06/01/2014
Quatre jours après la disparition du colonel Mamadou Moustapha Ndala, commandant du 42ème bataillon commando de l’armée congolaise déployé au Nord Kivu, la thèse officielle selon laquelle l’officier et ses gardes du corps ont été victimes d’un attentat à la roquette mené par des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu parait de plus en plus suspecte.
D’abord, parce que l’«attaque» qui a eu lieu dans une zone contrôlée par l’armée nationale congolaise (FARDC). Le colonel Ndala y était en mission de repérages avant le déploiement des ses hommes.
Enfin, il se confirme que le «colonel Mamadou» a été tué par ses «frères d’armes». Questions : Qui a commandité ce crime d’Etat?
Quel en est le mobile ?
Commandant d’un contingent de la garde présidentielle basé à Bunia, le général Mundos est pointé du doigt. L’homme a la réputation d’un militaire sans foi ni loi.
Certains observateurs avancent une autre hypothèse selon laquelle le colonel Ndala et ses gardes du corps ont été préalablement «liquidés» avant d’être installés dans la Jeep incendiée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire