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mercredi 26 février 2014

Poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité : Omar El-Béchir, recherché par la CPI, depuis hier à Kinshasa

7sur7.cd
La Tempête
26 /02/ 2014

Une plainte des Ongdh de la RDC ce matin au PGR, pour obtenir l’arrestation et le transfèrement du président soudanais à la CPI. 

Le président soudanais Omar El-Béchir, recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, est arrivé à Kinshasa depuis hier mardi 25 février, pour prendre part au sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA). 

L’arrivée de Béchir à Kinshasa a suscité des inquiétudes de la part des organisations de la société civile de défense des droits de l’homme, parmi lesquelles l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dont le président national, Me George Kapiamba, a critiqué l’attitude des autorités congolaises qui ont accepté d’accueillir le président soudanais sur le sol congolais alors qu’il est poursuivi par la CPI. 

Malgré les menaces de La Haye, Omar El-Béchir a bravé la peur en venant à Kinshasa. Une manière de défier cette cour malgré tous les crimes graves commis contre son propre peuple. En effet, la CPI n’a ni policiers, ni militaires, pour arrêter Omar El-Béchir. Elle ne compte que sur la coopération avec les Etats signataires de statut de Rome, dont la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un communiqué publié hier mardi 25 février dans la soirée, les organisations de la société civile des droits de l’homme de la RDC fustigent la visite de Béchir en RDC dans le cadre du sommet de la COMESA et dénoncent aussi la complicité des autorités congolaises. Les organisations non gouvernementales de la RDC exigent même l’arrestation du président Omar El-Béchir en visite à Kinshasa. 

Les ONG congolaises désapprouvent cette invitation et rappellent que le président Omar El-Béchir fait l’objet de deux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). 

La RDC, de par ses obligations résultant du traité de Rome, ne pouvait pas faire appel à cet invité. 

“La RDC a l’obligation internationale d’arrêter et de transférer le président Omar El-Béchir à la CPI, car suspecté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre », a déclaré Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), basée à Kinshasa. 

En tant que l’un des Etats parties au Statut de la CPI qui ont référé leurs situations à la Cour, la RDC doit clairement démontrer qu’elle est du côté de la justice et des victimes, pas du côté des suspects. Les autorités congolaises doivent arrêter et remettre le président soudanais aux autorités de la CPI “, a déclaré Descartes Mpongo, secrétaire exécutif de l’Action des chrétiens activistes des droits de l’Homme (Acadhosha), basée à Shabunda, au Sud-Kivu. La RDC est liée au Traité de Statut de Rome de la CPI et par conséquent, elle a l’obligation de coopérer avec la CPI. Si le président Omar El Béchir qui est sous mandat d’arrêt international de la Cpi est à Kinshasa, ce n’est pas un bon signe pour le pays “, déclare quant à lui Me Carlos Mupili, point focal de la CNcpi à Kinshasa. 

En effet, le droit congolais prévoit que toute personne s’étant rendue responsable à l’étranger de crimes punis de plus de deux mois de détention, selon la loi congolaise, ce qui est évidemment le cas pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, peut être poursuivie et jugée en République démocratique du Congo. 

Le PGR en difficulté 
Les organisations de la société civile congolaise considèrent sérieusement la possibilité de porter plainte contre Omar El-Béchir devant le système judiciaire congolais afin d’obtenir l’émission d’un mandat d’arrêt national contre lui. 

C’est ainsi que ce matin, elles comptent déposer une plainte au Parquet général de la République afin d’obtenir l’arrestation de ce président et son transfèrement à la CPI. 

Nous osons croire que le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, fera tout ce qui est de son pouvoir pour satisfaire les Ongdh. 

En une décennie et demie, la juridiction pénale internationale, créée pour poursuivre et juger les personnes accusées d’avoir commis des crimes graves (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide et crimes d’agression), n’a ouvert des enquêtes que dans huit pays, tous sur le continent africain: le Soudan, la RDC, l’Ouganda, la Centrafrique, le Kenya, la Libye, la Côte d’ivoire et le Mali. Et bientôt, un examen préliminaire serait ouvert en RCA. 

El Béchir est recherché par la CPI pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide qu’il aurait commis en 2003 au Darfour, région soudanaise en rébellion contre Khartoum à l’époque. 
D’autres Etats membres africains de la CPI y compris l’Afrique du Sud, la République Centre Africaine, la Zambie, le Malawi, le Kenya, ont réussi à bloquer des visites prévues d’El-Béchir dans le passé, y compris en déplaçant les conférences à d’autres endroits. Si la RD Congo n’est pas prête à arrêter El-Béchir, elle doit au moins s’assurer qu’il ne se présente pas sur son territoire, martèlent les Ongdh. 

Les ONG de défense des droits de l’Homme signataires de cette déclaration sont entre autres AC, Arche d’Alliance. ACAJ. Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, ACP Ambassade Chrétien pour la Paix, ACIDH, Action Contre l’impunité pour les Droits Humains AFEJUCO, Association des Femmes Juriste au Congo. AFESD, Association de Femmes pour l’Education a la Santé et au Développement, AFPDC. Action Féminine pour la Paix et le Développement Communautaire AGPSP, Actions Globales pour la Promotion Sociale et la Paix, AJFMA-Association des Jeunes Femmes du Maniema, AJPDH, Association des Journalistes pour les Droits humains, AJPR - Action pour la Justice, la Paix et la Réconciliation, ANMDH, Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l’Homme, AMI-K1VU, Amis de la prison de Mbuji-Mayi, ANMDH, Amis de Nelson Mandela pour les Droits humains, APEMA, Action pour la Promotion de l’Education des Masses par les Medias, APRODEF - Association de développement des initiatives féminines, ASADHO, Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, CAJD, Coordination d’Assistance Judiciaire aux Démunis, Cause Rurale de Bandundu, CDH, Centre des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire, CDHC, Campagne pour les droits de l’Homme au Congo, CEJA, Centre d’Etudes Juridiques Appliquées, CIPJ, Centre International pour La Promotion de La Jeunesse, CJR/ 1325, CODESCI, Collectif des ONG pour le développement socioculturel intégral. 
GODE KALONJI MUKENDI

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