Kivu, M. Shirimwami. 

Le Rwanda qui n’a pas du tout digéré la dernière déconfiture des troupes du M23 qu’il supporte au champ de bataille, voudrait dans 48 heures lancer une attaque pour reprendre Goma afin de redorer ainsi son blason terni de manière ridicule. Mais quelle image pour une armée toujours en appui aux forces négatives qualifiées comme telles par la Communauté internationale et que la Brigade spéciale d’intervention se prépare à traquer. 

Une autre raison non des moindres, le Rwanda veut, en attaquant Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, obliger le Gouvernement congolais à clôturer rapidement les pourparlers de Kampala. Comme si c’était le Gouvernement qui les bloquait. Interrogé au téléphone par Télé 50, Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement a pris acte de cette information, mais croit que des ordres opérationnels doivent déjà être donnés aux FARDC pour qu’elles repoussent l’envahisseur jusque dans son dernier retranchement. Mais à l’heure qu’il est, les FARDC sont toujours aux- aguets, entrain de protéger les positions reconquises et prêtes à parer à toute attaque ennemie. 

Comme il a été dit dans l’une de nos éditions, les FARDC ont réservé une cuisante défaite à la coalition RDF-M23 aux abords de la ville de Goma. Cette situation a permis d’éloigner de très loin toute menace contre la ville de Goma. Et dès lors, le Rwanda nourrit une haine contre les vaillantes troupes congolaises et une volonté de reconquérir Goma pour prouver au monde qu’il vaut encore quelque chose. C’est dans cette perspective qu’il a même suspendu le Commandant principal des forces spéciales rwandaises. Pour notre source, ce Commandant vient ainsi de payer le prix de la défaite et la déconfiture des troupes rwandaises qui étaient sous son contrôle. 

A ceux qui cherchent encore et toujours les preuves de l’implication du Rwanda dans la crise congolaise et dans le soutien aux rebelles du M23 de se rendre compte de l’évidence et de condamner le comportement d’un pays qui a pris l’habitude de tout nier, de tout rejeter en bloc. Toutefois, le Rwanda devra savoir qu’il ne va pas encore rentrer dans Goma comme dans un terrain conquis. S’il se permettait une telle aventure, elle se payera cash. Et ce, parce que contrairement au passé, beaucoup de choses ont changé. 

D’abord, c’est la chaîne de commandement des FARDC qui a changé, avec le remplacement des corrompus qui roulaient pour l’adversaire. Ensuite, il s’agit d’une armée réformée et motivée et dont les meilleurs de ses bataillons ont été déployés dans cette ville martyre. Enfin, la Brigade spéciale internationale qui a été déployée dans cette ville n’est pas prête à se laisser faire. Et c’est la raison pour laquelle elle avait lancé un ultimatum aux forces négatives. Fermer son ambassade à Kigali 

Toujours selon les mêmes indiscrétions, les Etats-Unis d’Amérique se prépareraient à fermer leur ambassade à Kigali. La raison n’est pas à trouver ailleurs. Il s’agit d’une conséquence directe de la dernière mise en garde du gouvernement américain au Rwanda, lui demandant de mettre un terme à son soutien aux rebelles du M23. Pour les uns, Kinshasa ferait mieux de suivre la position de Washington, pendant que d’autres pensent que les contacts diplomatiques devraient demeurer entre les deux pays jusqu’à la résolution de la crise. 

Au-delà de cette situation, l’on ne devra jamais perdre de vue que ce sont les experts des Nations Unies qui sont parvenus à la conclusion selon laquelle le Rwanda apportait un appui soutenu aux rebelles du M23. Ce rapport des experts de l’ONU a été complété par le travail des Ong, notamment Human Rights Watch qui a affirmé dernièrement que le Rwanda continuait à appuyer le M23, en dépit des résolutions du Conseil de sécurité. Au regard de toute cette situation et si cette menace s’avérait fondée, les FARDC devraient être motivées à poursuivre la traque des rebelles du M23 et à reconquérir tous les territoires sous leur contrôle. 

L’Avenir