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vendredi 10 janvier 2014

RDC : l'infiltration de combattants venus de Centrafrique inquiète la Monusco

Jeune Afrique 
09/01/2013

Les combattants de l'ex-Séléka. © AFP
La Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) s'est dite mercredi inquiète de l'infiltration dans le nord du territoire congolais d'éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur. 

Dans la province de l'Équateur (nord-ouest), "il y a des infiltrations d'éléments armés, des ex-FACA [Forces armées de la Centrafrique, NDLR], qui sont en train de traverser, qui sont déjà en RDC", a déclaré le général Abdallah Wafi, le représentant spécial adjoint de l'ONU au Congo, lors d'une conférence de presse tenue le 8 janvier à Kinshasa. 

La FACA était le nom de l'armée centrafricaine jusqu'au renversement du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka en mars 2013. 

"Des ex-Séléka déjà présents en RDC"
Dans la Province-Orientale (nord-est), "des éléments de la Séléka [...] sont déjà sur le territoire congolais : leur présence a été signalée dans certaines localités (…) et des populations commencent à fuir ces zones-là", a affirmé le général Abdallah Wafi, sans donner de précisions sur le nombre de ces combattants ni sur l'ampleur des déplacements de population. 

En mars 2013, aux premières heures de la prise de Bangui par la Séléka, des ex-soldats de la FACA s'étaient enfuis avec armes et bagages pour se réfugier de l'autre côté du fleuve Oubangui qui marque la frontière, dans la province de l'Équateur, a rappelé le responsable onusien. 

Le général Abdallah Wafi a dit partager la "préoccupation" d'un journaliste congolais qui lui demandait s'il ne fallait pas craindre que l'afflux, dans la partie nord du pays, de réfugiés et d'éléments armés venus de Centrafrique n'ait à long terme les mêmes effets que les mouvements de population et de guerriers en provenance du Rwanda à la suite du génocide de 1994. Leur venue est en grande partie à l'origine des maux dans le Kivu, déchiré par les conflits depuis près de vingt ans. 

Coup de force 
"Il faut prendre toutes les dispositions pour que ce qui s'est passé dans l'Est de la RDC ne se reproduise pas aujourd'hui dans l'Équateur ou la Province-Orientale", a-t-il ajouté. "Ce qui nous préoccupe, a-t-il précisé cependant, c'est l'ensemble de la situation en RDC", surtout après le coup de force apparent du 30 décembre qui a vu des insurgés lancer plusieurs attaques à Kinshasa, ainsi qu'à Lubumbashi, deuxième ville du pays, et à Kindu, réprimées dans le sang par les autorités. 

Contactée, Céline Schmitt, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Kinshasa, a indiqué que la barre des 50 000 réfugiés centrafricains en RDC avait été franchie en décembre. Elle a également indiqué que plus de 3 000 citoyens congolais de Bangui étaient rentrés en RDC depuis le 31 décembre. 

"Le HCR, a-t-elle ajouté, a construit des structures d'urgence pour les héberger à Zongo, la ville qui fait face à la capitale centrafricaine sur la rive gauche de l'Oubangui." 

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