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mardi 17 décembre 2013

« Mandela : un long chemin vers la liberté » : les grandes heures de la vie d'un héros sud-africain

LE MONDE 
17.12.2013 
Par Franck Nouchi

Idris Elba dans le film britannique et sud-africain de Justin Chadwick,
 "Mandela : un long chemin vers la liberté" ("Mandela: Long Walk to Freedom") 
Pathé Distribution / Keith Bernstein

En règle générale, le cinéma attend la disparition des personnalités les plus illustres pour leur consacrer des films. Ainsi, Richard Attenborough réalisa-t-il son Gandhi, avec Ben Kingsley dans le rôle du mahatma, en 1982. Soit trente-quatre ans après la mort de ce dernier. Il en va de même s'agissant de Martin Luther King, mort assassiné en 1968 : le film retraçant son histoire est attendu dans deux ans. Il devrait être réalisé par Oliver Stone, produit par Steven Spielberg et interprété par Jamie Foxx. 


Rien de tel avec Nelson Mandela. Pas moins de cinq films lui ont été consacrés de son vivant, sans parler d'innombrables documentaires. Mandela, de Philip Saville, avec Danny Glover (1987) ; Mandela et de Klerk, de Joseph Sargent avec Sidney Poitier et Michael Caine (1997) ; Goodbye Bafana, de Bille August, avec Dennis Haysbert et Joseph Fiennes (2007) ; Invictus, de Clint Eastwood, avec Morgan Freeman et Matt Damon (2010) ; Mandela : Un long chemin vers la liberté, de Justin Chadwick, avec Idris Elba et Naomie Harris. Ce dernier film est sorti le 28 novembre en Afrique du Sud, où il rencontre un grand succès. Sa sortie sur les écrans français, quelques jours après la mort de « Madiba », lui offrira certainement une résonance supplémentaire. 

Lire : l'entretien avec Idris Elba, par Thomas Sotinel 

L'ÉPOPÉE DE MANDELA 
« Révolutionnaire, prisonnier, président », « Vous connaissez le leader. Vous connaîtrez l'homme » : réalisées avant la mort du père de la nation arc-en-ciel, les affiches françaises et québécoises résument assez bien le propos du film : c'est à l'épopée de Mandela que nous sommes conviés, de sa naissance, à la campagne, dans la famille royale des Thembu, jusqu'à ce jour inouï, qui vit un Noir devenir président de la République sud-africaine. 

Idris Elba et Naomie Harris dans le film britannique et sud-africain de Justin Chadwick, 
"Mandela : un long chemin vers la liberté" ("Mandela: Long Walk to Freedom"). 
Pathé Distribution / Keith Bernstein

Inutile sans doute de récapituler ici les grandes heures de la vie de Mandela, les innombrables articles publiés ces jours derniers l'ont largement fait. Sachez cependant qu'Un long chemin vers la liberté résume assez bien cette aventure extraordinaire, et avec des moyens considérables, ce qui ne gâche rien (le film a été entièrement tourné sur les lieux où s'est accompli le destin de Mandela, à Johannesburg et au pénitencier de Robben Island en particulier). On évitera aussi d'épiloguer sur les partis pris du film, en particulier s'agissant des rapports complexes entre Nelson et Winnie Mandela. C'est là affaire de spécialistes et nous nous garderons bien d'en juger. 

En revanche, peut-être pourrait-on regretter le trop peu de place accordé dans le film à la représentation de l'apartheid. Et, ce faisant, à la politique en général. Même si certaines scènes sont éloquentes, on sent bien que le propos véritable n'est pas là, l'essentiel étant de coller le plus possible à celui qui deviendra le sauveur de l'Afrique du Sud et de la conscience du monde. 

Idris Elba dans le film britannique et sud-africain de Justin Chadwick,
"Mandela : un long chemin vers la liberté" ("Mandela: Long Walk to Freedom")
Pathé Distribution / Keith Bernstein
LA PERFORMANCE D'ACTEUR D'IDRIS ELBA 
Le monde, justement, parlons-en. Rien ou presque n'est dit de la véritable collusion qui existait entre l'Afrique du Sud de l'apartheid et un certain nombre de pays occidentaux, au premier rang desquels la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Il faudra bien un jour, pourtant, se demander comment ces pays, si prompts à donner des leçons de démocratie à la terre entière, ont pu se laisser aller à d'aussi indignes relations. Il n'y a pas si longtemps, dans les années 1960 et 1970, la France était le principal fournisseur d'armes de l'Afrique du Sud. La prétendue patrie des droits de l'homme ne trouvait pas grand-chose à redire non plus à l'organisation de tests-matchs entre le XV de France et des Springboks alors 100 % blancs. 

Pour le reste, que dire de ce Long chemin vers la liberté sinon qu'il se parcourt avec émotion, magnifié par Idris Elba. Gestuelle, démarche, voussure des épaules : la performance de cet acteur britannique d'origine sierra-léonaise et ghanéenne, qui s'est fait connaître dans la série « The Wire » (Sur écoutes), vaut bien celle de Morgan Freeman dans le film d'Eastwood. 

Quant au message du film, il est limpide : l'Afrique du Sud, comme tant d'autres pays, n'était pas vouée à être une terre de haine. En ce 27 avril 1994, tandis que ses compatriotes, tous ses compatriotes, votent, Mandela danse. Il a gagné. Et le monde avec lui. 

Lire aussi : le reportage sur le tournage du film, par Thomas Sotinel 

LA BANDE-ANNONCE 



Mandela: Un long chemin vers la liberté par previewnet

Film britannique et sud-africain de Justin Chadwick avec Idris Elba et Naomie Harris (2 h 26). 

Sur le Web : 

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