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dimanche 30 mars 2014

Le virus Ebola progresse en Guinée, et inquiète les pays voisins

Le Monde.fr avec AFP 
29.03.2014

L'épidémie de fièvre Ebola en Guinée prend de l'ampleur. Conakry la capitale, auparavant épargnée, est désormais touchée par ce virus mortel et hautement contagieux qui inquiète de plus en plus les pays voisins. 

Huit cas avérés dans la capitale 
Selon un bilan communiqué vendredi 28 mars par le ministère guinéen de la santé, huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été enregistrés ces deux derniers jours à Conakry, dans le nord-ouest du pays. 

Tous ont été confirmés comme étant dus au virus Ebola. Les personnes atteintes ont été placées à l'isolement à l'hôpital Donka, le plus grand de la capitale guinéenne. 

L'hôpital Donka de Conakry, où sont isolées les personnes atteintes du virus Ebola.
AFP/CELLOU BINANI
Selon le ministère de la santé, ces cas ont pour origine le décès dans la capitale d'un commerçant originaire de Dabola que sa famille est ensuite allée inhumer dans sa région natale avant de revenir à Conakry. 


D'après les scientifiques, les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission d'Ebola. La maladie peut aussi se transmettre par manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts. 

La détection de cas d'Ebola à Conakry est d'autant plus inquiétante que cette ville de plus de deux millions d'habitants est en grande partie insalubre : la plupart des quartiers ne disposent ni d'électricité ni d'eau potable alors qu'un des moyens de prévenir la maladie est d'avoir une bonne hygiène. 

Bilan revu à la hausse 
« Le cumul des cas suspects enregistrés de janvier au 28 mars 2014 (vendredi) donne un total de 111 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 70 décès (...) soit un taux de létalité de 63 % », détaille le ministère de la santé. 

La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie. Les zones les plus touchées sont Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas). La fièvre hémorragique a fait son apparition dans le département de Dabola, dans le centre du pays. 

A ce bilan guinéen, s'ajoutent huit cas suspects - dont six mortels - de fièvre hémorragique virale au Liberia et six cas suspects - dont cinq mortels - en Sierra Leone, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

La Cédéao inquiète
« Fortement préoccupée » par l'épidémie qui représente « une sérieuse menace régionale », la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) regroupant quinze pays dont la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, a appelé la communauté internationale à l'aide.

Si certaines précautions sont prises, la fièvre Ebola « n'est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes » contrairement à « la grippe ou d'autres maladies transmissibles », a rappelé depuis Genève l'OMS, qui n'a pas l'intention d'édicter des restrictions de voyage vers la Guinée.

Il n'existe actuellemnt aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola et seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l'expansion de l'épidémie, comme l'installation de centres d'isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes.

Opération de désinfection dans la ville de Macenta, après la détection 
d'une personne atteinte du virus Ebola. Reuters/Handout

Les organisations guinéennes et étrangères présentes en Guinée, dont l'OMS et Médecins sans frontières (MSF), s'activent depuis plusieurs semaines pour tenter d'enrayer la propagation de l'épidémie.

Plusieurs tonnes de matériel, dont des « kits d'hygiène » qui doivent permettre aux habitants de se protéger, ont été expédiées dans le sud de la Guinée et les campagnes d'information et de sensibilisation montent en puissance.

Lire (édition abonnés) : Mobilisation générale en Guinée pour stopper le virus mortel Ebola

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