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samedi 12 octobre 2013

Football : la Belgique fête le retour de ses Diables rouges au Mondial

Le Monde.fr 
11.10.2013 
Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

L'attaquant belge Lukaku, auteur des deux buts face à la Croatie, vendredi soir.
AP/Darko Bandic

La Belgique s'est qualifiée pour la Coupe du monde de football 2014 en battant la Croatie 1-2, à Zagreb, vendredi 11 octobre au soir. Il ne fallait qu'un point aux Diables rouges pour s'ouvrir la route du Brésil. Ils en ont donc pris trois, ponctuant de belle manière une campagne qui les place désormais parmi les meilleures équipes du monde : huit duels gagnés et un match nul, avec trois buts encaissés seulement dans un groupe de qualification qui comportait, outre la Croatie, l'Ecosse, la Serbie, le Pays de Galles et la Macédoine. Un bilan impressionnant et totalement inattendu pour une équipe absente des deux derniers mondiaux et qui ne s'était plus qualifiée directement depuis vingt ans. 

Romelu Lukaku, 20 ans, attaquant de Chelsea actuellement prêté à Everton, sélectionné d'emblée pour la première fois, les a libérés dès la 15e minute. Il récidivait à la 31e, après une course de près de 50 mètres, laissant dépitée une équipe croate à la dérive où même les vedettes, comme Luka Modric (Real Madrid) ou Mario Mandzukic (Bayern Munich), faisaient pâle figure.

La rencontre a suscité un énorme enthousiasme dans toute la Belgique. Des écrans géants avaient été installés dans plusieurs grandes villes, et des milliers de spectateurs se sont rassemblés pour faire la fête. La Grand-Place de Bruxelles accueillait 6 000 personnes, et son accès avait dû être interdit à ceux qui ne disposaient pas du laisser-passer requis. Une immense clameur a retenti partout à 19 h 50, après le coup de sifflet final. 

Supportrice sur la Grand-Place de Bruxelles vendredi soir 
AF¨/Bruno Fahy. 

Le contraste entre l'actuelle équipe nationale et celle qui se traînait il y a deux ans dans les profondeurs du classement mondial est très étonnant. Le déclic semble s'être produit avec l'arrivée à sa tête d'un nouvel entraîneur, Marc Wilmots, ancien joueur du Standard de Liège, des Girondins de Bordeaux et de Schalke 04. 

Bilingue, battant, réaliste, l'ancien demi offensif aux 70 sélections nationales, a su fédérer une équipe et lui donner une âme. Elle comptait déjà énormément de talents (Vincent Kompany de Manchester City, Eden Hazard de Chelsea, Marouane Fellaini de Manchester United, ou le gardien Thibaut Courtois de l'Atletico Madrid), mais n'était jamais parvenue à former un bloc homogène. Désormais, l'expérience acquise à l'étranger par la plupart des Diables rouges est valorisée. 

Autre surprise : les succès de l'équipe des Diables rouges ont ressuscité un sentiment national qui avait disparu depuis longtemps, même dans le domaine sportif. Le souvenir d'une demi-finale dans le Mondial 1986 s'était estompé. 

Avec l'aide d'une société de marketing, la fédération de football est parvenue à créer une cohésion entre l'équipe de Marc Wilmots et un public qui ne demandait qu'à vibrer. Diverses opérations ont mobilisé les supporteurs, grâce notamment aux réseaux sociaux. Même si elles se défendent de tout projet politique, les autorités du foot ont reconstruit ce qu'un spécialiste du marketing appelle un "fondement national". 

Ce pourrait être embarrassant pour les indépendantistes flamands qui comptent bien, en mai 2014, triompher lors des élections législatives. A quelques semaines de l'ouverture de la Coupe du monde, il leur sera peut-être plus difficile de décrire comme inéluctable "l'évaporation", voire la disparition, du pays. Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) Journaliste au Monde

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