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lundi 30 décembre 2013

L'armée reprend le contrôle à Kinshasa, 40 assaillants tués

 © AFP Texte par FRANCE 24

D'après le porte-parole du gouvernement, les forces de la RD Congo ont repris le siège de la radio-télévision publique, envahi lundi par un groupe armé, et contrôlent la situation à Kinshasa. Au total, 40 assaillants ont été tués. 


Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, a annoncé lundi 30 décembre en milieu de journée que l'armée avait repris le contrôle à Kinshasa. Au total, 40 assaillants ont été tués suite à la prise d'otages à la télévision, ainsi qu'à l'aéroport et au camp militaire de Tshatshi où l'armée a répliqué le matin même à des tirs d'hommes armés. 

Des journalistes de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC) avaient été pris en otage par des hommes armés, qui ont rapidement été cernés par les forces de l'ordre. Quelques minutes après, des tirs intenses ont retenti à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa. "Ils ouvrent le feu partout", a témoigné un responsable auprès de Reuters. "Nous nous cachons tous." Des témoins ont par ailleurs fait état de tirs du côté d'un camp militaire, le camp Tshatshi. La situation semble à présent être maîtrisée par les autorités. "Nous contrôlons totalement la situation", a assuré Lambert Mende. 

D’après un journaliste congolais interrogé sur FRANCE 24, Adam Shemisi, la situation demeurait assez confuse lundi en fin de matinée. "On ne sait pas si ces tirs (ceux de l’aéroport et du camp militaire) sont liés à l’attaque de la RTNC", indique-t-il. Il affirme par ailleurs avoir eu au téléphone le ministre de la Communication, Lambert Mende, qui lui a assuré que "le groupe a été neutralisé" et que "la situation s’est calmée" autour la RTNC. "Les militaires et la police patrouillent sur les grandes avenues pour tenter de déloger les assaillants", lui a encore dit le ministre, qui les qualifie de "terroristes". 

Message anti-Kabila 
Le signal de la RTNC a été coupé peu après la prise d'otages. Avant la coupure, les images montraient les deux jeunes présentateurs de l'émission en cours, "Le Panier". Ils étaient assis, effrayés mais calmes, avec derrière eux un jeune homme menaçant et transpirant. Avant l'arrêt des transmissions des chaînes publiques, deux hommes ont eu le temps de prononcer devant les caméras un message apparemment orienté contre le gouvernement du président Joseph Kabila, d'après Reuters."Gideon Mukungubila est venu vous libérer de l'esclavage des Rwandais", peut-on lire dans une retransmission du message. "Nous vérifions l'information, car c'est peut-être une tentative pour nous duper", a pour sa part réagi le ministre de la Communication Lambert Mende, cité par Reuters. 

"Gideon Mukungubila est connu à Kinshasa comme un prophète de dieu qui a toujours condamné ou lancé des attaques verbales contre le pouvoir, explique Adam Shemisi. Il conteste tout ce que le pouvoir en place fait. On se demande comment il a pu mettre en place cette milice pour qu’elle arrive à prendre en otage des journalistes." 

Il a été candidat à l'élection présidentielle en 2006, lors de laquelle Joseph Kabila a remporté un nouveau mandat. Le "prophète de l'Eternel", connu pour son hostilité envers l'accord de paix signé ce mois-ci avec les rebelles tutsis du M23 dans l'est de la RDC, accuse le gouvernement congolais d'avoir cédé devant les intérêts des Tutsis et les pressions du Rwanda voisin. 

Voici deux vidéos de l'attaque à la télévision publique.

Sur la seconde vidéo, un homme apparaît rapidement avec ce qui pourrait être une arme à 1’30.



Panique dans la ville 
Dans la ville, la panique a saisi les habitants. "Il n'y a pas de circulation, plus de véhicules (...) C'est la panique dans la ville, les gens se demandent ce qui se passe", a déclaré à l'AFP un jeune homme dans la zone. "Il y a des policiers, des militaires et des gardes républicains (chargés de la protection du président Joseph Kabila) un peu partout près de la RTNC et du Palais du peuple", juste à côté de la télévision publique, a-t-il ajouté. 

Avec AFP et Reuters

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