************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

samedi 9 novembre 2013

En RDC, l'ONU face aux défis de l'après-M23

LE MONDE 
08.11.2013 
Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante)

Des soldats de la Monusco, la mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC, 
à Kibati, près de Goma, le 13 août. AFP/Michele Sibiloni

La mise en échec de la rébellion du M23 à l'est de la République démocratique du Congo (RDC) cette semaine pourrait marquer un tournant pour l'ONU. Si la victoire revient avant tout aux Forces armées congolaises (FARDC), qui ont fait montre d'« un niveau remarquable de capacité opérationnelle », assure une source militaire, l'appui fourni par la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) et sa brigade d'intervention ont été un facteur déterminant. 


La sortie d'hélicoptères d'attaque sud-africains, pilonnant à plusieurs reprises les positions des rebelles, a joué un rôle clé. L'arrivée en octobre du dernier bataillon d'infanterie de la brigade d'intervention en provenance du Malawi, a par ailleurs permis pour la première fois à cette nouvelle force de déployer un total de 3 069 hommes, les autres contingents étant issus d'Afrique du Sud et de Tanzanie.

Validé fin mars par le Conseil de sécurité de l'ONU, le déploiement de ces casques bleus chargés d'« imposer la paix » plutôt que de la « maintenir », avait pour but de venir en renfort des 17 000 autres déjà présents en RDC pour empêcher l'expansion des groupes armés et les désarmer. Armée de cette brigade, la Monusco a pu « mener des opérations offensives ciblées » contre le M23, comme l'autorisait à le faire la résolution 2098. 

L'ONU, un temps accusée par le président ougandais Yoweri Museveni de faire du « tourisme militaire » en RDC, retrouve ces jours-ci de sa légitimité. « Tout reste à faire », estime toutefois un responsable militaire de la Monusco, soulignant que la priorité est désormais de restaurer l'autorité de l'Etat dans la zone. Un défi qui incombe à l'Etat congolais et ce dernier « sait qu'il ne peut décevoir », insiste-t-il. 

Une quarantaine d'autres groupes armés sévissent dans la région. L'objectif de la brigade à terme est de s'y attaquer. A moins que les débordements redoutés dans le pays par l'ONU n'ouvrent un autre front. La Monusco dit ainsi vouloir s'assurer qu'il n'y aura pas d'actes de représailles, notamment contre les civils qui soutenaient le M23. 

Du côté des combattants du M23, la plupart se sont réfugiés au Rwanda et en Ouganda. La mission parle de renforcer le contrôle des frontières du pays. Mais avec quels moyens ? « Ils peuvent surveiller la frontière, mais pas la fermer », souligne un diplomate, confirmant l'arrivée dans quelques semaines des drones italiens de surveillance censés appuyer la Monusco. Une autre première pour l'ONU, que les responsables du maintien de la paix espèrent pouvoir dupliquer notamment au Sud-Soudan.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire