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samedi 8 février 2014

Afrique-Belgique, match nul

Le Temps
05 /02/ 2014 
Antoine Duplan

(Agora) Benoît Poelvoorde fait le boula-matari dans «Les Rayures du zèbre» 

Blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches? Ce film enseigne que la couleur du zèbre dépend selon qu’on le regarde depuis l’Europe des nantis ou l’Afrique des ventres vides. 

José (Benoît Poelvoorde) en est un fameux, de zèbre. Voire un gros con de Belge. Pas mauvais type, mais combinard; pas vraiment raciste, mais fort conscient de sa supériorité économique. Manager de footballeurs africains, il a eu son heure de gloire en découvrant dans les banlieues d’Abidjan des virtuoses du ballon rond. La grâce l’a quitté, mais il continue de prospecter. Il tombe sur Yaya et le ramène en Belgique, où les choses se goupillent plutôt mal. 


Drôle et triste 
Formé à l’école de Strip-tease, la fameuse émission de télévision documentaire belge, Benoît Mariage a toujours gardé un pied dans le réel et donné à son copain Poelvoorde quelques-uns de ses plus beaux rôles: celui du snul qui veut entrer dans le Livre des records (Les Convoyeurs attendent), celui du journaliste qui foire un docu-fiction sur une prise d’otages (Cowboy). Dans Les Rayures du zèbre, il reconduit cette tonalité éminemment belge de rigolade et de mélancolie, de cruauté et d’humanisme, en épinglant finement les mœurs du néocolonialisme. 

Cupide, grossier, José profite des ressources humaines de l’Afrique, filles à acheter, jeunes à exploiter. D’autres se complaisent à faire le bien, comme l’association Des godasses pour mon pote africain, qui redistribue les vieilles baskets belges aux va-nu-pieds… 

Les Africains ne sont pas des saints non plus. Ils rêvent de grosses bagnoles; les femmes embobinent les naïfs; à peine Yaya est-il repéré que son père vient quémander. Ces deux sociétés malades sont emblématiques d’une planète globalisée que l’inégalité mène à sa perte. Cette morale n’est pas assenée, juste suggérée par un petit air final de réconciliation.

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