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dimanche 26 janvier 2014

«Congo Business Case», faire du business en Afrique

RFI 
26/01/2014
FIPA 
Par Siegfried Forster

Congo Business Case, un film de Hans Bouma, Fipa d’or Grand reportage au 27e Fipa à Biarritz (21-26 janvier). 
En 2010, Bouma avait terminé au Congo son premier film "Enfants sorciers", avec le metteur en scène de théâtre Guido Kleene. 
Congo Business Case est son premier long-métrage documentaire.

Congo Business Case,
l'aventure du jeune Hollandais
Daniel Knoop au Congo.
Comment faire du business au Congo ? Le jeune Hollandais Daniel Knoop a décidé de débarquer dans un petit village isolé au Congo et d’y construire une usine du manioc. Il veut faire fortune en vendant la farine à prix fort à Kinshasa, la capitale de la RDC. Mais ses idées sur le développement durable et responsable et son image de « sauveur » auprès de la population locale se transforme très vite en catastrophe financière et déception existentielle. Distingué le 25 janvier par le Fipa d’or dans la catégorie du Grand reportage au Festival international de programmes audiovisuels 2014 à Biarritz, "Congo Business Case" du réalisateur hollandais Hans Bouma montre des scènes incroyables, provoquées par les initiatives de ce jeune entrepreneur imprégnées d’utopisme, de naïveté et d’idées limite néo-colonialistes. 


D’où vient l’idée pour Congo Business Case ?
Au début, je voulais raconter une histoire au moment où se passait un grand changement dans l’univers de l’aide au développement. Le protagoniste de l’histoire avait travaillé avant pour la FAO [pendant quatre ans au Cameroun, ndlr]. Il était très déçu de ce travail et du fonctionnement de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il voulait essayer une autre approche et créer sa propre entreprise. Alors j’ai décidé de le suivre pendant son aventure.

Est-ce que c’est un film sur le Congo, sur l’Afrique ou sur un Hollandais ?
C’est surtout un film sur un Hollandais, mais aussi un film sur notre amitié, parce qu’il est un très bon ami à moi. C’était la perspective du film : on va ensemble en Afrique. Mais, bien sûr, c’est aussi un film sur l’Afrique. Sur ce qui se passe au Congo-là, ses expériences sur place etc.

Votre film donne parfois l’impression que vous accompagnez un jeune idéaliste qui débarque un peu comme un néo-colonialiste en Afrique. Quelqu’un qui se soucie guère des coutumes locales, qui veut montrer aux « Africains » comment il faut faire, qu’est-ce que le business et l’agriculture. Et cela sans avoir aucune connaissance particulière du Congo et sans avoir une formation ni dans l’agriculture ni dans le management, ni dans le commerce…
Oui, la question du néo-colonialisme a été posée plusieurs fois. Je trouve que le mot « néo-colonialiste » est un mot très lourd. Mais, bien sûr, j’ai fait des critiques à plusieurs moments du projet. Néanmoins, le film montre finalement ce qui se passe et ce qui peut arriver à tout le monde qui va là-bas et qui essaie de faire un projet tout seul et qui n’est pas conscient des différences des deux cultures ou de la différence de sa propre culture par rapport à la culture du pays d’accueil. Daniel avait des idées très fortes et il insistait beaucoup là-dessus. A la fin, il est complètement tombé dans un trou. 

Quel est votre prochain projet ?
Je suis aussi caméraman, donc je vais filmer encore d’autres documentaires et d’autres programmes pour la télévision, parce que, actuellement, je n’ai plus d’argent (rire). Mais le prix du Fipa d’or pour mon film m’encourage beaucoup. Je me repose un peu, et après je vais à nouveau bouger.

Extrait ici


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