Publié le 25-01-2015
Modifié le 26-01-2015 à 06:04
Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale de RDC.
AFP PHOTO/Junior D.Kannah
En RDC, la nouvelle loi électorale a été adoptée dimanche 25 janvier au forceps et à la dernière minute, amputée de son passage le plus controversé. Après des semaines de tensions au Parlement et dans la rue, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a expliqué avoir choisi d’écouter le peuple.
Exit l’alinéa de la discorde. Le recensement n’est plus un préalable à l’organisation de la présidentielle de 2016. Les craintes sur un report de ce scrutin sont donc levées. Mais jusqu’au bout, les discussions autour de la loi ont eu lieu dans un climat tendu. Pendant 24h, les négociations entre le Sénat et l’Assemblée nationale pour harmoniser les deux versions de la loi ont été ardues. Le Sénat n’a pas eu gain de cause. L’article n’a pas été complété et clarifié comme l’avait proposé la chambre haute, mais il a été retiré du texte.
Mais le deuxième parti d’opposition, l’UNC, a qualifié cette loi de victoire pour le peuple qui a été entendu. Nous aurons une présidentielle en 2016. C’est ce que le peuple voulait, a estimé le chef de l’UNC, Vital Kamerhe, qui n’appelle plus ses partisans à manifester. Prochaine étape : la publication d’un calendrier électoral global. L’occasion de voir si les autorités ont bien l’intention de respecter les échéances électorales comme promis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire