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lundi 31 mars 2014

Goma, fait peau neuve le temps d’une conférence sur les mines

France24 
Les Observateurs 
31/03/2014

Les rues de Goma, habituellement couvertes de nids de poules, 
ont été lissées avec de la terre et des cailloux avant que ne s’ouvre 
la conférence les 24 et 25 mars. Photo Charly Kasereka. 

Lorsque Goma a été choisie pour accueillir la conférence congolaise des mines, les autorités locales ont estimé que la ville méritait bien un coup de neuf pour l’occasion. Mais quelques jours après la fin de l’évènement, les habitants ont compris que ces améliorations ne leur étaient pas destinées. 

L'université fraîchement repeinte. 

Goma, capitale de la riche province du nord Kivu, a été plusieurs fois le théâtre de combats ces récentes années et la ville manque cruellement d’infrastructures. En amont de l’arrivée d’une délégation de 800 personnes, dont le Premier ministre congolais chargés de discuter de l’avenir des ressources minières du pays, tout était donc à faire. Nos Observateurs rapportent que les nids de poule ont été rebouchés à la va-vite sur la route principale. Plusieurs bâtiments ont par ailleurs été repeints, dont celui de l’université de Goma. Des réparations cosmétiques similaires avaient été faites quelques jours avant l’arrivée du président Joseph Kabila, lors de sa visite en décembre 2013. 



Une rue de Goma avant les réparations de dernières minutes. 
Charly Kasereka/Goma 

"Le but est de faire plaisir aux autorités centrales venues de Kinshasa" 
Les habitants ont aussi pu se réjouir d’avoir accès à l’électricité et à l’eau courante pendant 48h. Mais dans un pays où les systèmes d’alimentation sont vétustes, l’effort n’a pas duré. Charly Kasereka, un de nos Observateurs sur place explique : 
Le 26 mars, la délégation partie, les coupures ont repris comme auparavant. Ces réparations ont un objectif, faire plaisir aux autorités centrales venues de Kinshasa, ce n’est pas pour la population locale. 
L'hôtel Cap Kivu. 

La conférence s’est tenue à l’hôtel Cap Kivu, dont la rénovation a été terminée au pas de course sous la pression des autorités. C’est aussi là qu’a résidé le Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Il a expliqué que la conférence devait permettre de trouver des solutions pour que les ressources minières profitent à la population locale. 

Mais selon Pascal Mulegwa, un de nos Observateurs journaliste à Goma, la population est mitigée. 
Les habitants trouvent ça parfaitement hypocrite que les changements dont nous avons vraiment besoin à Goma soient réalisés uniquement quand des visiteurs importants viennent ici. Pour autant, beaucoup ont apprécié que la conférence se tienne à Goma et l’ont vu comme un signe que les autorités de Kinshasa s’intéressent à nous. C’était extraordinaire qu’une telle réunion se tienne ici. 
Une zone d'où les vendeurs ont été chassés. 

Mais les espoirs ont été déçus quand les locaux se sont rendus compte que les autorités avaient passé un contrat avec une entreprise de bus rwandaise pour transporter les participants plutôt qu’une compagnie locale. Les vendeurs ambulants n’ont pas davantage profité de l’évènement puisqu’ils ont tous été chassés des routes principales. 

Un panneau de promotion de la conférence. 

"Nous n’avons qu’une très vague idée de ce qui s’est dit pendant la conférence" 
Quand aux journalistes locaux, ils n’ont eu aucun traitement de faveur. Bien au contraire. Pascal Mulegwa explique qu’après de longues demandes d’accréditations, il s’est vu refuser l’accès à la conférence. C’est à la télévision que la plupart des journalistes locaux ont suivi les débats, tandis que ceux venus de Kinshasa étaient accrédités. 

Charly Kasereka, photojournaliste, a passé le dimanche précèdent l’ouverture de la conférence à essayer d’obtenir une autorisation. En vain. 
Après la conférence, tout le monde se demandait sur les réseaux sociaux ce qui allait concrètement changer pour nous à Goma après cette conférence sur la transparence. Malheureusement, faute d’avoir été acceptés, nous n’avons qu’une très vague idée de ce qui s’y est dit. 
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu n’a pas répondu à nos appels. 

Billet écrit avec la collaboration de Brenna Daldorph.

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