11/10/2013
La communauté internationale a salué, vendredi, l'attribution du prestigieux prix Nobel de la Paix 2013 à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Les réactions internationales se multiplient depuis l'attribution, vendredi 11 octobre, du prix Nobel de la paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Cette récompense est notamment saluée par les puissances occidentales, car elle met en lumière le périlleux travail de l’OIAC en Syrie.
Cette récompense conforte en outre le processus de démantèlement de l'arsenal chimique syrien, conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Ainsi, le président François Hollande a estimé que ce prix était une "consécration" pour la France.
"Une mission essentielle"
Côté américain, le secrétaire d'État John Kerry s'est félicité de cette décision, saluant la "mission essentielle" menée par l'organisation en Syrie, pour y éliminer les armes chimiques. "Le monde n'oubliera jamais la mort de plus de mille innocents syriens, tués dans une attaque insensée avec des armes chimiques le 21 août", a insisté John Kerry dans un communiqué.
L'attribution du prix Nobel de la paix à l'OIAC rappelle le danger de ce type d'armes, a estimé de son côté le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Cette récompense arrive presque 100 ans après la première attaque à l'arme chimique, et 50 jours après une révoltante utilisation de ces armes en Syrie. Loin d'être des vestiges du passé, les armes chimiques restent un danger évident, et toujours présent", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Cette récompense a même fait réagir au Pakistan, où les Taliban pakistanais "se réjouissent" que la jeune militante pour le droit à l'éducation des femmes, Malala Yousafzaï, n'ait pas obtenu le prix Nobel de la paix, a affirmé vendredi leur porte-parole. La veille, ils avaient dénoncé l'attribution du prix Sakharov du Parlement européen à la jeune fille de Swat, qu’ils avaient tenté d’assassiner, en l'accusant de "travailler contre l'Islam
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